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Ursule Henriette Céré
La photo qui suit provient d'une découpure de journal qui a été fournie par les Archives des Sœurs Grises



Henriette Ursule Céré, tante de Louis Wilfrid Sicotte

Cette notice biographique a été produite en bonne partie à partir de textes fournis par la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie



Ursule Henriette Céré était la fille de François (Xavier) Céré et de Ursule Brin. Pour plus sur leur famille, pressez ICI.

Elle naquit le 20 août 1804 et fut baptisée à Saint Antoine de Padoue de Longueuil le même jour; ses parrain et marraine furent Jean Baptiste Viger et Catherine Céré. (Cet acte est trouvé plus bas.)

Ursule Henriette apprend la lecture, l'écriture, le calcul et le catéchisme avec un tuteur, Jean Marie Cherrier. À neuf ans, elle étudie chez les Soeurs de la Congrégation de Notre Dame. Elle fait sa première communion à 10 ans.

Vers douze ans, elle cesse l'école mais continue avec son tuteur. Elle lit pour sa famille, fait répéter le catéchisme à ses frères et se prépare à être institutrice et catéchète.

À 19 ans, en 1823, elle est admise chez les Soeurs Hospitalières de l'Hôtel-Dieu. Mais durant son noviciat, elle contracte d'abord la typhoïde, puis le rhumatisme inflammatoire. Elle n'est plus assez en santé pour continuer son noviciat: elle doit rentrer chez ses parents, où elle se remet lentement.

En 1826, à l'âge de 22 ans, elle enseigne d'abord à sa famille, puis aux enfants des voisins. En 1838, elle enseigne à l'école du village de Longueuil, où elle est aussi bénévole et sacristine. Sa soeur Émélie vient enseigner avec elle. Au recensement de 1842, elle était maîtresse d'école à Longueuil. (L'extrait de ce recensement est trouvé plus bas.)

Le 28 octobre 1843, elle accueille dans son école deux compagnes: Eulalie Durocher et Mélodie Dufresne.

À Longueuil, Henriette s'occupe des grandes élèves, Eulalie des moyennes et Émélie des jeunes. Mélodie s'occupe des travaux manuels avec une laïque. Leur journée débute à 4h 30 du matin et se termine à 9 heures le soir. Elles enseignent et s'occupent des enfants jusqu'à 4 heures de l'après-midi, après quoi elles sont enseignées pendant une heure (c'est leur étude de noviciat).

Donc ces femmes débutent leur noviciat en octobre 1843 et font leur profession le 8 décembre 1844 à Longueuil, se trouvant ainsi à fonder la Congrégation des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie. Malheureusement, Émélie n'est pas du nombre: gravement malade, elle doit rentrer chez son père. Henriette est maintenant Soeur Marie Madeleine. Elle a alors 40 ans.

Oeuvrant au Couvent de Longueuil de 1844 à 1848, elle est maitresse du pensionnant et chargée d'un classe chez les externes. Elle donne aussi des leçons de lecture aux professes et aux novices.

Le 17 août 1848, elle participe à la fondation de Saint-Timothée en tant que supérieure. Elle organise la maison, les classes, aide les enseignantes, aménage une cour de récréation, plante des pommiers, cultive un jardin.

De 1850 à 1863, elle oeuvre à Longueuil, enseignant la couture. Au recensement de 1851, elle résidait justement dans leur couvent à Longueuil avec 38 autres soeurs et huit postulantes. (La page de ce recensement est trouvé plus bas.)

Au recensement de 1861, elle résidait justement dans leur couvent à Longueuil avec 38 autres soeurs et huit postulantes. (La page de ce recensement est trouvé plus bas.)

En août 1863, elle est nommée supérieure à Saint Roch de l'Achigan. Une crise de rhumatisme inflammatoire en 1865 la force à une convalescence à Verchères et au couvent d'Hochelaga. Après quoi elle assume l'externat à Verchères jusqu'en 1867.

En 1868, à l'âge de 64 ans, elle revient à l'école de Longueuil où elle divise son temps entre la prière, les tâches manuelles et les conseils aux jeunes soeurs. De 1878 à 1879 elle va aider les soeurs de l'Académie Marie-Rose qui lui demandent son aide. Après cette année, elle revient à Longueuil où elle continue de se rendre utile.

Le 24 novembre 1883, elle fut atteinte de paralysie. Elle mourut le 9 janvier 1885 à Longueuil et fut inhumée le 13 au cimetière du couvent et inhumée près de Mère Marie-Rose. (Cet acte est trouvé plus bas.) (Un article sur elle est trouvé plus bas.)




Peinture d'Henriette Céré à Longueuil



À droite:

Soeur Marie Madeleine

peinture à l'huile

oeuvre de soeur Marie Albert, SNJM,

faite en 1894.

Cette peinture post mortem semble avoir été faite d'après une photographie de la maison Archambault.




Henriette Céré

Cette notice biographique a été produite par Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie et sa reproduction a été autorisée



Henriette Céré, fille de François-Xavier Céré et de Ursule Brun, naît le 20 août 1804 à Longueuil, QC. Elle commence ses études sous la conduite d'un professeur privé et les poursuit au couvent des Sœurs de la Congrégation Notre-Dame à Boucherville. Après un premier essai de vie religieuse, en 1824, au noviciat des Sœurs hospitalières de l'Hôtel-Dieu à Montréal, elle participe à la fondation de la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie. C'est alors qu'à Longueuil, avec deux compagnes, elle commence son noviciat en octobre 1843 et fait profession le 8 décembre 1844 sous le nom de sœur Marie-Madeleine. Elle meurt le 9 janvier 1885, au Pensionnat de Longueuil.

L'enseignement a été au cœur de toute sa vie. Sa carrière commence dès 1826, alors qu'elle ouvre une classe pour ses frères et sœurs dans la maison paternelle. Plusieurs petits voisins se joignent au groupe et, bientôt, ce sont tous les parents du rang de la Savane qui lui confient leurs enfants. Son père lui laisse alors l'usage d'une petite maison sise sur la propriété familiale. En 1838, le curé de Longueuil l'invite à poursuivre son enseignement dans l'école du village.

C'est ainsi que Mère Marie-Rose, fondatrice de la nouvelle congrégation, est reçue, en 1843, dans l'école de la fabrique du village de Longueuil, dont Henriette Céré est devenue la directrice. Dès le début de la congrégation, sœur Marie-Madeleine assume la responsabilité de maîtresse du pensionnat. En dehors de Longueuil, elle œuvre à Saint-Timothée, Saint-Roch-de-l'Achigan, Verchères et au pensionnat Marie-Rose, comme remplaçante. Partout, elle contribue à établir un haut niveau d'excellence dans l'éducation, quelques fois en assumant en même temps le rôle de supérieure, et même de fondatrice. Jusqu'à sa mort, l'enseignement du catéchisme et la préparation des enfants à leur première communion lui a particulièrement tenu à coeur.




Cette notice biographique provient du Répertoire du patrimoine culturel du Québec



Née en 1804 à Longueuil, Henriette Céré est la fille de François-Xavier Céré et d'Ursule Brun.

Céré étudie au couvent des Soeurs de la congrégation de Notre-Dame à Boucherville, puis devient novice chez les Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal en 1823. Atteinte de typhoïde, elle doit cependant se retirer.

Céré accepte des postes d'institutrice dans une école de rang en 1826, puis à l'école de la Fabrique, à Longueuil, en 1838. Elle accueille Eulalie Durocher et Mélodie Dufresne dans son école en 1843. La même année, et sous la direction des Oblats de Marie-Immaculée, elles fondent ensemble la communauté des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie du Canada. [La phrase qui suit a été amendée.] Elles résident dans la maison de la Fabrique pour neuf mois puis la communauté s'installe au pensionnat. Céré joue alors le rôle de maîtresse du pensionnat. Elle prend le nom de soeur Marie-Madeleine vers 1844 et contribue à l'expansion des couvents de Verchères et de Saint-Roch-de-l'Achigan.

Elle est décédée à Longueuil le 9 janvier 1885.

Note: La maison de la Fabrique a depuis pris le nom de maison Marie-Rose-Durocher, puisque c'est là que la congrégation des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie a été fondée.


Documents numérisés ou transcrits

  1. Baptême de Henriette Ursule Céré à Saint Antoine de Padoue de Longueuil (20 août 1804)





  2. Extrait du recensement de 1842 de Henriette Ursule Céré à Longueuil





  3. Extrait du recensement de 1851 de Henriette Ursule Céré avec des consoeurs dans la paroisse de Saint Antoine de Padoue de Longueuil





  4. Extrait du recensement de 1861 de Henriette Ursule Céré avec des consoeurs dans la paroisse de Saint Antoine de Padoue de Longueuil





  5. Sépulture de Marie Henriette Ursule Céré à Saint Antoine de Padoue de Longueuil (13 janvier 1885)










Jacques Beaulieu
jacqbeau@canardscanins.ca
Révisé le 5 février 2015
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