Extraits de La Patrie
mentionnant Henri CĂ©saire Saint-Pierre
pour les années 1879, 1880 et 1881
placés par ordre chronologique
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Diner en l'honneur de M. Fréchette de jeudi 7 octobre 1880
- vendredi 24 septembre 1880, page 2
H. C. St Pierre sur la liste du comité organisateur
- vendredi 8 octobre 1880, page 2
H. C. St Pierre souscripteur et convive
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Procès de F. X. de Ladurantaye, défendu par H. C. St-Pierre
(mercredi 29 septembre 1880, page 3)
Cour criminelle - Hier après-midi, F. X. de Ladurantaye,
accusé d'avoir recelé une grande quantité de métal volé dans
les ateliers de la "Compagnie de laminoirs de Montréal" a été acquitté.
M. St Pierre Ă©tait son avocat.
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Procès d'Alphonse Vallières, défendu par H. C. St-Pierre
(lundi 4 octobre 1880, page 3)
ASSISES CRIMINELLES
Présidence de l'hon. juge-en-chef Dorion.
Alphonse Vallières, accusé de vol, subit son procès et est acquitté.
M. St Pierre Ă©tait son avocat.
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Procès pour parjure de Didier Léonard, défendu par H. C. St-Pierre
- jeudi 21 octobre 1880, page 3
Parjure. - Didier Léonard subit actuellement son procès aux assises criminelles
pour parjure. Ce procès résulte d'une poursuite concernant la vente d'un piano.
Il parait que devant la cour de police, sur le témoignage de Didier Léonard, son
frère, Stanislas, avait été trouvé coupable de parjure eet renvoyé pour son procès
devant la cour criminelle. Il fut condamné par ce tribunal.
On prétend maintenant que Didier Léonard s'est parjuré et que son frère est innocent du
crime pour lequel il subit maintenant un terme d'emprisonnement.
M. Kerr, avocat de la couronne, a déclaré qu'il allait
mettre au jour une des plus
infâmes conspirations que l'on puisse imaginer.
- vendredi 22 octobre 1880, page 3
ASSISES CRIMINELLES
Présidence de l'hon. juge-en-chef Dorion.
La cause de Didier Léonard accusé de parjure se continue.
M. H. C. St Pierre est l'avocat de la défense.
- samedi 23 octobre 1880, page 3
Acquittement - M. Didier Léonard a été acquitté
de l'accusation de parjure
portée contre lui par Mme Stanislas Léonard. Toute la
preuve dans ce procès tendait Ă
démontrer que M. Léonard était l'objet de poursuites
malicieuses, ce que prouve
d'ailleurs le verdict d'acquittement qui a été rendu
en sa faveur. M. H. C. St Pierre
était l'avocat du défendeur.
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Procès d'Adélina Bélisle, cliente de H. C. St-Pierre
(samedi 29 janvier 1881, page 3)
Adélina Bélisle, domestique, a institué, par
l'entremise de son avocat, M. St Pierre, une action
en dommages contre M. Amiot, son patron, pour fausse
arrestation. Elle avait été accusée de vol d'argent,
mais acquittée, faute de preuve.
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Le banquet du parti libéral au Windsor du mardi 29 mars 1881
pour l'hon. M. Blake
(mercredi 30 mars 1881, page 3)
H. C. St Pierre sur la liste des convives
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Lettre d'Henri CĂ©saire Saint-Pierre concernant
les causes de Clara Lefebvre et d'Exilda Dufresne
(jeudi 4 août 1881, page 3)
COMMUNICATION
M. le RĂ©dacteur,
Votre rapport des causes de Clara Lefebvre et d'Exilda Dufresne est incorrect.
Le Recorder s'appuyant sur la décision rendue par son Honneur M. le juge Monk
dans la cause de Cherel avait condamné ces deux femmes à six mois de prison aux
travaux forcés et à cent piastres d'amende, et en sus à six autres mois d'emprisonnement
aux travaux forcés dans le cas où les cent piastres d'amende
ne seraient pas payées.
Son honneur le juge Ramsay a déclaré que le Recorder avait excédé
sa juridiction en condamnant les déliquantes aux travaux forcés durant leur
emprisonnement de six mois à défaut du paiement de cent piastres. C'est sur ce
point seulement qu'elles ont été libérées.
Je n'ai pas besoin de vous dire que vous avez été mal informé lorsque
vous dites que toutes
les autres personnes qui sont en position de profiter de la mĂŞme erreur du magistrat
ont été élargies. Elle ne peuvent l'être que sur une requête pour
habeas corpus faite à un juge d'une juridiction supérieure.
Veuillez me croire, M. le Rédacteur, Votre serviteur dévoué,
H. C. SAINT-PIERRE
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EnquĂŞte contre M. Larin, client de H. C. St-Pierre
(mercredi, 24 août 1881, page 3)
Le comité d'enquête - Ce comité chargé de s'assurer si les accusations portées
contre M. Larin, clerc du marché St Laurent, étaient vraies, s'est réuni de nouveau,
hier soir, mais comme les témoins de la poursuite étaient absents, il dut ajourner de
nouveau et décida qu'il était inutile de continuer l'enquête. Il fit rapport à l'effet
qu'après avoir tenu deux assemblées et examiné deux témoins, il n'avait rien trouvé dans
la preuve qui put incriminer le clerc du marché et recommandait qu'il fut déclaré
exempt de tout blâme.
M. St Pierre, avocat, défendait M. Larin à l'enquête, et M. Augé représentait la
poursuite.
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Demande d'Habeas Corpus pour CĂ©lina Vandette, cliente de H. C. St-Pierre
(mardi 6 septembre 1881, page 3)
Habeas Corpus. - Célina Vandette, incarcérée par ordre de Son Honneur le
Recorder, comme étant une habituée de maison de désordre, a été libérée ce matin par
Son Honneur le Juge Torrance, en vertu d'un bref d'Habeas Corpus obtenu par son
avocat, M. Saint-Pierre.
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H. C. St-Pierre présent à une fête musicale
(jeudi 29 septembre 1881, page 3)
FĂŞte musicale. - Dimanche dernier au soir, il y avait fĂŞte musicale chez
M. D. Girouard, à sa superbe Villa d'été, à Dorval. M. Girouard ayant fait l'acquisition
du magnifique piano droit Sohmer, qui a obtenu le 1er prix à la récente
exposition, voulut lui donner un baptême musical. On peut se faire une idée de la
délicieuse musique entendue ce soir-là , à Dorval, quand on sura que Melle Gertrude
Franklin, la célèbre cantatrice de Boston, M. Lefebvre, le célèbre saxophoniste,
M. Jehin-Prume, M. Dudley, M. Émery Lavigne, d'Oswego, M. Ernest Lavigne,
M. H. C. St-Pierre et autres s'Ă©taient rendus Ă la fĂŞte. Pas n'est besoin de dire
que les visiteurs sont revenus de Dorval enchantés de la manière princière
dont ils ont été reçus par M. Girouard.
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Acquittement de Pierre Poitras, accusé d'assaut indécent, client de H. C. St-Pierre
(samedi 1er octobre 1881, page 3)
Cour d'assises. - ...
Pierre Poitras, accusé d'assaut indécent sur une fille du nom de Philomène
Thériault, a subi ensuite son procès et a été acquitté.
M. St Pierre comparaissait pour la défense.
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Procès de Joseph Dufresne, accusé de viol, client de H. C. St-Pierre
(lundi 10 octobre 1881, page 3)
Accusation sérieuse. - Le procès de Joseph Dufresne, jeune homme de 18 ans,
accusé de viol sur la personne d'Alexandrine Groulx, a occupé l'attention de la
cour d'assises pendant toute la journée de samedi.
La plaignante, qui est âgée de 15 ans et demeure avec sa mère dans la rue Mignonne,
déclara qu'elle connaissait l'accusé, à qui sa mère avait refusé l'entrée de la maison,
et que le 25 septembre, un dimanche, elle était allée faire une promenade en voiture
avec lui, vers cinq heures de l'après-midi.
Ils s'Ă©taient rendus Ă la Longue-Pointe, puis au Sault-au-RĂ©collet. Sur le chemin
conduisant à cette localité, elle prétendait avoir été outragée par le prisonnier.
Pour la défense, plusieurs témoins furent entendus, entre autres Baptiste Laviolette, 21,
boucher, qui déposa que la plaignante s'était livrée à lui et au prisonnier,
plusieurs fois, et de son plein consentement, le jour et dans les circonstances en
question.
Le jury rendit un verdict d'acquittement, séance ténante, et l'accusé fut remis en
liberté.
M. St-Pierre comparaissait pour la défense.
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M. St-Pierre, avocat de la poursuite contre Henry Prescott
(mardi 20 décembre 1881, page 3)
Accusation. - Henry Prescott, le commis nègre autrefois au service de M.
Gohier, marchand de nouveautés, est accusé par celui-ci d'avoir reçu d'un
client de la maison une somme de $33 et de n'avoir rendu compte que de 25$.
M. St Pierre est l'avocat de la poursuite et M. Mercier, celui de la défense.
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