3.13 Les applications de l'électrolyse
Nous avons déjà vu que l'électrolyse permit à Davy d'isoler le potassium, le sodium, le baryum, le strontium, le calcium et le magnésium.
En 1840, George Richards Elkington (1801-1865) met au point un procédé de dorure et d'argenture par électrolyse. Des objets d'étain ou de fer sont ainsi recouverts d'une très mince couche d'or ou d'argent. Ils doivent d'abord être amalgamés par immersion dans du nitrate de mercure. Ils sont ensuite reliés au pôle négatif d'une pile et deviennent ainsi la cathode du voltamètre. L'anode est de l'or ou de l'argent pur; et l'électrolyte est une solution de cyanure d'or et de potassium dans le cas de la dorure et de cyanure d'argent et de potassium dans le cas de l'argenture. L'or ou l'argent se dépose alors par électrolyse sur la surface de la cathode alors que l'anode est lentement dissoute.
En 1825, Christian Oersted (1772-1851) isole l'aluminium par électrolyse. En 1886, Charles Martin Hall (1863-1914), d'une part, et Paul Louis Toussaint Héroult (1863-1914), d'autre part, inventent le processus industriel moderne d'obtention de l'aluminium par électrolyse de l'alumine dissoute dans de la cryolite.