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M. St-Pierre, avocat d'Amanda Brasfort, obtient sa mise en liberté
(mardi 10 janvier 1882, page 2
Libération. - Son Honneur le lieutenant-gouverneur vient de
remettre en liberté Amanda Brasfort qui avait été condamnée
par le Recorder à cinq années de détention à la prison de réforme
du Bon Pasteur au mois d'août dernier. Sa requête soutenue d'affidavits,
présentée en sa faveur par ses avocats, messieurs Saint-Pierre et Scallon,
alléguait entre autres raisons, que cette jeune fille avait été
condamnée presque sans forme de procès, sans avoir été mise en état
d'arrestation, à cinq heures de l'après-midi, à une heure où il n'y a pas
de une personne dans la Cour du Recorder et en présence du greffier
et du chef de police seulement, sans prévenir ni ses parents, ni ses
amis, sans lui donner une minute pour obtenir les services d'un avocat.
Cette procédure n'a pas rencontré l'approbation du lieutenant-gouverneur
qui vient, en se servant de la prérogative que lui donne la loi, de faire
remettre cette jeune fille en liberté.
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M. St-Pierre, avocat d'Émile Durand, obtient sa mise en liberté
(mardi 10 janvier 1882, page 3)
Capias annulé. - M. le juge Johnson a annulé aujourd'hui le bref
de capias émis à la demande de M. Hilario Maury contre M. Émile
Durand, et ce dernier a été remis en liberté.
MM. Saint-Pierre et Scallon étaient les avocats de M. Durand.
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M. St-Pierre accompagne Louis Fréchette à Holyoke, Mass pour un banquet
- mardi 31 janvier 1882, page 2
Les Canadiens-Français de Hollyoke, Massachusetts, offriront, ce soir,
un banquet à M. Louis Fréchette. L'organisation promet une véritable
fête nationale. Nos compatriotes de Holyoke veulent rendre un hommage
mérité au poète-lauréat de l'Académie française.
Plusieurs de nos concitoyens sont partis de Montréal, hier soir, en
compagnie de M. Fréchette. Ces concitoyens sont M. le juge Dugas,
M. J. E. Robidoux, M. H. C. St-Pierre, M. I. Durocher.
- jeudi 2 février 1882, page 3
Le banquet Fréchette.
Holyoke (Mass) - Le banquet offert, hier soir, par les citoyens de
Holyoke, à M. Louis Fréchette a eu un véritable succès. Le gouverneur de
l'État, le président du Sénat, plusieurs sénateurs, des juges, le maire
de la ville et un grand nombre de citoyens distingués y assistaient,
ainsi que plusieurs délégués canadiens qui avait tenu à l'honneur
d'accompagner le poète-lauréat. Des discours ont été prononcés par le
gouverneur, par M. Fréchette, M. le juge Dugas, M. St Pierre, ainsi que
par plusieurs autres personnes. La plus grande cordialité n'a cessé de
régner parmi les convives et les canadiens de Holyoke ont lieu d'être
fier de la réception qu'ils ont faite à leur hôte.
- vendredi 3 février 1882, page 2
Le banquet d'Holyoke.
Les canadiens-français de la florissante ville de Holyoke, Mass,
ont offert à M. Fréchette une des plus belles démonstrations qu'il
soit possible d'imaginer. Cent vingt-cinq convives se réunissaient
autour la table somptueusement servie de l'hôtel Windsor, mardi
dernier, et au nombre de ces convives figuraient quelques uns des
hommes politiques les plus éminents de l'état de Massachusetts ainsi
que tous les citoyens les plus distingués de la colonie canadienne.
M. Fréchette était accompagné par l'hon. M. Huntington, le juge Dugas,
J. X. Perrault, J. E. Robidoux et H. C. St-Pierre de Montréal tous
invités par le comité d'organisation. L'hon. M. Mercier, M. J. E.
Lareau, et M. Beaugrand de LA PATRIE qui avaient été invités furent
empêchés d'accompagner M. Fréchette par des circonstances
incontrôlables.
Il était 9 hrs, du soir lorsque l'orchestre
annonça l'arrivée du gouverneur Long dans la salle du banquet. Le menu
ne laissait rien à désirer et aurait fait honneur à nos plus célèbres
cuisiniers... [Suit le menu détaillé du banquet.]
Lorsque le champagne fut servi, le président du banquet
M. Métivier proposa le premier des toasts qui suivirent auxquels
répondirent les convives dont les noms sont indiqués à la suite de
chaque santé.
Au peuple Américain. - Juge Pearson.
Le gouverneur et l'État du Massachusetts. - Le gouverneur
et le président.
Le Canada notre pays natal. -
Hon. Huntington et J. E. Robidoux.
L'hôte du jour. - Louis Fréchette.
L'union éternelle des républiques Américaine et Française. -
J. X. Perrault.
La ville de Holyoke, la Reine du Progrès et de l'Industrie.
- Le maire.
Les Canadiens des États-Unis. - F. Gagnon et M. Lalime.
À nos hôtes Américains. - Sénateur Wood.
À nos hôtes Canadiens. - H. C. St Pierre.
À la presse. - M. Vaillant.
Aux dames. - M. Bonvouloir.
Le plus brillant discours de la soirée fut sans contredit celui de
M. Long gouverneur du Massachusetts, qui pour la première fois
honorait Holyoke de sa présence. Après avoir souhaité la plus cordiale
bienvenue à nos compatriotes au nom de l'état, M. Long se plût à
reconnaître dans les termes les plus élogieux les services rendus par
l'émigration franco-canadienne à l'industrie manufacturière des
États-Unis. Lorsqu'il fit l'histoire des progrès réalisés par l'Union
américaine dans les arts, les sciences et les lettres, sa parole
facile et sympathique s'éleva à la plus haute éloquence.
Au nom du peuple des États-Unis il félicita chaleureusement M. Fréchette
d'avoir obtenu de l'Académie française le couronnement de ses oeuvres,
c'est-à-dire l'affirmation la plus éclatante de la valeur de ses écrits
poëtiques. L'éclat de son succès refletait sur tout notre continent.
Se félicitant des relations cordiales qui existent entre nos deux
pays, M. Long exprima l'espoir que l'avenir les rendrait encore plus
intimes.
Notre ami M. Fréchette fut éloquent comme toujours et ses paroles furent
couvertes d'applaudissements. L'hon. M. Huntington fit aussi un discours
fort remarquable et MM. Robidoux, Perrault, St Pierre, Dugas, Gagnon,
Dubuque répondirent avec beaucoup d'apropos aux diverses santés du
programme.
Les grands journaux américains disent que le banquet offert à M.
Fréchette est la plus belle démonstration de ce genre qui ait encore eu
lieu dans le Massachusetts et que cette date devra compter
dans les annales de l'histoire de l'État.
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H. C. St-Pierre, avocat de personnes accusées du viol de Mme Poitevin
(lundi 6 février 1882, page 3)
L'affaire du viol. - Cinq personnes ont été arrêtées pour viol
sur la personne de Mme Poitevin, à St-Henri. Ce matin, les accusés ont
comparu devant le magistrat de police et l'un d'eux, Geo. Barsalou,
cocher de place, a été honorablement acquitté. Les autres se
nomment respetivement Geo. Larin, Roch Faille, Hormidas Daoust et
Philias Desrosiers. M. St.-Pierre, avocat, est chargé de leur
défense.
On continue à prendre des dépositions dans cette cause.
La preuve est accablante pour les accusés.
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H. C. St-Pierre, au bal du 65e bataillon
(mercredi 8 février 1882, page 2)
H. C. St Pierre et son épouse présents au
Bal du 65e bataillon à l'Assembly hall parmi cinq à six cents
personnes constituant la société d'élite de Montréal.
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Malvina Brazeau, défendue par H. C. St-Pierre, acquittée
(mercredi 8 février 1882, page 3)
Accusation et acquittement. - Ce matin, Malvina Brazeau, jeune
fille à l'air respectable était traduite en cour de police sous
prévention d'avoir volé un anneau d'or, une paire de ciseaux, une paire
de bas, et autres articles au préjudice de M. J. M. Papineau, marchand
de meubles, chez qui elle était en service.
La cause occupa l'attention du tribunal pendant longtemps et on fit
entendre de part et d'autres un grand nombre de témoins. Il faut ajouter
que chaque partie avait un avocat.
Enfin, après beaucoup de discussion, l'accusation fut déclarée non fondée
par la cour, et la jeune fille, honorablement acquittée.
M. DeLorimier occupait pour la poursuite et M. St-Pierre pour la
défense.
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H. C. St-Pierre, au banquet en l'honneur du juge Taschereau, de la cour
suprême
(lundi 13 février 1882, page 3
H. C. St Pierre parmi les principaux convives au
banquet offert à
l'hon. juge Taschereau, de la cour suprême, au "St Lawrence Hall"...
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Henri Contant, défendu par H. C. St-Pierre, acquitté
(samedi 25 février 1882, page 3)
Pas de preuves. - Henri Contant et trois autres personnes accusées d'avoir fait
battre des coqs ont comparu hier devant le magistrat de police et ont été acquittés,
faute de preuves.
M St. Pierre était chargé de leur défence.
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Georges Smith, défendu par H. C. St-Pierre, trouvé coupable
(jeudi 9 mars 1882, page 3)
Georges Smith est traduit à la barre pour subit son procès sous prévention
d'avoir, le 26 janvier 1882, en la cité de Montréal,
volé $127, la propriété de Napoléon Favreau.
Il est trouvé coupable.
M St. Pierre comparait pour l'accusé.
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Joseph Edouard Mooney, défendu par H. C. St-Pierre, trouvé innocent
(vendredi 17 mars 1882, page 3)
Procès pour vol. - Joseph Edouard Mooney a subi son procès hier,
en cour d'assises, pour vol de
$568.75, la propriété de M. Pierre Trudeau, de cette ville.
MM. St-Pierre et Knapp occupaient pour la défense.
Les faits se résument comme suit: L'été dernier, le prisonnier et
M. Trudeau étaient société pour faire
le commerce. Leur établissement ayant été détruit par un incendie,
ils décidèrent de dissoudre la
société et de se partager également les biens. Le montant de deux
polices d'assurance devant aussi
être partagé, ils se rendirent à la banque, où Mooney toucha l'argent
en présence de son associé, mais
refusa de donner à celui-ci la part qui lui était échue. De là,
l'accusation de vol.
L'avocat de la défense fit remarquer à la cour que Trudeau n'avait
jamais eu en sa possession la somme
que l'on prétendait avoir été volée et qu'il fallait nécessairement
prouver le contraire pour
justifier une accusation de vol.
La cour a partagé cette opinion et le prisonnier a été acquitté.
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H. C. St-Pierre, au banquet du Club National
(mercredi 12 avril 1882, page 2)
La jeunesse libérale de Montréal a assisté, hier soir, à l'une
des plus brillantes réunions politiques dont le Windsor a été témoin.
Le succès a été complet, il a dépassé les espérances des organisateurs...
Le nombre des convives s'élevait à plus de 200...
H. C. St Pierre est sur la liste.
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H. C. St-Pierre et le choeur du Gésu
(lundi 8 mai 1882, page 3)
Remerciements A une réunion des membres du choeur du
Gésu, il a été voté des remerciements à MM. A. J. Boucher, F. Boucher, H. St Pierre,
et à Melle Leprohon, sur proposition de MM. Ménard, Chaussé, Auger, Denis,
Laverrière et Coderre, pour avoir contribué au succès du concert de "La fille du
régiment."
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Moïse Desloges, client de H. C. St-Pierre: coupable
(mercredi 7 juin 1882, page 3)
Assaut grave La cour d'assises s'est occupée pendant presque
toute la journée d'hier de la cause de Moïse Desloges, accusé d'assaut grave sur la
personne de Gédéon Poitevin. Nous avons déjà parlé de cette affaire.
Le plaignant avait été assailli, le 20 décembre dernier, par le prisonnier, au
moment où il sortait de l'hôtel Riendeau, à Longueuil. Un coup porté sur l'oeil gauche
lui avait fait perdre l'usage de cet organe.
Malgré tous les efforts de la défense qui était représentée par plusieurs témoins et
par d'excellents avocats, MM. St-Pierre et Préfontaine, le jury déclara l'accusé coupable
d'assaut avec l'intention d'infliger des blessures corporelles graves, mais le
recommanda à la clémence de la cour.
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H. C. St-Pierre et le choeur du Gésu
(jeudi 8 novembre 1882, page 2)
La Toussaint Cette fête a été célébrée avec pompte dans toutes
les églises catholiques de cette ville.
Au Gésu, le choeur, sous la direction de M. Couture, a rendu avec accompagnement
d'orchestre la messe de Pâques du "Fauconnier",
avec MM. Beaudry, Saucier, Lacroix, St Pierre
et Laflamme comme soli. Le Rev. père Hamon a prononcé le sermon de circonstance...
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Pierre Brisebois, accusé du viol de sa fille, client de H. C. St-Pierre
- lundi 13 novembre 1882, page 3
Cour d'Assises
Présidence de l'hon. juge Cross...
Pierre Brisebois, 45 ans, cultivateur, est appelé
à subir son procès pour viol sur sa petite
fille de neuf ans, crime qui a été commis à Ste Anne du Bout de l'Ile.
L'audition des témoins de la poursuite a occupé l'attention de la cour cet avant-midi.
La défense fera entendre ses témoins cette après-midi.
M. Saint-Pierre occupe pour la défense.
- mardi 14 novembre 1882, page 3
Cour d'Assises
À la séance d'hier après-midi, les jurés
dans la cause de Brisebois, accusé de viol, n'ayant pu s'entendre sur un verdict,
ont été enfermés pour la nuit.
Ce matin, le prisonnier a été acquitté.