En effet nous déplorons le décès du Président de l’Association des promeneurs de chiens du parc de la Bruère depuis mercredi matin le 23 mai dernier après une longue maladie.

Tous les amis, et les usagers de l’aire d’exercice canin offrent leurs condoléances à son épouse Nicole, à ses deux filles ainsi qu’à toute sa famille. Sa fidèle compagne Whippet le manquera sûrement.

Son décès sera dûrement ressenti au parc, car Fernand y a présidé à sa naissance, à son adolescence et à sa maturité. Fourbi par le milieu ouvrier et syndical où il a contribué à leur épanouissement sur de multiples facettes, bien-être, avantages sociaux et financiers, joie de vivre et administratif, Fernand n’a pas hésité à mettre cette expérience au profit de notre monde humain et ... canin.

Comme président durant plus de cinq ans, le nombre d’utiisateurs est passé de 25 à plus de 500, faisant ainsi la preuve que le parc répondait à un besoin. Et, malgré cette rapide expansion, Fernand a toujours sû le faire avec doigté et diplomatie pour que tous y respectent les règlements municipaux et ceux de notre Association, ce qui n’était pas une mince sinécure!

C’est un dur coup que nous encaissons tous! On garde toutefois l’espoir que les germes qu’il a répandus verront naître une relève digne de l’exemple qu’il a donné.

Hommage à toi Fernand! Nul doute que, Là-Haut, et à défaut d’un parc canin, Saint-Pierre fera appel à ta sagesse et ton expérience pour veiller sur le troupeau de «brebis» célestes! Pense autant à nous que nous pensons à toi pour perpétuer ta mémoire, la somme de travail que tu as accomplie dans une sagesse exemplaire!

Fernand Boudreau était un homme extraordinaire: voilà qu’à sa retraite, il voulait apprendre le violon! Et son bateau portait le nom d’«Allegretto». C’était un grand syndicaliste, un homme intéressé par la politique, et qui travaillait comme débardeur dans le port de Montréal! Un homme donc, intéressé à tout. Un homme d’un jugement sûr qui avait sû se choisir une épouse formidable, d’ailleurs, Nicole Larivée, qui a non seulement élevé leurs deux filles mais s’est impliquée dans la communauté au point d’en devenir la représentante au conseil de la Ville.

Je n’ai jamais entendu Fernand élever la voix. Il était calme, posé, d’un esprit rigoureux, d’une grande intelligence et surtout, d’un grand jugement. C’était un homme qu’on respecte instinctivement, auquel on pouvait se fier et qui était toujours disponible pour aider les autres. Un homme auquel, comme rédacteur des Cahiers Canards Canins, je référais tous ceux qui avaient des ennuis pour obtenir ou conserver leur parc canin.

Fernand adorait sa famille: son épouse Nicole, ses deux filles Véronique et Geneviève, et ses deux petites-filles, Coralie et Charlotte. Et sûrement, s’était réciproque puisque sa fille Geneviève venait juste d’emménager dans la maison voisine avec son mari Patrick Deschamps et ses deux filles! Et sa famille et quelques proches venaient juste de fêter le 20 mai son 40ième anniversaire de mariage avec Nicole!

Fernand adorait également sa fille adoptive, sa Whippet, son beau Berger Anglais. Celle-ci va le manquer énormément, tout comme le reste de sa famille, comme nous tous.

Fernand, tu étais «quelqu’un»! Je suis heureux et fier de t’avoir connu.

À toute sa famille, j’offre au nom des Cahiers Canards Canins, de mon épouse Linda et de ma fille adoptive Mopsy, nos plus sincères condoléances à Nicole, Véronique, Geneviève, Patrick, Coralie, Charlotte, ainsi qu’à Fernande, André, Louis, Paul-Émile et tous les autres membres de sa famille.

Que notre frère, avec tous les fidèles défunts qui se sont dévoués pour les autres, exultent dans l'amour de Dieu qui est Père dévoué, Frère Sauveur et Souffle vivifiant. Qu'il soit béni à jamais! Amen.