Mes racines / my roots

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Simone Aubry et Paul Beaulieu

La famille de Paul Beaulieu et de Simone Aubry

Joseph Eximer Paul André Beaulieu naquit le 1er avril 1913 à Outremont et fut baptisé à Saint-Viateur le 4. Ses parrain et marraine étaient ses oncle et tante Joseph Eximer Beaulieu de Saint-Henri et son épouse Christine Laberge. Il était le fils de Louis Émery Beaulieu et Attala Malette. Pour plus sur eux et leur famille, pressez ICI. .

Paul, alors secrétaire aux affaires étrangères, maria en l'église Notre-Dame à Montréal le 16 mai 1942 Marie Simone Aubry, née Marie Exilda Aubry, fille d'Hector Aubry et d'Alberta Émard, née le 6 août 1917. Le père Arthur Dubeau, pss, curé, rempli le registre de l'état civil. Pour plus la famille de Marie Simone, pressez ICI. .

La première apparition de Paul Beaulieu dans l'annuaire Lowell de Montréal est en 1937. Il était alors étudiant et vivait chez ses parents au 36 avenue Roskilde à Outremont. En 1938, il devint avocat et se joignit au bureau de son père, le bureau de Beaulieu, Gouin, Tellier, Bourdon & Beaulieu qui devint en 1940 le bureau de Beaulieu, Gouin, Bourdon, Beaulieu & Montpetit. Il disparait du Lowell en 1941.

Paul Beaulieu se joint au service diplomatique. Il est attaché à Washington (1942-1945), à Paris (1945-1949), à Boston (1949-1952), à Ottawa, et à Londres (1954-1958). Il est ambassadeur du Canada au Liban (1958-1964), puis au Brésil (1964-1968). Il est aux Nations-Unies à New York (1968-1969).

Il est sa carrière diplomatique à l'étranger comme ambassadeur du Canada en France (1969-1971) et au Portugal (1971-1973). Il rentre au Canada en 1974 et travaille alors au Ministère des Affaires Étrangères à Ottawa.

Paul réapparaît dans l'annuaire Lovell de Montréal en 1977: il a alors pris sa retraite et habite au 5754 Déom. Son fils Louis Beaulieu est alors sociologue et habite le 5756 Déom.

Simone Aubry mourut à Montréal le 9 février 2006 et fut inhumée au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges le 14 février 2006 après des funérailles à Saint-Viateur d'Outremont.

Paul Beaulieu mourut à Montréal le 26 juillet 2007. Ses funérailles eurent lieu le 1er août 2007 à Saint-Viateur d'Outremont.

Paul et Simone eurent deux enfants:

  1. Simone Marie Beaulieu, célibataire, et
  2. Louis Émery Robert Beaulieu, né à Paris, dont le parrain était Étienne Gilson. Alors sociologue à son compte, il épousa le 21 septembre 1974 en l'église Saint-Jean, paroisse de l'Église Unie du Canada, Lise Marie Madeleine Gauthier, divorcée, alors secrétaire. Les époux étaient catholiques. Ils eurent une fille Christine Beaulieu.

Registre du baptême de Paul Beaulieu, paroisse Saint-Viateur

Le quatre avril mil neuf cent treize, Nous prêtre soussigné, avons baptisé Joseph Eximer Paul André, né le premier du courant, fils légitime de Louis Emery Beaulieu, avocat, qui a signé et de Marie Attala Malette de cette paroisse. Le parrain a été Joseph Eximer Beaulieu, oncle de l'enfant, de St-Henri de Montréal qui a signé et la marraine Christine Laberge de St Irénée de Montréal qui a signé. Lecture faite.
Christine Laberge
J. Eximer Beaulieu
L. E. Beaulieu
P. M. Vaillancourt, Prêtre
(Document fourni par Yvan Beaulieu)


Registre du baptême de Simone Aubry, paroisse Saint-Louis-de-France

Le six août mil neuf cent dix sept, nous prêtre soussigné, avons baptisé Marie Alphonsine Exilda Simone, née hier, fille légitime de Hector Aubry, médecin, et de Alberta Emard, de cette paroisse. Le parrain a été Charles Emard, avocat, de la paroisse de Ste Catherine; et la marraine, Exilda Stuart, veuve de Joseph Ulric Emard, de la paroisse de la Cathédrale, lesquels ont signé avec nous ainsi que le père. Lecture faite.
Exilda S. Emard
Chs Emard
Hector Aubry md
J. Lesage, ptre.
(Document fourni par Yvan Beaulieu)



Une oeuvre charmante de Mme Simone AUBRY - BEAULIEU, épouse de M. Paul Beaulieu, consul canadien à Boston, qui a remporté le 1er prix de peinture aux concours artistiques de la province de Québec. Ce prix est de $1,200.


La Presse 1949



Mariage Aubry-Beaulieu

Le mariage de Mlle Simone Aubry, fille du docteur et de Mme Hector Aubry, avec M. Paul Beaulieu, fils de Me L.-Émery Beaulieu, C.R., et de Mme Beaulieu, d'Outremont, sera célébré le samedi 16 mai, en la chapelle du Sacré-Coeur de l'église Notre-Dame. La bénédiction nuptiale leur sera donnée par le R. P. Jacques Cousineau, s.j.

Le Petit Journal,
dimanche 3 mai 1942


Simone Aubry Beaulieu

BEAULIEU, Simone (née Aubry) 1917 - 2006
À Montréal, le 9 février 2006, à l'âge de 88 ans, est décédée Mme Simone Aubry, épouse de M. Paul-André Beaulieu, diplomate de carrière. Outre son époux, elle laisse dans le deuil sa fille Marie-Simone, son fils Louis (Lise Gauthier), sa petite-fille Christine (Luc), des neveux et nièces, ainsi que d'autres parents et amis. Mme Aubry était une artiste peintre connue internationalement. La famille recevra les condoléances le dimanche 12 février et lundi 13 février de 19 h à 22 h et mardi dès 9 h 30 au salon
Alfred Dallaire
MEMORIA
1111, av Laurier O., Outremont
www.memoria.ca 514 277.7778
Service de valet parking sans frais

Les funérailles seront célébrées le mardi 14 février à 11 h en l'église St-Viateur d'Outremont, 183 Bloomfield, angle Laurier, et de là au cimetière Notre-Dame-des-Neiges pour l'inhumation. La famille tient à remercier l'unité des soins du 1er ouest de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal. Des dons à la Fondation de l'Institut ou à la Société Alzheimer du Québec seraient appréciés.


Simone Aubry Beaulieu s'éteint
La peintre montréalaise Simone Aubry Beaulieu est morte le 9 février dernier à l'âge de 88 ans. Elle était la femme de l'ancien diplomate Paul Beaulieu avec qui elle a passé plusieurs années à l'étranger. Appelée à voyager en raison des fonctions de son mari, Mme Beaulieu a exposé dans plusieurs des plus grands villes du monde, bénéficiant d'un parcours international unique dans l'histoire de la peinture canadienne. Son oeuvre est peut-être pour cette raison encore passablement méconnue au Québec. Ses funérailles ont lieu aujourd'hui à l'église Saint-Viateur d'Outremont.


Paul André Beaulieu

BEAULIEU, Paul-André
1913-2007

À Montréal, le 26 juillet 2007, à l'âge de 94 ans, est décédé Paul-André Beaulieu, né à Montréal en 1913. Diplomate de carrière, ambassadeur (Liban, Brésil, ONU, France, Portugal) et écrivain.

Il a fondé La Relève en 1934 avec Robert Charboneau. Il a collaboré à plusieurs périodiques ainsi qu'aux Écrits du Canada français dont il a assumé la publication de 1982 à 1993. Élu membre de la Société Royale du Canada (1957), l'Académie des lettres du Québec lui décerna sa médaille (1989).

Veuf de Simone Aubry, il laisse dans le deuil sa fille Marie-Simone, son fils Louis (Lise Gauthier) et leur fille Christine (Luc Prévost), ses neveux et nièces, ses amis.

Il sera exposé au salon:

Alfred Dallaire
MEMORIA
1111, av Laurier O., Outremont
www.memoria.ca 514 277.7778
Service de voiturier disponible

Dimanche, lundi et mardi de 19 heures à 22 heures, mercredi de 9 heures à 11 heures. Les funérailles seront célébrées le mercredi 1er août, à 11 heures, en l'église St-Viateur d'Outremont.

Le Devoir,
Samedi, 28 juillet 2007



Épitaphe: Paul André Beaulieu

Mon père, Paul A. Beaulieu, est décédé ce jeudi 26 juillet 2007. Paul aura vécu une vie pleine et active jusqu’à la fin de sa vie et ma plus grande consolation est qu’on lui aura donné tout le soutien pour finir ses jours heureux et entouré de gens qui l’aimaient. Il a pu revoir Percé, il a pu continuer à écrire, il aura même appris à travailler sur un ordinateur.

Mon père aura été un homme d’idées et de principes, intègre et authentique. Croyant foncièrement à son travail de diplomate, il aura été pour moi un exemple d’écoute et d’attention aux autres, sachant discuter, argumenter et négocier en laissant toujours primer la raison, et l'intérêt commun. De toutes les situations difficiles qu'il a vécues, et que je connais ou dont il m’a parlées, il n’a jamais cédé à la facilité des compromis ambigus ou des accommodements superficiels.

Il en était fatiguant : sa rigueur et sa ténacité nous obligeait à défendre nos convictions pas à pas, pour s’assurer qu’elles étaient solides et bien fondées. Il savait reconnaître chez les autres l’authenticité et même s’il ne partageait pas vos convictions, il les respectait.

Il les respectait et des fois sa capacité à évoluer et à se remettre en question l’amenait à y adhérer. Ce qui m’aura le plus frappé, dans ses dernières années – à part sa capacité d’émerveillement qu’il a conservé jusqu’à la fin – a été de le voir à 92 ans revenir sur un poète qu’il m’aimait pas ­– Rainer Maria Rilke – chercher à comprendre et creuser pour finalement écrire un article sur lui après un an de recherches intensives. Cet article est paru dans la revue Les Écrits il y a à peine quelques mois.

Il savait défendre ses convictions de façon patiente mais déterminée : il aura par exemple été un pionnier de la place de ceux qu’on appelait les «canadiens français» aux Affaires étrangères du Canada en imposant ses rapports en français même s’il savait au départ qu’ils ne serait pas lus. Et graduellement, la qualité de ses rapports s’imposa au point que les traductions firent leur apparition et que d’autres diplomates suivirent son exemple.

Paul, tout le monde le sait, était un séducteur. Mais, paradoxalement, sa séduction ne s’adressait pas qu’aux femmes, qui l’aimaient bien d’ailleurs: il cherchait à se faire aimer parce qu’il savait toujours donner au départ et sans calculs. Tous ceux qui l’ont connu connaissent et se souviennent de son sourire désarmant. Il aimait les gens, sans distinction de rang ou de classe, en autant qu’il sente leur honnêteté et il aimait qu’en retour on cherche à partager avec lui notre réalité, aussi simple soit elle.

Je pense que Paul souhaitera que l’on conserve de lui ce contact qu’il savait établir avec chacun de nous, l’intérêt profond qu’il nous manifestait.

J’espère qu’il nous aidera à conserver longtemps ce sens de l’émerveillement, cette attention aux autres, cette tolérance et cette ouverture d’esprit dans notre détermination à atteindre nos objectifs. Car Paul, sous ses apparences douces et affables, était un passionné. Et ce n’est pas un hasard si son ex-libris déclare «je plie mais ne romps pas»…

Louis E. Beaulieu
Texte lu lors des funérailles de son père




Paul Beaulieu avec son fils Louis
sur la plage à Percé
été 2006




Jacques Beaulieu
beajac@videotron
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