Convention d'utilisation d'un terrain | |
Convention concernant un terrain entre Henry Paul Payfer et Marie Angélique Brunet, veuve d'Antoine Villeray, rédigée le le 4 juillet 1764 et enregistrée le 31 juillet 1764 devant le notaire L.-J. SouprasPage frontispice de l'enregistrement du 31 juillet 1764 de la convention devant le notaire L.-J. Soupras Sa transcription ligne par ligne: Le 4e juillet 1764 / Convention entre henry paul payfer; et marie angélique Brunet, veuve de antoine Villeray. -------------- Déposé Le 31e juillet 1764 / ----------------------------- M[inu]te Exp[edié]e payé No 206 ______________________ No 206 Page un d'une convention d'utilisation de terrain faite le 4 juillet 1764 rédigée par Henry Paul Payfer Sa transcription ligne par ligne: jai soussigné sertifie avoir fait avec [la] veuve D'antoine villeret, Les accords et co[nventions] qui ensuirent, sçavoir que je donne La jouis[sance] aladite Dame Sa vie Durante D'un petit morce[au de] terrain de cinq perches De large, D'un cot[e du] terrain que jai vendû cy Devant a marie [josephe] proux, De l autre coté a ma terre, et La hau[teur] Dudit terrain prenant au bord De la riviere [et] allant jusqu a La [mots illisibles] La dite proux, me reservant sur la largeur [un] terrain douze pieds de terre et ce qu'il pou[illisible] y avoir sur La hauteur du terrain, Le quelle terrain sera pour y faire un chemin, je luy Livre [illisible] chemin ou Le terrain pour en faire [illisible] le cas si elle y veut avoir [illisible] elle claura sondit chemin, La dite dame clo[turera] son dit terrain sur Les quatre face, je luy [illisible] [illisible] privilege de [illisible] Le Bois [illisible] sera nesesaire pour son utilité pour vû que [illisible] Dit Bois reste sur le dit terrain ou y consomme moyennant que tous Les batiments faits, [illisible] ainsi que Les clautures, et Les meubles clouë, restent a moy, ou âmes ayants cause après La mort de Ladite dame, et si la dite dame voulut aller demeu[rer] ailleurs dans ce cas elle y metra vu Locataire De mon avis et consentement, [mots biffés] Page deux d'une convention d'utilisation de terrain faite le 4 juillet 1764 rédigée par Henry Paul Payfer, suivie d'un texte du notaire Soupras Sa transcription ligne par ligne: et L'argent sera partagé moitiez a la Dame et L'autre moitiez a moy, ou, ames ayant cause ne pourra Ladite Dame vendre faire vendre De La boissons enyvrante sur cedit terrain a petite mezure, sera Loisible a ladite Dame d'avoir Des volailles et autres animeaux pour vû quelle Les marque, et comme Ladite Dame ne scait écrire ny signer, pour cette cause elle aura re- cours a un notaire royal aujourd'huy [illisible] Et De [illisible] pour y marquer et écrire son consen- tement, sous peine de nulité Des present fait et signé a Ste genevieve ce Le quatre juillet mil ----- sept cents soixante quatre. cinq mots rayé --- son nul. // [Signature:] h : p : payfer ----------------------- [Texte rédigé par le notaire Soupras:] Certifié Véritable, Et déposé pour minute a Loüis joseph Soupras notaire Royal de la juridiction Royalle de Montréal Résident a La pointe Claire soussigné, par Marie angélïque Brunet, veuve de feu antoine Villerais, demeurant en La coste et paroisse sainte genneviève de présent a La pointe Claire, En L'Etude du notaire soussigné pour luy En Etre, et a qui il appartiendra [illisible] Dont acte, a elle octroyé, après qu'elle L'a eû certifiée véritable, fait et passé a La ditte pointe claire, En l'Etude dudit notaire, L'an mil sept cents soixante et quatre, Le trente et unième jour du mois de juillet, cinq heures de Matinée, en présence des sieurs Loüis Lecuyer Maitre taïlleur d'habits, et jean Baptiste petit Maitre menuisier, tous deux demeurant au Bourg de La ditte pointe claire, témoins a çe appellés qui ont signés Laditte maria angélique Brunet a déclarée ne sçavoir signer, de çe requis Lecture faitte suivant L'ordonnance. Pour retourner à la famille de Henry Paul André Payfer et de Marie Catherine Éthier, pressez ICI.
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