Le secteur aux alentours du parc de la Bruère est délimité au Sud par le fleuve F, à l'Ouest par l'autoroute 20 T et au Nord par la voie ferrée du Canadien National V. Sa limite Est, plus difficile à déterminer, sera ici considérée être la rue Lebrun L.
La justification de ces limites est la suivante: l'accès Nord au secteur est limité par la voie ferrée V: celle-ci ne peut être traversée (en voiture, en bicyclette ou légalement à pied) que par les rues Honoré-Beaugrand H et Lebrun L. Son accès par le Sud est restreint à la Notre-Dame D. Il n'y a pas tel quel d'accès à l'Ouest vu l'autoroute T.
Les rues Notre-Dame D à son extrémité Sud et Dubuisson U à son extrémité Nord sont les deux seules qui parcourent toute la distance du secteur selon l'axe Est-Ouest.
On trouve dans le secteur un centre d'achat C dont la façade donne sur la rue Notre-Dame D et entre celle-ci et le fleuve F, le Parc Promenade-Bellerive P que l'on voit clairement visible de l'espace.
La rue Liébert R part de la rue Notre-Dame pour se rendre jusqu'à la rue Dubuisson U, rue qui longe la partie Sud du corridor de la voie ferrée V: ce corridor apparaît de l'espace comme une bande verte. Just'à l'Ouest de la rue Liébert tout près de la rue Dubuisson se trouve le parc de la Bruère B, flanqué sur son côté Sud par l'école Saint-François-d'Assise A, dont on voit le toit gris occupant une surface importante ainsi que sa cour d'école pavée.
On peut remarquer que le Parc de la Bruère B occupe une position centrale dans ce secteur. Il est de plus le seul parc de quartier dans ce dernier.
Le fait que ce secteur ne soit relié au reste de la Ville que par quelques issues
rend ces dernières cruciales pour la sécurité de ses citoyens:
ce n'est en effet que par celles-ci que
les services de sécurité peuvent y accéder, que ce soient
les camions de pompiers, les ambulances ou les automobiles de police.
La rue Liébert R entre la rue Notre-Dame D et l'École Saint François d'Assise A divise en diagonale la photo ci-haut. On y aperçoit les toitures des maisons toutes à murs mitoyens sur son côté Est; ces maisons à trois étages n'ont que peu d'arbres devant elles; par contre, les blocs appartements, encore à trois étages, situés sur son côté Ouest ont un bon nombre d'arbres entre eux et la rue.
Plusieurs des arbres qui flanquaient cette rue ont dû être coupés. Malheureusement
les Ormes
d'Amérique sont en voie de disparition dans le quartier et plusieurs Peupliers ont dû
également être coupés, souffrant d'une maladie de champignons. À ces deux maladies
d'espèces végétales il faut ajouter les séquelles de
la Crise du Verglas: celle-ci a fortement endommagé bon nombre d'arbres, et plusieurs
en sont finalement morts.
Le Parc de la Bruère est de forme presque carré. Il est borné à l'Ouest par la rue de la Bruère L avec ses duplex attachés sur son côté Ouest. On trouve à sa limite Nord la rue Dubuisson U flanquée par la voie ferrée du Canadien National V. À sa limite Est on trouve la rue Liébert R avec en face deux bungalows au coin de Dubuisson U, des duplex, et plus loin des blocs appartements. Finalement, on trouve au Sud du Parc l'école Saint-François d'Assise A et son terrain de jeux asphalté N entre celle-ci et la rue de la Bruère. La rue Tellier T est juste au Sud de l'école et sa cour.
Le parc a été réaménagé et rééquipé il y a quelques années. Tous les jeux pour enfants ont été remplacés et leurs terrains J, réaménagés. Ceux-ci longent la rue Liébert jusqu'à la pataugeuse G. Un mini terrain de soccer S remplace le terrain de balle molle. La pataugeuse G a été refaite et un petit chalet C érigé tout à côté. On a également aménagé un enclos canin E où les chiens peuvent courir tout à leur aise ainsi qu'un jeu de pétanque O pour adultes.
Une clôture est érigée en bordure du Parc le long de la rue Liébert. Le parc est toutefois accessible au coin de Liébert et Dubuisson et près de l'école. Une clôture est également érigée le long de la rue de la Bruère jusqu'à une courte distance de la rue Dubuisson d'où le Parc est à nouveau accessible. Il existe finalement une clôture le long de la rue Dubuisson à partir de la rue Liébert jusqu'à l'enclos canin qui, comme son nom l'indique, est clôturé. Son entrée à sas donne sur la rue Dubuisson.
Le parc comprend une large allée pavée que peuvent emprunter les camions de l'Arrondissement. Celle-ci n'est guère visible sur notre photo, puisque cachée par des arbres qui la surplombent sur la majeure partie de sa longueur. Elle va vers l'Est de la rue de la Bruère jusqu'au début de l'aire de jeux pour tout-petits juste à la limite des bosquets d'arbres qui se trouvent entre elle et la rue Dubuisson, puis tourne à angle droit vers le Sud: on peut la deviner, puisqu'il y a alors des arbres adultes sur ses deux côtés. Finalement elle tourne de nouveau à droite, cette fois vers l'Ouest, le long de l'école. Elle est alors clairement visible. À sa toute fin, près de la rue de la Bruère, on trouve des arbres sur son côté Nord.
Deux buttes ont été aménagées lorsque le parc fut refait: la plus importante et la plus haute M s'élève entre le terrain de soccer et l'allée parallèle à l'école, l'autre, beaucoup plus petite et plus basse, au coin des rues Dubuisson et de la Bruère. La première butte M constitue une pente qui permet aux jeunes de faire de la glissade en hiver.
En hiver également, une patinoire est érigée sur le terrain de soccer S. Elle est alors éclairée par quatre spots lumineux installés à cet effet durant la saison froide. Just'à côté de celle-ci se trouve un autre espace où l'on peut patiner, mais on n'y trouve pas de bandes.
Plusieurs des arbres du parc, tous des Peupliers, sont morts ces dernières années: c'est pourquoi la partie centrale de l'enclos canin E apparaît grise sur la photo puisque sa surface est de poussière de roche.
Ces arbres divisaient autrefois des aires de jeux pour adultes qui étaient inutilisables depuis déjà plusieurs années lorsque le parc canin les a remplacé. On a aménagé juste à l'Ouest de ce dernier une aire de pétanque O. Celle-ci n'est pas visible de l'espace puisqu'elle se trouve sous un magnifique couvert d'arbres.
Le feuillage de beaux arbres cachent également sur notre photo la majorité des jeux pour touts-petits le long de la rue Liébert ainsi que les limites Est, Sud et Nord de l'enclos canin. Le parc est en effet boisé sur près du tiers de sa surface. Évidemment certains de ces arbres sont à la bordure extérieure du parc de long des rues Liébert et de la Bruère, mais ils y projettent leur ombre et leur feuillage.
Plusieurs arbres ont été plantés lorsque le parc a été rééquipé il y a quelques années. Ces arbres, quoique beaucoup plus petits, sont nettement visibles de l'espace. On en trouve notamment le long d'un sentier qui part de l'aire de pétanque O pour se rendre au chalet C, également le long de la limite du mini terrain de soccer S avec la butte principale M, des sapins près du chalet ainsi que quelques autres arbres près de l'autre butte à l'intersection des rues Dubuisson U et de la Bruère L ainsi que d'autres en bordure Nord de l'aire de pétanque où se trouve un court sentier. Presque tous sont visibles sur notre photo prise de l'espace.
On a de plus ajouté l'an dernier une série d'arbres en bordure du parc et de la rue Dubuisson. On peut donc remarquer un effort notable de reboisement dans le parc et ses environs.
Soit dit en passant, il y a une petite estrade visible de l'espace sur le côté Nord du mini terrain de soccer et des bancs pour les joueurs sur son côté Sud mais ces derniers sont trop petits pour être visibles sur la photo.
On trouve également dans le Parc un certain nombre de luminaires le long
de l'allée et des spots puissants qui éclairent le jeu de pétanque ainsi que l'enclos canin,
spots qui avaient été installés pour encourager les adultes à fréquenter le parc le soir.
Cet encouragement avait été l'une des mesures prises à la suite
de deux viols perpétrés dans le parc mais n'avait pas atteint son but, l'état des aires
de jeux lors de l'établissement de l'enclos canin en faisant foi.
L'enclos pour chiens du Parc de la Bruère est de forme rectangulaire, d'environ 70 mètres par 30 mètres, recouvert de poussière de roche. Ce revêtement permet d'éviter que les chiens ne soient trop couverts de boue les jours de pluie - un résultat mitigé. Il permet une bonne absorption de l'urine et un enlèvement facile des excréments qui y sont déposés copieusement par nos amis à quatre pattes.
L'enclos est muni d'une cabane de bois fort utile les jours pluvieux ou venteux, de deux tables à pique-nique et de trois bancs, ainsi que d'une sortie d'eau durant la belle saison et une boîte comprenant des sacs et quelques jouets pour chiens.
Comme le dit le terme enclos, il est clôturé. Sa seule entrée donne sur la rue Dubuisson et comprend un portique de telle sorte que les chiens soient enfermés jusqu'à ce qu'ils soient remis en laisse dans le portique. L'emplacement de la porte sur la rue Dubuisson fait que peu de chiens empruntent le reste du parc pour se rendre à l'enclos. Le portique comprend également trois poubelles permettant aux usagers du parc de se débarrasser des excréments de leur chien.
Ce parc canin est devenu officiel le 26 juillet 2001 après une bataille rangée entre les propriétaires avoisinants qui craignaient de voir la valeur marchande de leur propriété baisser et les propriétaires de chiens des environs. Un sondage postal fait par la Ville auprès des familles habitant à proximité du Parc eut finalement lieu et la majorité vota en faveur du parc canin.
Le parc canin est la responsabilité de l'Arrondissement et de l'Association des Promeneurs de Chiens du Parc de la Bruère, immatriculée comme il se doit auprès de l'Inspecteur Général des Institutions Financières.
L'Association comprend un Conseil d'Administration. On trouve 588 chiens inscrits sur la liste des usagers tenue par l'Association, mais ce nombre est très approximatif puisque plusieurs n'y viennent plus (décès, déménagement, etc.) d'une part et que plusieurs autres n'ont pas été répertoriés d'autre part.
Il suffit de passer devant le parc canin en soirée pour noter que celui-ci est très fréquenté et ce, par des chiens de toute race et de tout âge, et par des propriétaires également de toute race et de tout âge. Voici un endroit rassembleur pour bon nombre de gens du secteur.
Le nombre de familles qui étaient membres de l'Association en novembre 2008 était de 47. L'Association n'accepte comme membres que les propriétaires dont les chiens sont munis d'une licence de l'Arrondissement pour l'année en cours. Il leur faut également payer une cotisation nominale.
En échange, l'Association fournit à ses membres une carte plastifiée avec la photo de leur chien, son nom, celui de son ou ses parent(s) adoptif(s) ainsi que son numéro de licence. Il leur ouvre également une page sur son site internet où l'on trouve la photo de leur chien.
Le site de l'Association est hébergé sur les
Cahiers Canards Canins (http://CanardsCanins.Ca), Cahiers
où on trouve aussi un grand nombre d'informations concernant les enclos canins.
On peut se demander le pourquoi de ce corridor de voie ferrée placée en pleine ville. Il faut se rappeler que pendant un très grand nombre d'années, le train a été le mode de transport par excellence des personnes et des produits. Et encore aujourd'hui les trains jouent un rôle important dans l'industrie du transport.
Ceci dit, il reste que le camion, l'automobile et même l'autobus ont dans une large mesure supplanté le train. Le Canadien National n'a plus autant de trains sur ce tronçon. Il y a maintenant près de dix ans, le Canadien National a entrepris de supprimer une voie, de décontaminer le sol, et de faire la réfection de l'autre voie.
La photo ci-contre prise de l'espace nous permet de remarquer que la zone qui sépare les rues Souligny Y et Dubuisson D est de deux couleurs.
Un premier ruban X, proche de Souligny Y, plutôt gris sur la photo vu la couleur des roches qui forment la base sur laquelle les dormants de la voie ferrée sont placés, est la propriété du Canadien National. Une clôture a été érigée sur son côté Nord mais des riverains l'ont percée en plusieurs endroits.
L'autre ruban Z, proche de Dubuisson D, plutôt vert sur la photo puisqu'il y pousse toutes sortes d'herbes, appartient maintenant à l'Agence de Transport Métropolitain. Son extrémité Ouest débute près de la rue de Beaurivage K.
Entre cette dernière et la rue Honoré Beaugrand H, le Canadien National a érigé une clôture sur le côté Nord de la rue Dubuisson D puisqu'il est encore propriétaire de toute la largeur du corridor ferroviaire.
L'Agence de Transport Métropolitain avait prévu utiliser le terrain acheté du Canadien National afin d'en faire une double voie réservée à des autobus qui partiraient des environs de Jonquière pour aboutir au Centre-Ville en empruntant une voie parallèle à l'autoroute Souligny W une fois l'autoroute 20 traversée. Ceci évidemment pour satisfaire les propriétaires du comté du Ministre des Transports de l'époque qui verraient la valeur de leurs propriétés augmenter grâce à ce nouveau lien rapide entre leur région et Montréal.
Mais il y avait un petit problème dans ce plan: dans notre secteur, la voie d'autobus serait placée sur le ruban de terrain Z au Sud de la voie ferrée du Canadien National X alors que la rue Souligny Y elle, est au Nord de cette dernière. Et il est impossible de rejoindre facilement l'autoroute Souligny W sans d'abord rejoindre la rue du même nom Y, soit avant de rejoindre la rue Honoré-Beaugrand H. Voilà pourquoi l'Agence n'était pas intéressée à acheter davantage de terrain à la Compagnie de chemin de fer.
L'Agence de Transport avait prévu que ses autobus traverseraient la voie ferrée juste en face du parc de la Bruère B.
Mais un autobus doit traverser la voie ferrée à angle droit avec celle-ci. Et comme tout le monde sait, un autobus ne prend pas un coin avec aussi peu d'espace qu'une automobile. Pour résoudre ce problème, l'Agence avait prévu empiéter sur la rue Dubuisson juste en face du parc de la Bruère, ce qui exigeait de faire de la rue Dubuisson une rue à sens unique devant le parc.
Et alors, où passeraient les pompiers, policiers et ambulanciers venant au secours des citoyens du secteur? Ce petit problème ne semble pas avoir ennuyé les planificateurs de l'Agence. Après tout, cette voie n'était pas là pour les Montréalais. Fort heureusement, ce beau projet a été relégué aux oubliettes après la défaite du gouvernement du jour.
Nous voici donc avec ce ruban de verdure (!) où l'herbe (!) a été coupée deux fois l'été dernier. Ce corridor, guère joli, est là pour nous rappeller le temps où le train dominait comme mode de transport.
Soit dit en passant, on peut voir de l'espace les deux boîtes du Canadien National
placées au Sud de la voie à équidistance de la rue Honoré-Beaugrand, boîtes guère jolies,
toutes deux placées au centre du corridor ferroviaire appartenant au
Canadien National.
Nous avons vu que le secteur n'était accessible que par peu d'issues. Une de celles-ci est plutôt dangereuse, et ce, pour un bon nombre de raisons.
Le trajet qu'un automobiliste, cycliste ou piéton sur la rue Honoré-Beaugrand H doit emprunter pour quitter le secteur du Parc de la Bruère doit premièrement traverser la rue Dubuisson D, deuxièmement une courte distance correspondant à la voie ferrée désaffectée, troisièmement la voie ferrée restante X, quatrièmement une région de terre-plein couvert d'herbe Q, cinquièmement, l'embranchement de l'autoroute Souligny W vers l'Est, sixièmement un court terre-plein, et septièmement l'embranchement de l'autoroute Souligny vers l'Ouest.
La traverse de la voie ferrée est contrôlée par des barrières dont l'action est indiquée par des feux rouges et une cloche. (Ces dispositifs, propriété du Canadien National, sont visibles sur la photo.) Il va sans dire que les véhicules qui traversent la voie ferrée ne doivent pas être arrêtés aux intersections qu'ils rencontrent juste après puisqu'ils seraient alors arrêtés pratiquement sur la voie. Ceci entraîne que le traffic qui vient de traverser la voie ferrée a priorité sur le traffic provenant des autres directions.
Ceci fait qu'à l'intersection des rues Honoré-Beaugrand et Dubuisson d'une part et Honoré-Beaugrand et Souligny d'autre part le traffic fait face à un signal d'arrêt dans les deux directions des rues transversales et dans la direction qui s'approche de la voie ferrée pour la rue Honoré-Beaugrand mais pas dans la direction qui s'éloigne de la voie. Ceci est clairement visible de l'espace en regardant les larges bandes blanches peintes aux intersections.
Malheureusement, plusieurs automobilistes ne remarquent pas cette disposition des signaux d'arrêt et s'engagent dans l'intersection alors qu'ils n'ont pas le droit de passage. Cela entraîne un nombre considérable d'accidents.
Il va sans dire que le pauvre piéton qui s'engage dans cette intersection pour entrer ou quitter le secteur doit avoir des yeux derrière la tête pour remarquer qui des chauffeurs va s'engager dans l'intersection le premier, et comment composer avec ceux qui y sont déjà...