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L'HISTORIQUE DU PARC VILLERAY / SAINT - MICHEL / PARC EXTENSION

C’est en 1999 que l’importance d'avoir un parc pour chiens germe dans l'esprit de plusieurs propriétaires de chien de Villeray lorsqu’ils se retrouvent à discuter dans le milieu du parc de Normanville alors que leurs chiens courent et se dégourdissent les jambes. Il y a certes un parc de chiens dans le secteur mais il est situé au parc Jarry, beaucoup trop loin pour les bêtes l’hiver et l'été. La distance à parcourir est excessive, surtout durant les grandes chaleurs de l'été. Il est ainsi difficile de s'y rendre tous les jours.

Les démarches commencent alors. Il faut recueillir les informations pour savoir comment faire. Aidés de Madame Carolle Clément, la coordinatrice de l’Éco-Quartier Villeray, plusieurs s’affairent à trouver ce qu’il nous faut pour mettre le projet en branle.

En faisant les recherches on se rend compte qu’il y cinq principales exigences à remplir (source : Ville de Montréal) :

1. Les futurs utilisateurs (minimum de 25 signataires) doivent déposer une demande indiquant un site potentiel. Le parc choisi doit être assez grand pour recevoir l'AEC (Aire d’Exercice pour Chiens) , sans pour autant nuire aux autres utilisateurs ou aux activités déjà existantes.

2. Le site de l'AEC doit être éloigné des résidences riveraines au site.

3. Les travaux requis doivent respecter l'enveloppe budgétaire allouée à cet effet.

4. Une séance d'information doit être tenue auprès des citoyens riverains afin d'obtenir un consensus sur la pertinence de l'installation et de l'emplacement de l'AEC.

5. Si le consensus est obtenu et les crédits sont disponibles, les propriétaires de chiens doivent former une association reconnue légalement. Celle-ci accepte de devenir partenaire de la Ville pour assurer la quiétude du lieu ainsi que le respect de l'environnement, de la réglementation du parc et de l'AEC.

Il faut donc réunir au moins 25 futurs utilisateurs pour commencer les démarches. On a donc eu l’idée d’une pétition. La signature de cette pétition a été échelonnée sur une période d’une année et demie, soit de 1999 à l’automne 2000. Une longue période exigente mais qui a permis de ramasser environ 400 signataires. Lors de cette démarche, on a pris le temps de bien expliquer les enjeux et les intérêts d’avoir une AEC. Dans la même foulée, nous avons rencontré plusieurs réfractaires au projet, nous amenant ainsi à comprendre leur appréhension - comme la peur que les jappements dérangent la quiétude du voisinage - et nous fournissant la chance de leur expliquer les avantages d'un espace où les chiens peuvent courir à volonté, en toute sécurité pour l’animal et les utilisateurs du parc, un espace plus facile à gérer de par sa dimension.

Les démarches continuent et les membres de l'association travaillent fort, le projet progresse lentement, mais en septembre 2001, Hélène Normandin déménage à Longueuil. Elle ne cesse pas les démarches pour l’obtention de AEC. Elle va à toutes les réunions de la ville afin de poursuivre les démarches en cours et démontrer le sérieux de ce projet.

Après une campagne de promotion, de sensibilisation et d'information du projet, après un travail assidu pour regrouper les futurs utilisateurs et fort d'un pétition de 400 signatures supportant l’initiative, le document est finalement prêt. C'est ainsi que lors de l’assemblée publique du conseil d’arrondissement du 4 juin 2002, une demande officielle pour l’obtention d’une AEC est déposée au conseil d'arrondissement. .

Plusieurs rencontres de l’association des propriétaires de chiens de Villeray ont eu lieu pour continuer d'organiser le projet et le détailler. Trois rencontres importantes ont eu lieu pendant le mois d'octobre 2002: les 2, 8 et 16 octobre. On discute entre autre de la grandeur du parc. Une AEC standard occupe un espace de 25 000 pieds carrés. L’AEC de Villeray / St-Michel / Parc Extension aura des dimensions plus modestes, soit de l’ordre de 21 000 pi. carrés. On discute aussi de l’emplacement prévu de l'AEC, du coût et des démarches à suivre pour avoir une charte, ainsi que plusieurs autres questions importantes pour que le projet puisse voir le jour.

On discute également du coût d'une assurance, M. Desjardins de la ville de Montréal ayant émis cette exigence pour que le projet puisse être poursuivi. Sans cette assurance, le projet avorterait. Mais on ne se laisse pas décourager même si seulement 17 cartes de membres ont été vendues en 2002, puisque M. Sylvain Lachance, le conseiller du district Villeray, a précisé qu’un budget de 15 000 $ était prévu pour l’aménagement du parc Villeray dès 2002 : même si rien n’avait été confirmé, la nouvelle était encourageante.

Le 10 décembre 2002, une télécopie est envoyée à M. Desjardins qui avait exigé que l’association du parc Villeray se dote d’une assurance pour l’enclos. En réponse aux demandes répétées de soumissions d'Hélène Normandin, les compagnies d’assurances ont toutes affirmé ne pas fournir ce genre de produit. Après maintes démarches et des informations fournies par les autres AEC de la ville, il a été convenu que chaque propriétaire de chien a la responsabilité d’informer son assureur maison/auto qu’il possède un chien. L'assurance responsabilité civile inclut alors les dommages ou les blessures fait par le chien. C’est donc une responsabilité individuelle. Quant au parc lui-même, la Ville a déjà ses assurances qui couvrent les chutes et autres accidents possibles dans ce type d'endroit.

Au début de l’été 2003 arrive la confirmation que le parc sera construit. Malgré la confirmation, le doute persiste: « on le croira lorsqu’on le verra ». Beaucoup de propriétaires de chiens se renseignent régulièrement pour avoir des nouvelles, une date si possible.

Au mois d’août l’enclos est enfin construit, après 3 ans de démarches assidues! Le budget alloué pour la construction de l'AEC Villeray a été de 25 000$. Le parc possède des entrées asphaltées, ce qui est non négligeable lors des journées de pluie. Il est bien situé, d’une grandeur intéressante avec sept jolis arbres. Un grand MERCI! à tout ceux qui ont travaillé de près ou de loin à la réalisation de ce projet.

DOSSIER DE PRESSE DU PARC (Cliquez sur l'article pour l'aggrandir)

ARTICLE DE JOURNAL 23 juin 2003

ARTICLE DE JOURNAL 23 juin 2003 suite
ARTICLE DE JOURNAL du 14 sept. 2003

ARTICLE DU 14 sept. 2003 suite

 

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