<p style="text-align: justify; line-height: 0.187502in">1.11 <span style="text-decoration: underline">La loi de Coulomb pour les pôles ponctuels</span></p> <p style="line-height: 0.187502in"> </p> <div class="WPParaBoxWrapper" style="width: 274px; float: none"><span class="WPParaBox" style="border: none"> <img src="chapitre1/fig12a.gif" alt="fig12a.gif" width="274" height="107" border="0"></span><span class="WPBoxCaption" style="text-align: left"><span style="font-weight: bold"><span>            </span><span style="font-family: 'Times New Roman Bold', serif">Aimantation par double touche</span></span></span></div> <p style="text-align: justify; line-height: 0.187502in"><span>            </span>Coulomb a employé le même principe pour mesurer la force magnétique entre deux pôles d'aimants. Michell avait déjà trouvé ce résultat en 1750 avec son montage moins précis. Coulomb fabrique de longues aiguilles aimantées en fer aigre avec la méthode de la double touche: deux aimants sont passés sur l'aiguille à aimanter, l'un présentant son pôle nord, l'autre son pôle sud, dans un mouvement allant du milieu de l'aiguille à son extrémité: cette méthode permet d'obtenir des aimants dont les pôles sont presqu'à leurs extrémités. </p> <p style="line-height: 0.187502in"> </p> <div class="WPParaBoxWrapper" style="width: 136px; float: right; clear: right"><span class="WPParaBox" style="border: none"> <img src="chapitre1/fig13a.gif" alt="fig13a.gif" width="136" height="165" border="0"></span></div> <p style="text-align: justify; line-height: 0.187502in"><span>            </span>Une fois qu'il a bien repéré la position des pôles, il remplace la paille P par une de ces aiguilles, avec des pôles à chaque extrémité. Puis il remplace la tige M avec la boule de sureau A par une aiguille aimantée très longue, de telle sorte que seulement deux pôles, B et A , un pour chaque aimant, soient assez proches l'un de l'autre. Il mesure l'angle de torsion requis pour avoir équilibre ainsi que l'angle de rotation. Il trouve que la force magnétique va comme l'inverse du carré de la distance. Il renverse l'aiguille fixe de telle sorte que la force magnétique, de répulsive, devienne attractive: il trouve que les deux pôles d'un même aimant ont même puissance magnétique comme la force trouvée est identique en grandeur. Il remplace l'aiguille aimantée fixe par une autre: il trouve une force magnétique différente pour une distance d'éloignement identique; puis il place les deux aiguilles à la fois, de telle sorte que la puissance magnétique de deux pôles agissent sur celui de l'aiguille mobile: il trouve que la force magnétique est la somme des forces magnétiques trouvées préalablement, ce qui demande que la force magnétique soit proportionnelle à la puissance magnétique de chaque pôle.</p> <p style="line-height: 0.187502in"> </p> <p style="text-align: justify; line-height: 0.187502in"><span>            </span>Notons <i><span style="font-weight: bold">P</span></i> la "puissance magnétique" d'un pôle. Celle-ci est dite positive s'il s'agit d'un pôle nord, et négative s'il s'agit d'un pôle sud. Les résultats de Coulomb sont alors</p> <p style="text-align: justify; line-height: 0.187502in">Cette dernière équation est similaire en tous points à celle des charges. Encore une fois, elle n'est valable que si les pôles apparaissent comme ponctuels.</p> <p style="line-height: 0.187502in"> </p> <p style="text-align: justify; line-height: 0.187502in"><span>            </span>Nous ne nous donnerons pas d'unités pour la puissance des pôles, ni ne chercherons à évaluer la constante <i><span style="font-weight: bold">k<sub>m</sub></span></i> , puisque cela ne nous sera pas utile.</p> <p style="line-height: 0.187502in"> </p>