Mes racines / my roots

Henri Césaire Saint-Pierre


Adéline Albina Lesieur


Louis Émery Beaulieu


Joseph Bélanger


Genevičve Saint-Pierre


Jeanne Beaulieu Casgrain


Simone Aubry Beaulieu


Édouard Trudeau


Rolland Labrosse

Henri Césaire Saint-Pierre comme avocat

Extraits de La Minerve
mentionnant Henri CĂ©saire Saint-Pierre
dans ses activités comme criminaliste
placés par ordre chronologique
pour la période débutant en 1871
jusqu'en 1er terme de 1880 inclus.
_______




1871 et 1872
Rien




1873

  1. Avocat de Jean Baptiste Quesnel pour faux: acquitté
    1. 1er avril 1873, page 2
      COUR CRIMINELLE TERME DE MARS
      Lundi, 31 Mars 1873.

      Présidence de l'Hon. Juge Drummond.

      Jean Baptiste Quesnel est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir, le 24 mars 1871, en la cité de Montréal, forgé une quittance pour la somme de $350.

      L'accusé est défendu par MM. Devlin, Geoffrion et St. Pierre.

      Cette cause est continuée à demain (ce matin) à dix heures.

      Et la cour s'ajourne.

    2. 2 avril 1873, page 2
      COUR CRIMINELLE TERME DE MARS
      Mardi, 1er avril 1873.

      Présidence de l'Hon. Juge Drummond.

      La cause de J. B. Quesnel se continue.

      A cinq heures la Cour s'ajourne.

    3. 3 avril 1873, page 2
      COUR CRIMINELLE TERME DE MARS
      Mercredi, 2 avril 1873.

      Présidence de l'Hon. Juge Drummond.

      La cause de J. B. Quesnel pour faux, se continue...

      A cinq heures la Cour s'ajourne.

    4. 4 avril 1873, page 2
      COUR CRIMINELLE TERME DE MARS
      Jeudi, 3 Avril 1873.

      Présidence de l'Hon. Juge Drummond.

      La cause de Quesnel se termine Ă  4 heures par un verdict d'acquittement.

      A 5 heures la Cour s'ajourne.

    5. 5 avril 1873, page 2
      COUR CRIMINELLE TERME DE MARS
      Vendredi, 4 Avril 1873.

      Présidence de l'Hon. Juge Drummond.

      La couronne ayant entré un Nolle Prosequi sur le second indictement contre J. B. Quesnel; il est en conséquence remis en liberté...

  2. Avocat de Hilaire St. Jean, Narcisse Quintal, Onésime Gariépy et Marguerite Delorme pour enlèvement
    1. 5 avril 1873, page 2
      COUR CRIMINELLE TERME DE MARS
      Vendredi, 4 Avril 1873.

      Présidence de l'Hon. Juge Drummond...

      Hilaire St. Jean, Narcisse Quintal, Onésime Gariépy et Marguerite Delorme sont placés à la barre pour subir leur procès sous prévention d'avoir, le 17 mars 1873, en la Cité de Montréal, enlevé une jeune fille de 15 ans du nom de Joséphine Gibouleau. Cette cause est continuée à demain (ce matin à dix heures).

      M. St Pierre défend les accusés.

      A 5 heures la Cour s'ajourne.

    2. 5 avril 1873, page 3
      Cour Criminelle
      Samedi, 5 avril 1873.

      La cause de St. Jean et autres, pour enlèvement, se termine par un verdict de culpabilité contre Hilaire St. Jean, Onésime Gariépy et Marguerite Délorme, femme Picotte et par un verdict d'acquittement en faveur de Narcisse Quintal.

      Et la Cour s'ajourne Ă  lundi matin, Ă  dix heures.

  3. Avocat de Pierre Nimeger ayant été agressé
    1. 26 septembre 1873, page 3
      COUR CRIMINELLE
      Jeudi, 25 Septembre 1873.

      Présidence de l'Hon. Juge Monk...

      Edward McGarey est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir, le 26 Juin 1873, en la Cité de Montréal, félonieusement blessé un émigrant du nom de Pierre Nimeger.

      Il est trouvé coupable d'assaut grave.

      M. St. Pierre représente le poursuivant et M. McCoy l'accusé...

    2. 18 octobre 1873, page 3
      COUR CRIMINELLE
      Vendredi 17 octobre 1873.

      Présidence de l'Hon. Juge Monk.

      Jugements rendus:

      ...

      Edward McGarey, assaut grave sur la personne d'un immigrant français, trois ans de pénitencier...

  4. Avocat de Joseph Gagnon pour meurtre: trouvé coupable d'assaut grave
    1. 9 octobre 1873, page 3
      COUR CRIMINELLE
      Mercredi, 7 Oct. 1873.

      Présidence de l'Hon. Juge Monk.

      Joseph Gagnon est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir le 23 Juin 1873, en la Cité de Montréal, tué un nommé Robert Miller. Cette cause est continuée à demain (ce matin) à dix heures.

    2. 10 octobre 1873, page 3
      COUR CRIMINELLE
      Jeudi, 9 Oct. 1873.

      Présidence de l'Hon. Juge Monk.

      La cause de Gagnon pour le meurtre de Miller, se termine Ă  6 heures pour un verdict d'assaut grave.

      Et la cour s'ajourne.

    3. 11 octobre 1873, page 3
      COUR CRIMINELLE
      Vendredi, 17 Oct. 1873.

      Présidence de l'Hon. Juge Monk.

      Gagnon, accusé du meurtre de Miller;verdict: assaut grave.

      M. St. Pierre pour l'accusé...

    4. 18 octobre 1873, page 3
      COUR CRIMINELLE
      Vendredi 17 octobre 1873.

      Présidence de l'Hon. Juge Monk.

      Jugements rendus:

      ...

      Joseph Gagnon, assaut-grave, trois ans de pénitencier.

  5. Avocat de Alexandre Côté accusé d'assaut grave: acquitté

    11 octobre 1873, page 3
    COUR CRIMINELLE

    Présidence de l'Hon. Juge Monk.

    ...

    Vendredi, 10 Oct. 1873.

    Alexandre Côté est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir le 21 juin 1873 commis un assaut grave sur le jeune Edouard Murphy, en lui cassant le nez d'un coup de bâton. Il est acquitté.

    M. St. Pierre pour l'accusé.

    Et la cour s'ajourne Ă  lundi matin, Ă  dix heures.

  6. Avocat de la défense dans un affaire de famille: affaire réglée hors Cour
    1. 15 octobre 1873, page 3
      COUR CRIMINELLE
      Mardi, 14 Oct. 1873.

      Présidence de l'Hon. Juge Monk.

      ...

      La cause de M. Louis A. Gareau contre Madame Gareau, les deux fils Gareau et M. A. Vincent, pour conspiration a été remise à aujourd'hui.

      Les avocats de la poursuite ont demander de remettre la cause au prochain terme, mais le juge s'y oppose, vu que la cause est d'une extrême importance pour les défendeurs.

      Elle sera donc instruite demain. Avocats de la poursuite, MM. Kerr, Devlin et Loranger. Avocats de la défense: MM. Mousseau, St Pierre, Jetté et l'Hon. M. Chapleau et Carter conseils.

    2. 16 octobre 1873, page 3
      COUR CRIMINELLE
      Mercredi, 15 Oct. 1873.

      Présidence de l'Hon. Juge Monk.

      ...

      La cause de conspiration contre Mme Gareau et autres occupe ensuite la Cour toute la journée dans l'examen du témoin Charles Gareau.

      Et la Cour s'ajourne.

    3. 17 octobre 1873, page 3
      COUR CRIMINELLE
      Jeudi, 16 Oct. 1873.

      Présidence de l'Hon. Juge Monk.

      Un arrangement ayant été conclu entre les parties dans la cause de conspiration, le procès est discontinué...




1874

  1. Avocat de Jean Baptiste Jarret accusé de bestialité: coupable
    1. 1er octobre 1874, page 3
      COUR CRIMINELLE
      Mercredi, 30 septembre 1874.

      Présidence de l'Hon. Juge Monk.

      ...

      Jean-Baptiste Jarret, est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir le 23 août 1874, en la cité de Montréal, commis le crime de bestialité. Il est trouvé coupable.

      M. St Pierre pour l'accusé...

    2. 20 octobre 1874, page 3
      COUR CRIMINELLE
      Lundi, 19 octobre 1874.

      Présidence de l'Hon. Juge Monk.

      Sur motion de M. Ritchie, C. R., la Cour prononce les sentences suivantes, savoir:

      ...

      Jean Baptiste Jarret, bestialité, 5 ans de pénitencier provincial...

  2. Avocat de Marie Baben accusée de vol: acquittée

    2 octobre 1874, page 3
    COUR CRIMINELLE
    Jeudi, 1er octobre 1874.

    Présidence de l'Hon. Juge Monk.

    ...

    Marie Baben est traduite à la barre pour subir son procès, sous prévention d'avoir, le 2 septembre 1874, en la paroisse de St. Jacques le Mineur, volé quatre poules, la propriété de Thomas Lafontaine. Elle est acquittée.

    M. St Pierre pour l'accusée...

  3. Avocat de Louis Désormiers accusé de vol: acquitté

    2 octobre 1874, page 3
    COUR CRIMINELLE
    Jeudi, 1er octobre 1874.

    Présidence de l'Hon. Juge Monk.

    ...

    Louis Désormiers est traduit à la barre sous prévention d'avoir, le 25 mars 1866 [sic], sur la glace, entre Montréal et Longueuil, de la personne de J. Bte. Fleury, volé la somme de $17; il est acquitté.

    M. St. Pierre pour l'accusé.

    Et la Cour s'ajourne.

  4. Avocat de James Joyce accusé d'assaut meurtrier: trouvé coupable d'assaut simple
    1. 5 octobre 1874, page 3
      COUR CRIMINELLE
      Samedi, 3 octobre 1874.

      Présidence de l'Hon. Juge Monk.

      ...

      James Joyce est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir le 31 juillet 1874, en la Cité de Montréal, agi de complicité avec le nommé Deery dans l'assaut meurtrier commis sur l'homme de police Baignet.

      Lors de l'enquête dans cette cause nous avons publié la dépositiion de Baignet et les témoins entendus hier dans la cause de Deery, ont confirmé cette déposition, et pas moins de neuf témoins ont été entendus qui ont déclaré avoir vu le nommé Deery frapper Baignet sur la tête avec une belle de fer. La preuve fait voir aujourd'hui que Joyce était présent et avait frappé Baignet avec son poing avant qu'il fut frappé par Deery.

      M. St Pierre et Curran comparaissent pour l'accusé, qui est trouvé coupable d'assaut simple.

      Et la Cour s'ajourne.

    2. 20 octobre 1874, page 3
      COUR CRIMINELLE
      Lundi, 19 octobre 1874.

      Présidence de l'Hon. Juge Monk.

      Sur motion de M. Ritchie, C. R., la Cour prononce les sentences suivantes, savoir:

      ...

      James Joyce, assaut, 2 ans de pénitencier...

  5. Avocat de Fred. Anesden: assaut grave seulement

    6 octobre 1874, page 3
    COUR CRIMINELLE
    Lundi, 5 octobre 1874.

    Présidence de l'Hon. Juge Monk.

    ...

    Fred. Anesden, accusé d'avoir attenté aux jours du malheureux nègre Benjamin Hubbard comparait le premier. Il plaide coupable au sixième chef d'accusation porté contre lui, lequel se lit comme suit: Assaut sur la personne de Benjamin Hubbard avec l'intention de lui faire un "mal corporel grave." Il est acquitté sur les autres chefs d'accusation...

    M. H C St.Pierre occupait pour la défense dans les causes de Austen...

  6. Avocat de John Murray, Dan McKenzie et Stephen Cooney: accusés d'assaut avec intention de meurtre: assaut simple
    1. 6 octobre 1874, page 3
      COUR CRIMINELLE
      Lundi, 5 octobre 1874.

      Présidence de l'Hon. Juge Monk.

      ...

      John Murray et Dan McKenzie, accusés de complicité dans l'"assaut avec intention de meurtre" sur l'homme de police Baignet, plaident non-coupables à l'indictement tel que préparé, et offrent un plaidoyer de "coupable d'assaut simple." Le plaidoyer est accepté.

      Stephen Cooney, aussi accusé de complicité dans la même affaire est acquuitté.

      M. H C St.Pierre occupait pour la défense dans les causes de Austen, Murray, McKenzie et Cooney...

    2. 20 octobre 1874, page 3
      COUR CRIMINELLE
      Lundi, 19 octobre 1874.

      Présidence de l'Hon. Juge Monk.

      Sur motion de M. Ritchie, C. R., la Cour prononce les sentences suivantes, savoir:

      ...

      John Murray, assaut, 2 ans de pénitencier...

  7. Avocat de Joseph Cardinal accusé de vol: acquitté

    9 octobre 1874, page 3
    COUR CRIMINELLE
    Jeudi 8 octobre 1874.

    Présidence de l'Hon. Juge Monk.

    ...

    Joseph Cardinal est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir le 6 juin 1874, en la paroisse de Lachine, volé un plançon en chêne propriété de Thomas A. Dawes.

    Il est acquitté.

    M St. Pierre pour l'accusé...




1875

  1. Avocat de Moïse Leroux accusé de vol: acquitté

    3 avril 1875, page 3
    COUR CRIMINELLE
    Vendredi 2 avril 1875.

    Présents: L'Hon. Juge en Chef Dorion et l'Hon. Juge Sanborn.

    ...

    Moïse Leroux subit son procès sous prévention d'avoir le 2? décembre 1873, en la paroisse de St Polycarpe, obtenu de Duncan McIntosh, une jument sous de faux prétextes. M. St. Pierre représente l'accusé.

  2. Avocat de Cyrille François Pothier accusé de meurtre: trouvé coupable d'homicide involontaire
    1. 15 avril 1875, page 3
      COUR CRIMINELLE LA REINE VS POTHIER

      La Cour s'ouvre à 10½ heures.

      Présents: Son Honneur le Juge en chef Dorion et Son Honneur le Juge Sanborn.

      L'hon. Gedeon Ouimet, C. R., et M. Ritchie, C.R., représentent la Couronne.

      Après l'appel des Petits Jurés, Cyrille François Pothier, accusé d'avoir commis un meurtre sur la personne d'un nommé Verhung, le 29 Mars dernier, est amené à la barre.

      Après la lecture de l'acte d'accusation, l'Hon. M. Ouimet explique aux jurés les circonstances qui ont précédé le meurtre.

      Le Coroner Jones, étant assermenté, dépose qu'il a lui-même tenu l'enquête sur le corps de Jacques Verhung, le 5 avril courant, et il produit à la Cour les témoignages donnés dans cette occasion.

      William Kerr, journalier, comparait comme témoin - Il connait le prisonnier; il a pensionné chez lui durant environ 3 semaines. Il a aussi connu le prisonnier durant la même période. Le 29 mars dernier, le témoin pensionnait chez Pothier. Ce soir-là, il était à fumer la pipe avec le défunt, qui lui a dit: "Montons dans ma chambre, pour fumer." Ce qui fut fait. Après 4 ou 5 minutes, le défunt est descendu dans la cuisine [?] et est ensuite entré dans une chambre où se trouvait une femme qui engagea la conversation avec le défunt; mais comme il parlait en français, il [?]n'a rien compris. Il y avait dans cette chambre deux hommes, une fille de 16 ans et un petit garçon.

      La conversation qui avait lieu entre le défunt, la femme et le prisonnier, se faisait avec calme, mais le prisonnier paraissait mécontent. Le défunt est allé ensuite dans un appartement qui sert de cuisine en été, et là il s'est rencontré avec la femme du prisonnier.

      Le défunt est ensuite sorti de cet appartement, tenant un chandelier dans sa main. En sortant il a rencontré le prisonnier, qui a voulu s'emparer du chandelier; mais le défunt s'y est opposé. La femme du prisonnier est intervenue et s'est placée entre les deux pour les pacifier. Le défunt et le prisonnier se sont rendus ensuite dans le passage. La chandelle a alors été éteinte. Il n'y avait pas d'autre lumière dans le passage. Le témoin a pris une allumette pour voir ce qui se passait. Il entendit frapper et un choc lui a fait croire que quelqu'un était tombé.Il a frotté son allumettre sur le mur; mais il l'a éteinte immédiatement ensuite pour empêcher l'assaillant de voir où diriger ses coups; s'il a bien compris, une femme s'efforçait d'arrêter l'assaillant. Il entendit ensuite du bruit dans la cuisine. Quelqu'un fut frappé, mais il ne sait pas qui. Lorsque le témoin est arrivé à la porte de la cuisine, quelqu'un voulut en sortir. Le prisonnier tenait une bouteille à la main et enjoignait au défunt de sortir de la maison. Les combattants étaient alors dans le passage. Le témoin conseilla au défunt de sortir, parce que le prisonnier tenait une bouteille dans sa main et pourrait le tuer. Le défunt sortit et une bouteille fut lancée par une personne qui se tenait dans l'intérieur de la cuisine. La bouteille se cassa. Le témoin est sorti et a vu le défunt sur la rue à quelques pas de la maison, ayant la tête penchée sur l'épaule.

      Il entendit un bruit qui ressemblait à celui que le sang fait en coulant d'une large blessure. Il dit au défunt d'entrer dans une maison voisine pour voir s'il était blessé. Les voisins n'ont pas voulu les admettre dans leur maison. Il a alors dit au défunt de se rendre chez un médecin. Ayant appris l'endroit où demeure M. le Dr. Mount, ils se rendirent chez ce dernier, qui ordonna de conduire le défunt à l'Hôpital Général. Lorsque le témoin a entendu les coups qui ont été frappés dans le maison du prisonnier, il pouvait être sept heures du soir. Il ne sait pas si le prisonnier vivait ou non en bonne intelligence avec le défunt.

      Le témoin a changé de pension le même soir.

      Le grand connétable Bissonnette produit à la Cour le chandelier qui lui a été remis le 30 de mars dernier par le sergent Bouchard.

      Le témoin examine le chandelier et déclare que ce chandelier ressemble à celui que le prisonnier tenait à la main le soir du meurtre.

      Le défunt et le prisonnier n'avaient pas pris de boisson, lorsque les coups ont été donnés. Le défunt n'a bu qu'un demi verre de bière après le souper.

      ...

    2. 19 avril 1875, page 3
      COUR CRIMINELLE
      Vendredi 16 avril 1875.

      Présents: L'Hon. Juge en Chef Dorion et l'Hon. Juge Sanborn.

      Après l'audition de deux témoins canadiens pour prouver que le témoin Kerr n'avait pas dit la vérité, lorsqu'il prétendait qu'une bouteille lancée de l'intérieur de la salle à diner de Poitier avait pu frapper le défunt au moment où il sortait par la porte qui donne sur la rue Ste. Marie, et après le témoignage du conseiller Desmarteau, quant au caractère du prisonnier qu'il dit être excellent, M. St. Pierre commença son adresse au jury en faveur du prisonnier.

    3. 27 avril 1875, page 3
      COUR CRIMINELLE
      Lundi, 26 avril, 1875.

      La Cour s'ouvre Ă  10 heures et trente cinq minutes.

      Présents: L'Hon. Juge en Chef Dorion et l'Hon. Juge Sanborn...

      Sur motion de M. Ritchie, la Cour prononce les sentences suivantes:...

      Cyrille-François Pothier, homicide, trois ans au Pénitencier de St. Vincent de Paul...

  3. Avocat de MoĂŻse Leroux
    1. 28 septembre 1875, page 2
      Cour du Banc de la Reine
      Lundi, 27 Septembre 1875
      3ME JOUR

      La Cour s'ouvre à dix heures, sous la présidence de l'Hon. Juge Ramsey...

      M. St. Pierre, représentant la poursuite privée dans l'affaire de Leroux, vs. Prévost, McIntosh et al, demande que cette cause soit remise, les témoins de la poursuite n'étant pas tous présents.

      M. Chapleau, avocat de la défense, s'oppose à cette motion.

      L'Hon. Juge dit que la cause a été fixée pour le premier jour du terme, et que les témoins devraient être gtous présents.

      M. Chapleau consent à ce que la cause soit renvoyée à demain, si la Couronne n'est pas prête à procéder, mais il s'oppose à tout nouveau délai...

    2. 29 septembre 1875, page 2
      Cour du Banc de la Reine
      QUATRIEME JOUR
      Mardi, 28 Septembre 1875

      Présidence de l'Hon. Juge Ramsey.

  4. Avocat de John Charles O'Leary

    9 octobre 1875, page 3
    Cour du Banc de la Reine
    13ME JOUR
    Vendredi, le 8 Octobre 1875

    La Cour s'ouvre Ă  dix heures et quart; l'Hon. Juge Ramsey est sur le banc...

    John Charles O'Leary, accusé de détournement de fonds, est amené à la barre. Le prisonnier est déclaré "non-coupable."

    M. St. Pierre plaide pour l'accusé.

    John Charles O'Leary comparait de nouveau à la barre, encore sous l'accusation de détournement de fonds.

    Le prisonnier est encore déclaré "non coupable" de cette accusation.

    M. St. Pierre plaide pour l'accusé...

  5. Avocat de Thomas Webb

    12 octobre 1875, page 3
    Cour du Banc de la Reine
    16E JOUR
    Mardi, le 12 Octobre 1875

    La Cour s'ouvre à neuf heures et demie sous la présidence de l'Hon. Juge T. K. Ramsay. L'Hon. Juge Sanborn est aussi sur le banc.

    ...

    Thomas Webb, est traduit devant la Cour sous accusation d'avoir volé une quantité considérable de marchandises.

    MM. St. Pierre et Kerr défendent le prisonnier.




1876

  1. Avocat de Noël Gintasse accusé de fraude: acquitté

    1er avril 1876, page 3
    Cour Criminelle
    Vendredi 31 mars 1876.

    Présents: les Honorables juges Monk et Sanborn.

    ...

    Noël Gintasse est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir, le 22 juillet 1875, en la cité de Montréal, forgé le nom de Frédéric Grégoire sur le dis d'un billet promissoire avec intention de fraude; il est acquitté.

    M. St. Pierre représente l'accusé...

  2. Avocat de François Beauvais accusé de vol: acquitté

    1er avril 1876, page 3
    Cour Criminelle
    Vendredi 31 mars 1876.

    Présents: les Honorables juges Monk et Sanborn.

    ...

    François Beauvais, un sauvage de Caughnawaga, est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir, le 14 février 1876, au village de Caughnawaga, volé une somme de $60, la propriété d'un autre sauvage; il est acquitté.

    M. St. Pierre représente l'accusé.

  3. Avocat de Pierre Calcat accusé de meurtre: acquitté

    12 avril 1876, page 3
    Cour Criminelle
    Mardi 11 Avril, 1876.

    Présents: Les Honorables juges Monk et Sanborn.

    ...

    Pierre Calcat est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir, le 14 novembre 1875, en la cité de Montréal, tué un nommé FGrancis McHugh.

    Il est acquitté.

    M. St. Pierre représente l'accusé...

  4. Avocat pour les petits jurés!

    21 avril 1876, page 3
    Cour du Banc de la Reine
    SEANCE DE L'AVANT-MIDI
    Jeudi, le 20 avril 1876.

    La Cour s'ouvre Ă  10 heures

    Les honorables juges Monk et Sanborn sont sur le banc.

    MM. Ritchie, C.R., et Mousseau, C.R., représentent la Couronne.

    M. H. St Pierre, avocat, demande que les petits jurés soient renvoyés, lorsque la liste des causes de la Couronne sera épuisée. M. St. Pierre dit que c'est la saison des affaires et que les petits jurés désirent retourner chez eux.

    L'Honorable juge Monk demande si c'est réellement le temps des affaires.

    M. St Pierre: Ils le disent.

    L'Hon. juge Monk: En ce qui concerne les poursuites, les petis jurés sont entièrement entre les mains de la Couronne, et la Cour n'est pas disposée à prendre de responsabilité dans cette affaire. Quant aux poursuites privées, c'est une affaire dans laquelle la Cour n'est pas en état d'intervenir.

    M. St. Pierre: Les petits jurés désirent seulement savoir s'ils seront renvoyés lorsque la liste des causes de la Couronne sera épuisée.

    L'Hon. juge Monk: C'est une chose bien difficile à dire; la Cour sera heureuse quand le terme sera fini, non seulement pour les jurés, mais aussi pour les juges...

  5. Avocat de Léon Galarneau accusé d'avoir mis le feu à sa maison: acquitté

    21 avril 1876, page 3
    Cour du Banc de la Reine
    SEANCE DE L'APRES-MIDI
    Jeudi, le 20 avril 1876.

    La Cour s'ouvre Ă  2 heures et trois-quarts.

    Léon Galarneau est traduit à la barre pour subir son procès. Il est accusé d'avoir, le 10 septembre 1875, mis le feu à sa maison.

    Guillaume Boce est interrogé par M. Mousseau, avocat de la Couronne. Je connais le prisonnier à la barre, dit-il. J'ai pensionné chez lui depuis juillet jusqu'au 28 août. J'ai travaillé pour Galarneau et Holmes, son associé, sur la petite rue Mathieu. Beaudouin et Valois ont aussi construit des maisons dans cette rue.

    Depuis le 28 août jusqu'au 5 septembre, j'ai été en pension chez des Italiens de la rue Lagauchetière.

    Le 5 septembre, je suis passé chez Galarneau pour lui demander l'argent qu'il me devait. Il m'a alors promis de l'argent pour aller mettre le feu dans trois maisons. Il m'a offert 60$. Il m'a dit qu'il me paierait après qu'il aurait retiré son argent de l'assurance. Je lui ai dit que je n'avais pas envie de faire une telle chose. Je suis sorti de là vers 6 heures du soir, et je suis monté au Mile-End. Je suis tombé malade.

    Je n'ai pas eu connaissance du feu.

    Depuis que le feu a eu lieu, j'ai revu Galarneau. Je lui ai demandé l'argent qu'il me devait. Il m'a dit qu'il n'avait pas d'argent pour me payer.

    Il ne m'a pas parlé de l'incendie de sa maison.

    Transquestionné par M. H. St. Pierre, avocat de la défense:

    Je suis Italien. Je suis dans le pays depuis le 22 avril 1875. Je suis menuisiser. J'ai été employé pendant quelques temps par Galarneau et son associé. Quand je suis sorti de là, il me devait $9; son associé, Holmes, me devait $22. J'ai demandé mon argent à Galarneau.

    C'est le 5 septembre, un dimanche, qu'il m'a demandé de mettre le feu à sa maison.

    Je n'ai jamais dit, avant le feu, que si Galarneau ne me payait pas, il se souviendrait de moi; j'ai dit cela après le feu. Je n'ai pas dit au beau-frère de Galarneau que si j'avais pensé que ma dénonciation ne me rapporterait pas plus d'argent, je ne l'aurais pas faite.

    Après avoir fait ma dénonciation, je n'ai dit à personne que je retirerais ma plainte, si l'on voulait me payer un certain montant.

    Martin Boce rend un témoignage de peu d'importance.

    Mme Lapointe: Je connais le prisonnier depuis un an. Vers le 10 octobre je demeurais à côté de chez le prisonnier. Quand j'ai vu le feu, je me suis levée. J'ai vu le prisonnier à la barre. Il était chez lui. Il était avec sa femme et sa belle-mère. Il était sur sa galerie.

    J'ai demandé qui avait sorti dans la nuit. Il m'a répondu que c'était lui; il était allé chercher sa belle-mère pour sa femme qui était malade. J'avais entendu sortir quelqu'un dans la nuit, et c'est pour cela que je lui a fait cette question. La femme du prisonnier était malade.

    Par M. St. Pierre:

    Je ne sais pas qui m'a éveillée. Le feu se trouvait à quatre ou cinq rues de chez nous. Je l'ai vu s'habiller sur la galerie pour aller au feu. Il était avec un autre homme. Madame Galarneau était certainement malade; et c'est pour cela que son mari a été chercher sa mère.

    Ce sont les seuls témoins interrogés.

    Les avocats ne font pas de plaidoyers et le jury rend un verdict de "non coupable."

    Galarneau est en outre acquitté sur trois actes d'accusations analogues.

    M. St. Pierre est l'avocat de la défense dans ces trois dernières causes.

    Le procès de Galarneau ferme la liste des causes de la Couronne.

    La Cour s'ajourne Ă  [rien] heures et demie jusqu'Ă  10 heures demain.

  6. Avocat de James Jennings accusé de viol: acquitté
    1. 13 octobre 1876, page 3
      Cour du Banc de la Reine
      Jeudi, 12 octobre 1876.

      Présidence de l'Hon. Juge-en-chef Dorion.

      ...

      James Jennings est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir, le 3 juin 1876, en la cité de Montréal, violé une femme du nom de Suzan McCloskey. Cette cause est continuée demain.

      MM. Kerr et St. Pierre représentent l'accusé.

      A 6 heures la Cour s'ajourne.

    2. 14 octobre 1876, page 3
      Cour du Banc de la Reine
      Vendredi, 13 octobre 1876.

      Présidence de Son Honneur le Juge en Chef Dorion.

      La cause de James Jennings se termine à 6½ heures par un verdict d'acquittement.

      Le même Jury est assermenté pour acquitter James Livock accusé de viol sur la même personne.

      A 7 heures la Cour s'ajourne.

  7. Avocat de Justinien Bélanger accusé de fraude: acquitté

    18 octobre 1876, page 3
    Cour du Banc de la Reine
    Mardi, 17 octobre 1876.

    Présent: l'Hon. Juge Ramsay.

    ...

    Justinien Bélanger subit son procès sous prévention d'avoir, le 12 juillet 1875, en la ville de Montréal, obtenu la somme de $2,000 de MM. J. O. et R. Turgeon, sous de faux prétextes, avec l'intention de frauder.

    Il est acquitté.

    M. Carter représente la poursuite et M. St. Pierre la défense.

  8. Avocat de George Berger accusé de conspiration: acquitté
    1. 19 octobre 1876, page 3
      Cour Criminelle
      Mercredi, 18 octobre 1876.

      Présidence de l'Hon. Juge Ramsay.

      ...

      George Berger, accusé conjointement avec Emile G Mellor, de conspiration dans le but de frauder ses créanciers, est traduit à la barre pouor subir son procès.

      MM. Carter et Ritchie représente la poursuite et MM. McMaster et St. Pierre la défense.

      Cette cause est continuée à demain à 10 heures.

      A 5½ hrs, la Cour s'ajourne.

    2. 20 octobre 1876, page 3
      Cour Criminelle
      Jeudi, 19 octobre 1876.

      Présidence de l'Honorable Juge Ramsay.

      La cause de George Berger a occupé la Cour toute la journée; elle est continuée à demain (ce matin. à 10 heures).

    3. 21 octobre 1876, page 3
      Cour Criminelle
      Vendredi, 20 octobre 1876.

      Présidence de l'Honorable Juge Ramsay.

      La Cour a été occupée toute la journée avec la cause de George Berger.

      Cette cause est continuée.

    4. 23 octobre 1876, page 3
      Cour du Banc de la Reine
      Samedi, 21 octobre 1876.

      Présidence de l'hon. Juge Ramsay.

      La cause de George Berger se termine à 10½ hrs p m par un verdict de culpabilité...

    5. 28 octobre 1876, page 3
      Cour Criminelle
      Vendredi, 26 octobre 1876.

      Présidence de l'Hon. Juge Ramsay.

      ...

      George Berger, convaincu de conspiration dans le but de frauder, est condamnée à 4 mois de prison...




1877

  1. Avocat de Louis Landry accusé de détournement de fond: acquitté

    31 mars 1877, page 3
    Cour Criminelle
    Jeudi, 29 Mars 1877.

    Présidence de l'Honorable Juge Ramsay.

    ...

    Louis Landry est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir le 14 janvier 1877, en la cité de Montréal, détourné la somme de $1.25, la propriété de Adolphe Labelle. Il est acquitté.

    M. St. Pierre comparait pour l'accusé.

  2. Avocat de Arthur Montpetit accusé d'avoir mis le feu

    13 avril 1877, page 2
    Cour Criminelle
    Jeudi, 12 avril 1877.

    Présidence de l'Honorable Juge Ramsay.

    ...

    Arthur Montpetit est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir le 25 août 1876, mis le feu à une maison la propriété de Gédéon Montpetit de St Joseph de Soulanges.

    M. Geoffrion représente la poursuite et M. St. Pierre l'accusé...

  3. Avocat contre Dosithée Allard accusé d'avoir mis le feu
    1. 20 avril 1877, page 2
      Cour Criminelle
      Jeudi, 19 avril 1877.

      Présidence de l'Honorable Juge Ramsay.

      ...

      Dosithée Allard est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir, le 4 décembre 1876, en la paroisse de la Pointe Claire, mis le feu à un moulin lui appartenant avec l'intention de frauder une compagnie d'assurance.

      M. St. Pierre représente la poursuite et MM. Monk et Thibault, la défense.

    2. 21 avril 1877, page 3
      Cour Criminelle
      Vendredi, 20 avril 1877.

      Présidence de l'Honorable Juge Ramsay.

      La cause de Dosithée Allard pour l'incendie de son moulin se continue...

    3. 12 mai 1877, page 3
      Cour Criminelle
      Samedi, 12 mai 1877.

      Présidence de l'Honorable Juge Ramsay.

      ...

      Dosithée Allard, incendiat, 5 ans de pénitencier...

  4. Avocat contre Pierre Rochon accusé de tentative de viol
    1. 23 avril 1877, page 2
      Cour Criminelle
      Lundi, 23 avril 1877.

      Présidence de l'Honorable Juge Ramsay.

      ...

      Pierre Rochon est traduit à la barre pour subir son [procès sous] prévention d'avoir, en la cité de Montréal, assailli une fille du nom d'Adélaïde Lavoie, avec intention de viol.

      M. St Pierre représente la poursuite et MM. Chs. Ouimet et Cayley la défense.

    2. 24 avril 1877, page 2
      Cour Criminelle
      Mardi, 24 avril 1877.

      Le jury a rendu un verdict de culpabilité contre Rochon, accusé d'assaut indécent.

      St Onge, le complice du précédent, a plaidé coupable.

    3. 12 mai 1877, page 3
      Cour Criminelle
      Samedi, 12 mai 1877.

      Présidence de l'Honorable Juge Ramsay.

      ...

      François St. Onge, tentative de viol, 3 ans de pénitencier.

      Pierre Rochon, tentative de viol, 3 ans de pénitencier...

  5. Avocat contre Hugh Alexander Bain accusé de parjure
    1. 27 avril 1877, page 2
      Cour Criminelle
      Jeudi, 26 avril 1877.

      Présidence de l'Honorable Juge Ramsay.

      ...

      Hugh Alexander Bain subit son procès sous accusation de parjure dans la faillite de Thomas Riddle et Cie le 27 octobre dernier.

      MM. McMaster et St. Pierre comparaissent pour la poursuite, et MM. Carter, Paganuelo et Archibald pour la défense.

      Cette cause est continuée à demain (ce matin) à 10 heures.

    2. 8 mai 1877, page 2
      Cour Criminelle
      lundi, 7 mai 1877.

      Présents: l'hon. Juge en Chef Dorion et les hons. Juges Ramsay et Sanborn.

      La Cour a été occupée toute la journée sur une motion pour un nouveau procès dans la cause de Hugh Alexander Bain sur conviction de parjure.

  6. Avocat de Julienne Fortier, Denis Auclaire, Olivine Auclaire et Olivier Bériau accusé de subordination de parjure
    1. 2 mai 1877, page 2
      Cour Criminelle
      Mardi, 1er mai 1877.

      Présidence de l'Honorable Juge Ramsay.

      Julienne Fortier, Denis Auclaire, Olivine Auclaire et Olivier Bériau sont traduits à la barre pour subir leur procès sur une accusation de subordination de parjure.

      M. Mousseau, C.R., représente la Couronne et M. St. Pierre l'accusé.

      Julienne Fortier (femme Auclaire) est trouvé coupable et les autres autres accusés sont acquittés.

      A 6½ heures la Cour s'ajourne.

    2. 12 mai 1877, page 3
      Cour Criminelle
      Samedi, 12 mai 1877.

      Présidence de l'Honorable Juge Ramsay.

      ...

      Julienne Fortier, subordination de parjure, 6 mois de prison commune et $100 d'amende...

  7. Avocat de Jean Baptiste Belisle accusé de tentative de meurtre

    6 octobre 1877, page 3
    Cour Criminelle
    Vendredi, 5 octobre 1877.

    Présents: l'Hon. juge en chef Dorion et l'Hon. juge Cross.

    Jean Baptiste Belisle est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir, le 23 septembre 1877, en la cité de Montréal, essayé de tuer sa femme, Marguerite Payment, en la frappant à la tête avec une hache.

    Il est trouvé coupable d'assaut simple.

    A la demande de l'hon. juge en chef, M. St. Pierre prend la défense de l'accusé.

    Cette cause a occupé la Cour toute la journée, et elle s'ajourne à six heures.

  8. Avocat contre Reuben et Isaac Goldstein accusé de mettre le feu
    1. 9 octobre 1877, page 2
      Cour Criminelle
      Lundi, 8 octobre 1877.

      Présents: L'Hon. juge en chef Dorion et l'Hon. juge Cross.

      Reuben Goldstein et Isaac Goldstein sont traduits à la barre pour subir leur procès sous prévention d'avoir, le 3 juin 1877, en la cité de Montréal, mis le feu à une maison appartenant à la succession Badeau.

      M. St. Pierre représente la poursuite privée et M. Kerr les accusés.

      Cette cause est continuée à demain (ce matin) à dix heures.

    2. 10 octobre 1877, page 2
      Cour Criminelle
      Mardi, 9 octobre 1877.

      Présents: L'Hon. juge en chef Dorion et l'Hon. juge Cross.

      ...

      La cause de Reuben et Isaac Goldstein pour incendiat occupe la Cour le reste de la journée.

      Cette cause se termine par un verdict d'acquittement.




1878

  1. Avocat de Louis Masson accusé de vol: acquitté

    28 mars 1878, page 2
    Cour Criminelle
    Mercredi, 27 mars.

    Présent: L'Hon. juge Monk.

    ...

    Louis Masson est traduit à la barre sous prévention d'avoir, le 12 février 1878, en la cité de Montréal, volé la somme de $22, la propriété de Louis Dufresne. Il est acquitté.

    M. St. Pierre représente l'accusé...

  2. Avocat de Élie Sauvé accusé de voies de fait: coupable

    4 avril 1878, page 2
    Cour Criminelle
    Mercredi, 3 avril 1878.

    Présent: L'Hon. juge Monk.

    Élie Sauvé est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir, le 1er janvier 1878, en la paroisse de Ste. Justine, félonieusement blessé le nommé George Sauvé avec l'intention de lui faire un mal corporel gravé. Il est trouvé coupable.

    M. St. Pierre comparait pour l'accusé...

    Césaire Sauvé accusé conjointement avec son frère Élie Sauvé de la même offense est acquitté.

    Le même jury est assermenté dans le but d'acquitter Anselme Levac, aussi accusé de la même offense.

    A 6 heures la Cour s'ajourne.

  3. Avocat de Edouard Contant accusé du meurtre de Eugène Corbeille: non-coupable

    28 septembre 1878, page 2
    Cour Criminelle
    Vendredi, 27 Sept., 1878.

    Présents: les Hons. Juges Ramsey, Cross et Monk.

    ...

    Edouard Contant subit son procès pour meurtre.

    Le prisonnier est accusé d'avoir, le 13 juillet dernier, en la paroisse St. François de Salle, causé la mort à Eugène Corbeille en le frappant à coup de marteau. Cet acte a été commis dans la boutique du prisonnier qui est forgeron de son état, à la suite d'une altercation entre lui et le défunt. La Minerve a publié dans le temps des détails sur cette malheureuse affaire.

    Nous donnons ci-après le témoignage de Magloire Masson, l'un des principaux témoins, Ce témoignage a été corroboré en substance par les autres témoins entendus en cette cause.

    Magloire Masson, forgeron, assermenté. Le 13 juillet, Corbeille est arrivé chez Jasmin, à St. F. de S., disant qu'il aimerait bien à prendre un coup. Jasmin répondit que l'hôtel n'était pas loin. Corbeil dit qu'il avait conq cents qu'il désirait faire battre avec une autre pièce de même valeur. Jasmin a donné cinq cents et Corbeille est parti pour aller chez St. Amour. Contant était assis sur la porte de sa boutique et Mme et Mme St. Amour passant il lui a dit pendant trois fois, dépêchez-vous M de St. Amour, Corbeille s'en va chercher de la boisson, et assez fort pour que j'entends. Corbeil est revenu chez Jasmin avec son whiskey. J'ai pensé que Contant disait cela en riant. L'avant veille ils avaient eu des mots ensemble. Corbeille a pris ces mots au sérieux. Corbeille a dit à Jasmin. "C'est bien curieux, que je ne puis paser dans le chemin sans que Contant m'insulte." Alors Corbeille a dit: "Je 'en vais aller lui fermer la gueule." Corbeille est allé chez Contant, et alors Contant est entré dans sa boutique. J'étais à 30 pieds de la boutique, et voyais dans la botique. Contant est entré sans que Corbeille lui eut parlé. Corbeille était sur le perron et il dit à Contant: "Qu'as-tu à m'insulter; Je m'en vais fermer ta gueule si tu ne la ferme pas." Le prisonnier dit: "C'est pour rire Eugène que je fais cela". "C'est pas pour rire que je viens ici aujourd'hui. Si tu ne fermes pas ta gueule je m'en vais te donner des coups de pieds dans le derrière." Contant répliqua: "Je suis dans ma boutique, je m'occupe bien de toi." Corbeille dit: Viens dans le chemin, je m'en vais t'en donner. Sois pas en peine mon petit Edouard, on se rejoindra bien." Il a reviré pour s'en revenir chez Jasmin. A 4à 5 pieds Contant dit: "Je me s... de toi; je t'ai dans mon derrière." Corbeille a reviré. "Je m'en vais t'en donner" (en sacrant) et a rentré dans la boutique jusqu'à l'enclume de Contant, où Contant se trouvait. Contant lui a donné un coup de marteau et Corbeille a culbuté par-dessus l'enclume. Je l'ai vu frapper avec un marteau en fer de 2½ livres. Contant était en dedans. Corbeil était en manche de chemises, il avait son chapeau. Contant n'a pas remué. Je suis entré et j'ai vu Corbeille qui baignait dans son sang. Je suis entré avec David Bastien. Il est revenu un peu mais avait une jambe et un bras paralysés. J'ai observé une plaie sur le côté gauche de la tête. David est allé cherché de l'eau. Le crâne était défoncé, la peau coupée de la grandeur du marteau. Contant a jeté le marteau près de Corbeille. Contant n'avait rien à faire dans le moment. Contant n'a rien dit quand je ramassais Corbeille; puis je suis retourné chez Jasmin. Corbeille était parfti pour aller chez lui trainant une jambe. J'ai été voir Corbeille presque tous les jours; il était au lit; il a vécu douze jours.

    Transquestionné- Corbeille était âgé de 23 à 24 ans; il passait pour fort capable et passait pour aimer à se battre. Il était plus fort que Contant.

    M. H. C. St. Pierre est chargé de la défense du prisonnier.

    Après avoir entendu les témoins et l'argumentation des avocats le jury rend un verdict de non-coupable et le prisonnier est acquitté...

  4. Avocat de Joseph Lafrance pour détournement de fonds: non-coupable

    15 octobre 1878, page 2
    Cour Criminelle
    Lundi, 14 octobre 1878.

    Présent: l'Honorable Juge Ramsey.

    ...

    Joseph Lafrance est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir le 10 janvier 1878, en la cité de Montréal détourné la somme de $5.65 au préjudice de MM. N et A C Larivière, carossiers. Il est acquitté. M. St Pierre comparait pour l'accusé...




1879

  1. Avocat de Alexandre Aquin accusé de vol: coupable
    1. 2 avril 1879, page 2
      Cour Criminelle
      Mardi, 1er avril 1879.

      Présidence de l'Hon. juge en chef Sir A. A. Dorion.

      Alexandre Aquin est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir le 5 janvier 1879, en la paroisse de la Pointe Claire, volé la somme de $14, la propriété de F. X. Montpetit. Il est trouvé coupable.

      M. St. Pierre comparait pour l'accusé.

      A 7ÂĽ heures la cour s'ajourne.

    2. 7 avril 1879, page 2
      Cour Criminelle
      Samedi, 5 avril 1879.

      Présidence de l'Hon. juge-en-chef Sir A. A. Dorion.

      ...

      Sur motion de MM. Archambault et Devlin, la cour prononce les sentences suivantes:...

      Alexandre Aquin, vol, 2 mois de prison commune...

  2. Avocat de Alexandre Aquin accusé de vol: acquitté

    9 avril 1879, page 2
    Cour Criminelle
    Mardi, 8 avril 1879.

    Présidence de l'Hon. Juge en Chef Sir A. A. Dorion.

    ...

    Alexis Normandin est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir, le 31 août 1878, en la cité de Montréal, détourné la somme de $17.50 de son maitre, M. Christian Seybold. Il est acquitté.

    M. St. Pierre comparait pour l'accusé.

  3. Avocat de Edmond Laflamme accusé de parjure: acquitté

    7 mai 1879, page 2
    Cour Criminelle
    Mardi, 6 mai 1879.

    Présidence de l'Hon. Juge-en-Chef Dorion.

    ...

    Edmond Laflamme subit son procès sous accusation de parjure à la poursuite de Médard E. Mercier, huissier.

    M. Doggherty comparait pour Mercier et M. St. Pierre comparait pour l'accusé.

    Il est acquitté...

  4. Avocat de Louis Barrette accusé de vol: acquitté

    30 septembe 1879, page 2
    ASSISES CRIMINELLES
    SÉANCE DE L'AVANT-MIDI
    29 Sept., 1879.

    Présidence de l'Honorable Juge Monk.

    MM. Archambault, C. R., et Devlin, C. R., représentent la Couronne.

    L'Hon. juge prend le fauteuil Ă  10.25 hrs.

    Après l'appel des membres du petit jury.

    Louis Barrette subit son procès sous l'accusation d'avoir volé plusieurs tonnes de charbon valant $120, la propriété d'Adolphe Pierre Ritchot, le 29 juin dernier.

    M. St. Pierre défend l'accusé.

    Adolphe Pierre Ritchot étant assermenté déclare qu'il est commerçant et manufacturier de cette ville. L'accusé a commencé à être employé par lui vers le 19 janvier dernier. Il a travaillé dans sa manufacture près de quatre mois. Le témoin se servait de charbon pour chauffer ses machines à vapeur. Il prit un autre employé après avoir déchargé l'accusé et son nouveau serviteur lui dit que des vols avaient été commis à son préjudice.

    Le témoin fit alors des recherches et découvrit qu'une quantité de charbon avait disparu. On lui dit même que le prisonnier était le coupable. Le témoin engagea alors deux autres individus et tous trois veillèrent attentivement afin de prendre le voleur sur le fait. Vers la fin du mois de juin ou au commencement du mois de juillet, entre les quatre ou six heures du matin, le témoin vit le prisonnier entrer dans la cour de son établissement avec un panier vide. Une quinzaine de minutes après, le prisonnier sortit avec son panier rempli d'un matériel qui lui parut être du charbon. Une couple de jours plus tard, le prisonnier renouvela ses opérations, et comme la première fois emplit son panier de charbon puis retourna chez lui. Il pouvait y avoir pour 25 ou 30 cents de charbon dans les deux paniers. Le témoin fit alors arrêter le prisonnier. Il n'a jamais eu de conversation avec l'accusé depuis son arrestation.

    Léon Boulé, carriéreur du Côteau St. Louis, dit connaître le prisonnier à la barre. Il fut employé dans le cours du mois de juin avec M. Titchot pour veiller sur sa manufacture. M. Ritchot se plaignait d'être volé. Un matin, vers les 5 heures, le témoin vit l'accusé sortir de la cour de la ma nufacture ayant un panier rempli de matériel qu'il crut être du charbon. Le témoin ignore comemnt le prisonnier s'introduisit dans la manufacture. Il pouvait être à un arpent de distance de l'accusé, lorsque ce dernier sortit de la manufacture. L'accusé entra dans la cour de la manufacture en sautant par-dessus la clôture. Ritchot était près du témoin lorsque le prisonnier sortit de la ma nufacture. Le témoin voulut d'abord arrêter l'accusé mais Ritchot lui dit qu'il valait mieux attendre plus tard afin de mieux prouver sa culpabilité. Le témoin veilla dix à douze nuits.

    Après quelques autres témoignages à charge, M. J. B. Lapierre parait pour la défense et dit être charretier. Il demeure au Côteau St. Louis, à peu près trois arpents de la résidence du prisonnier. Il connait l'accusé depuis plus de 5 ans. Ce dernier a toujours joui d'une excellente réputation. Le témoin ne connait rien touchant le vol de charbon. Il n'a jamais vu l'accusé sortir le matin avec un panier.

    J. B. Vermette, entrepreneur, demeurant au village du CĂ´teau St. Louis, a toujours connu le prisonnier pour ĂŞtre un honnĂŞte homme.

    Elie Prenoveau, connétable du village St. Louis, a toujours entendu dire que le prisonnier était un parfait honnête homme.

    Plusieurs autres témoins témoignent aussi en faveur de l'accusé, qu'ils assurent être un excellent père de famille et un bon citoyen.

    Richard Walker, teneur de livres, demeure au village du Côteau St. Louis depuis près de 17 ans. Il ne croit pas que la femme Gobard ait pu voir que la chaudière ou le panier porté par le prisonnier, était rempli de charbon, de la distance où elle se trouvait de cet homme. Il sait que l'accusé acheta sa provision de charbon dans le cours du mois de juin dernier.

    Anna Barrette, fille du prisonnier, dit qu'il y avait du charbon à la résidence de son père dans ele cours du mois de juin dernier. Elle vit l'accusé sortir plusieurs fois le matin, durant le mois de juin entrer avec du petit bois pour allumer du feu, qu'il portait dans un panier.

    Marie Barrette, seconde fille de l'accusé, corrobore la déposition du témoin précédent. Elle ajoute que son pèdre avait acheté sa provision de charbon dans le cours de l'automne. Durant le mois de mai, il fondait du suif dans sa cour pour son propre compte.

    L'Hon. Juge donne sa charge en faveur de l'accusé, qui est immédiatement acquitté par le jury...




1880

  1. Avocat de James Brennan accusé de recel: acquitté

    1er avril 1880, page 2
    Cour du Banc de la Reine
    ASSISES CRIMINELLES
    Mercredi, 31 mars.

    Présidence de l'Hon. Juge Ramsey.

    ...

    James Brennan est traduit à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir, le 25 décembre 1879, en la cité de Montréal, recelé 300 livres de viande, la propriété de Hormidas Bourque.

    Il est acquitté.

    M. St. Pierre comparait pour l'accusé...

  2. Avocat de Mary Somers accusée de recel

    2 avril 1880, page 2
    Cour du Banc de la Reine
    ASSISES CRIMINELLES
    Mercredi, 1er avril 1880.

    Présidence de l'Honorable Juge Ramsey.

    MM. Mousseau et Davidson, C.R., représentent la Couronne.

    Mary Somers est traduite à la barre pour subir son procès sous prévention d'avoir, le 25 février 1880, en la cité de Montréal, recelé des marchandises volées chez M. Greaves, marchand de la rue Ste. Catherine.

    Les jurés ne se sont pas encore entendus sur leur verdict.

    MM. St. Pierre et Turgeon comparaissent pour l'accusée...

  3. Avocat de Joseph Kerr, John McLave et Joseph E Brownell

    7 avril 1880, page 2
    Cour du Banc de la Reine
    ASSISES CRIMINELLES
    Mardi, 6 avril 1880.

    Présidence de l'Hon. Juge Ramsey.

    ...

    MM. Joseph Kerr, John McLave et Joseph E Brownell subissent leur procès pour nuisance publique, en laissant une cage de traverses de chemin de fer en bois vis-à-vis la propriété de F X Archambault, Ecr, avocat, sur la rivière Ottawa, durant six semaines l'été dernier.

    MM. Prevost et Geoffrion comparaissent pour l'accusation et MM. McMaster et St Pierre pour les défendeurs.

    Cette cause est continuée à demain (ce matin) à 10 heures.

  4. Avocat contre Stanislas Léonard accusé de parjure

    24 avril 1880, page 2
    Cour du Banc de la Reine
    ASSISES CRIMINELLES
    Vendredi, 23 avril 1880.

    Présidence de l'Honorable Juge Ramsey.

    Son Honneur prend le fauteuil Ă  10 heures.

    Dans la cause de Stanislas Léonard, accusé de parfure, Mr H C St Pierre, avocat de la poursuite, fait motion que l'acte d'accusation soit amendé, en y effaçant le nom "David" qui s'y trouve, pour y substituer celui de "Didier."

    Mr N Prevost, avocat du défendeur, s'y oppose.

    Son Honneur le Juge, décide, qu'en vertu de la sec. 70 de la 32e et 33e Vic. chap.29, l'amendement peut être fait; l'on agit donc en conséquence; l'on procède à la preuve, et à 6 heures le Jury rapporte un verdict de coupable.

    La Cour s'ajourne Ă  10 heures aujourd'hui.




Sessions de la Cour Criminelle à Montréal de 1871 à 1880
  1. 29 mars 1871 au 6 avril
  2. 25 septembre 1871 au 7 octobre
  3. 26 mars 1872 au 6 avril
  4. 25 septembre 1872 au 5 octobre
  5. 26 mars 1873 au 11 avril
  6. 25 septembre 1873 au 18 octobre
  7. 26 mars 1874 au 17 avril
  8. 25 septembre 1874 au 20 octobre
  9. 25 mars 1875 au 26 avril
  10. 25 septembre 1875 au 26 octobre
  11. 24 mars 1876 au 29 avril
  12. 26 septembre 1876 au 28 octobre
  13. 26 mars 1877 au 12 mai
  14. 25 septembre 1877 au 26? octobre
  15. 27 mars 1878 au 29? avril
  16. 25 septembre 1878 au 8 novembre
  17. 26 mars 1879 au 12 mai
  18. 25 septembre 1879 au rendu au 1er? novembre
  19. 25 mars 1880 au 26 avril.





Jacques Beaulieu
jacqbeau@canardscanins.ca
Révisé le 19 juillet 2013
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