L'emplacement de sa tombe |
Mes racines / My rootsHenri Césaire Saint-PierreLe mystère concernant l'emplacement de sa tombeHenri Césaire Saint-Pierre fut reçu au cimetière Notre Dame-des-Neiges, Montréal, Québec, Canada, le 11 janvier 1916. Il ne fut pas inhumé sur le champ puisque le sol était gelé. En 1894, à la mort de Louis Adolphe Lesieur, père de Adéline Albina Lesieur, épouse de Henri Césaire Saint-Pierre, la concession 430 de la section O fut achetée pour l'y inhumer. À ce moment, le terrain fut divisé en deux et Henri Césaire devint propriétaire de la section de droite, la concession 430 D. L'épouse de Louis Adolphe Lesieur, Élizabeth Loranger, y rejoignit son mari en 1899 et Adéline Albina Lesieur y fut également enterrée. Au printemps 1916, après le dégel, Henri Césaire Saint-Pierre fut inhumé le 24 avril 1916 dans la concession 430 D de la section O qu'il avait achetée et qui est mitoyenne de celle des Lesieur, la concession 430 G. Fernand Perras, un enfant de trois mois et demi, reçu au cimetière le 12 janvier, fut enterré le 21 avril 1916 dans une petite fosse et non pas dans le terrain de la famille. Cet enfant est inscrit dans le régistre du cimetière comme le fils de Rosa Aganier et Arthur Perras, ébéniste. Les parents n'ont pas eux-mêmes signé le régistre au Cimetière. Le 11 mai 1918, Henri Césaire Saint-Pierre ainsi que Fernand Perras furent exhumés et inhumés ensemble dans la concession 962 de la section H, concession achetée par Charles Ferdinand Meunier en 1888, concession où se trouvaient inhumés à ce moment François-Xavier Perras, Lucien Perras, et deux personnes mariées à des Perras et donc une concession utilisée par cette famille Perras. Remarquons bien que, quoique d'autres Perras ont été inhumés dans cette concession, les père et mère de Fernand Perras indiqués dans le régistre du cimetière sont tous deux dans un autre terrain, la concession 1055 de la section B, avec une fille Adrienne Perras et son mari Lorenzo Sinotte. Remarquons bien qu'en 1916 la famille Perras n'avait pas accepter d'inhumer Fernand dans sa concession, pas plus que la famille Saint-Pierre d'ailleurs. Ce n'est qu'en 1918 que la famille Perras accepta d'accueillir sur son terrain Fernand Perras et Henri Césaire Saint-Pierre, sans lien apparent de parentée avec eux. Les questions suivantes demeurent:
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