Germaine Malépart | |
Germaine Malépart, soeur de Colombe et Marcel MalépartGermaine Malépart, naquit le 7 juillet 1898 à Saint-Vincent-de-Paul. Elle était la fille d'Odilon Malépart et de Adouila Vandandaigue Gadbois. Pour plus sur eux et leur famille, pressez ICI. Germaine fit sa première communion le 11 mai 1908. Elle fit des études à l'Institut Lanctôt, aussi connu comme Lycée Les Hirondelles. Cette institution avait été fondée en 1909 par Hermine Lanctôt. Elle fut donc l'une des plus anciennes de cette institution. Pour plus sur ce lycée montréalais et le bénévolat de sa soeur Colombe pour ce dernier pressez ICI. Germaine gagna plusieurs prix à l'Institut Lanctôt, dont celui d'Excellence durant son cours intermédiaire (1910) et la médaille d'Élocution en 1912. Elle gagna également un autre prix d'Élocution. Pour des vues d'une photo d'elles avec quelques camarades et Hermine Lanctôt, pressez ICI. Germaine débuta ses études de piano à l'âge de sept ans à Montréal avec Arthur Letondal. Elle fit ses débuts en 1915 au Ladies' Musical Club de Montréal. Elle reçut le premier prix de piano de l'Académie de Musique de Québec en juin 1917. Pour des photos de ces différents prix et autres objets, pressez ICI. Germaine fut également boursière du Ladies' Morning Musical Club en 1920. Ces prix lui permirent d'aller habiter Paris avec sa famille pendant cinq ans entre 1918 et 1922 afin d'étudier au Conservatoire de Paris avec Isidor Philipp, Maurice Amour et Roland Broche. Elle donna alors des récitals à Paris aux salles Gaveau et Pleyel. Pour des photos de la maison qu'ils y habitèrent, pressez ICI. Le premier concert que Germaine donna après son retour à Montréal, eut lieu le 21 novembre 1922 au Ritz-Carlton. (Pour plus sur celui-ci, pressez ICI.) Germaine fit plusieurs tournées et donna un grand nombre de concerts durant sa carrière. Des mémentos nous permettent d'identifier certains d'entre eux. Suit une liste non exhaustive de ses nombreux concerts. Germaine donna un concert à Fort Garry le 7 janvier 1924 avec la contralto Stella Boyd (Pour plus sur celui-ci, pressez ICI.) ainsi qu'un au Ritz Carlton le 25 novembre 1924 avec Mary Izard (Pour plus sur celui-ci, pressez ICI.) et un autre au Ritz Carlton le 13 décembre 1926 avec Albert Chamberland, Jean Belland et Eugène Chartier (Pour plus sur celui-ci, pressez ICI.) Elle fut soloiste avec l'Orchestre Symphonique de Montréal le 26 février 1935 sous la direction de J.-J. Gagnier (Pour plus sur celui-ci, pressez ICI.) et le 11 mars 1941 sous la direction de Désiré Defauw (Pour plus sur celui-ci, pressez ICI.). Des mémentos permettent d'identifier quelques autres. Pour ces derniers, pressez ICI. Germaine fut fêtée le 20 août 1933 au Côteau du Lac. (Pour plus sur cet évènement, pressez ICI.). Germaine devint professeur de piano à l'École supérieure de musique d'Outremont (École Vincent d'Indy et forma plusieurs musiciens canadiens. Pour une photo d'elle avec d'autres musiciens (?), pressez ICI. Pour un album de photos d'elle, pressez ICI. Germaine vécut chez ses parents au 274 avenue Hartland jusqu'en 1950, année de la mort de sa mère. Elle est alors dite professeur de piano. Elle disparaît ensuite de l'annuaire Lovell pour ne reparaître qu'en 1955; de 1955 à 1957, elle habite l'appartement 22 du 1120 avenue Bernard Ouest; puis de 1958 à 1961, elle habite l'appartement 28 du 3610 Durocher; elle alors qualifiée de pianiste au Conservatoire de Musique. Après avoir ensuite vécu chez les soeurs rues Sherbrooke et Atwater, elle mourut le 19 avril 1963 et fut inhumée le 22 avril au cimetière Notre Dame des Neiges. Malépart, Germaine. Pianiste, professeure (Saint-Vincent-de-Paul, auj. Laval, près Montréal, 7 juillet 1898 - Montréal, 19 avril 1963). Elle commença à 7 ans l'étude du piano avec Arthur Letondal et fit ses débuts à 13 ans au Ladies' Morning Musical Club, à Montréal. Prix d'Europe (1917) et boursière du club (1920), elle séjourna cinq ans à Paris où elle travailla au Conservatoire avec Isidor Philipp et Maurice Amour (piano) et Roland Broche (harmonie et composition). Elle donna des récitals aux salles Gaveau et Pleyel. De retour à Montréal, elle présenta le 21 novembre 1922 un récital à l'hôtel Ritz-Carlton que La Patrie commenta ainsi : «Mlle Malépart possède des qualités de clarté, de précision rythmique; un beau toucher, un phrasé aux contours bien arrêtés; enfin une émotion communicative empreinte de sincérité et de distinction.» Par la suite, elle fit des tournées au Canada et aux États-Unis et fut soliste à la radio et avec les CSM (1936, 1941). À partir de 1942, elle se consacra à l'enseignement, à l'École supérieure de musique d'Outremont (École Vincent-d'Indy) et au CMM où elle donna le premier cours instrumental. Elle forma de nombreux musiciens dont Lise Boucher, Andrée Desautels, Pierre Hétu, Mireille Lagacé, François Morel, Renée Morisset, Claude Savard, William Stevens, Gilles Tremblay et Ronald Turini. Une salle du CMM porte son nom depuis 1978. Auteur: Andrée Desautels Deux des pianistes qui ont fortement marqué la vie musicale montréalaise furent de grands pédagogues et communicateurs : Germaine Malépart (prix d'Europe 1917) et John Newmark, soliste et accompagnateur. La Société des concerts symphoniques de Montréal - l'ancêtre de l'OSM - eut, parmi ses premiers solistes invités, la pianiste Germaine Malépart (1898-1963). Cette ancienne élève d'Arthur Letondal avait très tôt acquis la réputation d'excellente interprète. C'est en 1911, au Ladies' Morning Musical Club, que Mme Malépart fit ses débuts, à 13 ans; elle se produisit également en France, aux salles Gaveau et Pleyel, dans les années 20. Après de nombreuses tournées, elle se consacra à l'enseignement, influençant de la sorte la formation de nombreux musiciens. Dans ses mémoires (Une symphonie inachevée, Leméac, 1972), Wilfrid Pelletier énumère les premiers professeurs embauchés au Conservatoire de musique du Québec. Outre de nombreux étrangers, il avait notamment retenu, chez les Québécois, Germaine Malépart. Décédée en 1963, son influence se fait encore sentir chez les très nombreux élèves qu'elle a formés et motivés au fil des ans. Clément Trudel (critique musical au Devoir, Montréal) |