Mes racines / my roots

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Transcription d'articles de La Patrie

Extraits de La Patrie
mentionnant Henri Césaire Saint-Pierre
pour l'année 1892
placés par ordre chronologique
_______




  1. Membre du Comité Central de Montréal

    lundi 4 janvier 1892, page 3

    Comité Central de Montréal

    L'organisation du comité central de Montréal est maintenant terminée et se compose des Messieurs suivants qui ont droit d'ajouter et de tous les présidents et secrétaires des comités de comtés.

    Ce sont:

    MM. C. A. Geoffrion et Duncan McIntyre, présidents conjoints.

    MM. F L Béique et I Greenshields, viced-présidents.

    MM. les hons Louis Tourville et Alfred Thibodeau, trésoriers.

    MM. Raoul Dandurand et H. J. Cloran, secrétaires...

    [H C. St Pierre est sur la liste des membres]

    Le comité siégera tous les jours au No 79 rue St Jacques, au-dessus des bureaux de la Patrie...

  2. Chanteur au Gésu

    samedi 16 avril 1892, page 8

    PAQUES AU GESU

    Le choeur de Gésu chantera la messe de François Riga avec accompagnement d'orchestre. Cette messe sera entendue pour la première fois dans cedtte église. A l'offertoire "Regina Coeli", de Schubert; Liszt, choeur av ec solo par M. Ed. Lebel; Sortie: "Gloire au Seigneur" de l'oratorio d'Elie Mendelsohn, par le choeur du Gésu et celui des élèves du collège.

    Le soir au salut de 8 heures: "Sanctus et Gloria" de la messe de Riga; "Regina Coeli" Schubert-Liszt; "Tantum Ergo et Genitori" extrait du "Lauda Sion" de Mendelsohn; Sortie: "Gloire au Seigneur" Mendelsohn. Solistes: MM. E. D. Lebel, Dr J. C. Prieur, tenors; F. Pelletier, baryton; H. C. St-Pierre, C. Terroux, basses; prof. Alex. Clerk, maître de chapelle et prod. D. Ducharme, organiste.

  3. Conseiller au Barreau

    mardi 3 mai 1892, page 4

    LES ELECTIONS DU BARREAU...

    ...

    Sur une trentaine de candidatures à la position de conseillers, ont été élus; MM. S. B. Beaudin, 63; C. A. Geoffrion, 56; W. W. Robertson, 56; F. D. Monk, 55; E. Guerin, 47; J. A. Madore, 43; l'hon. H. Archambault, 43; H. C. St Pierre, 22...

  4. Avocat de Patrick Powell

    mardi 14 juin 1892, page 8

    ASSISES CRIMINELLES...

    ...

    Patrick Powell est ensuite appelé et subit son procès pour assaut indécent sur une jeune fille du nom de Sarah Fowler agée de 12 ans, et demeurant dans la rue Centre, Pointe St Charles.

    Nous nous exempterons de donner les détails à nos lecteurs, vu qu'ils sont des plus révoltants.

    La jeune Sarah est appelée la première et raconte les faits tels qu'ils se sont passés; elle fait preuve d'une intelligence remarquable dans ses réponses aux questions des avocats de la Couronne.

    Le constable Picard, qui a fait l'arrestation du prisonnier, et le grand connétable Bissonnette donnent leur témoignage.

    M. aint-Pierre converse quelques instants avec son client et déclare qu'il plaide coupable à une accusation d'assaut indécent simple; le juge en chef Lacoste adresse quelques mots aux jurés et le prisonnier est trouvé coupable.

    Powell subit un autre procès sur l'acte d'accusation pour assaut malicieux et est déclaré non coupable...

  5. Avocat de Clément Goyette

    1. mardi 14 juin 1892, page 8

      ASSISES CRIMINELLES...

      ...

      Cette après-midi Clément Goyette subit son procès sur l'accusation d'avoir décharger une arme avec l'intention de tuer, M. St Pierre défend l'accusé...

    2. mercredi 15 juin 1892, page 8

      ASSISES CRIMINELLES

      A la séance d'hier après-midi on a commencé le procès de Clément Goyette, accusé d'avoir, le 24 mai dernier, essayé de tuer le constable Rompré à Hochelaga.

      Le constable Rompré est le premier témoin entendu. Il raconte qu'ayant fait l'arrestation de Goyette, il le conduisait au poste No 10, quand il entendit le prisonnier lui dire en jurant: "Je vais te tuer." En se revirant le témoin vit que le prisonnier le visait à la tête avec un revolver et en même temps il entendit le chien du revolver se rabattre. On constata plus tard que le chien s'était rabattu sur une chambre vide. Les cinq autres chambres étaient chargées. Après avoir été désarmé, Goyette continua à jurer qu'il tuerait le témoin. Rendu au poste il sortit de sa poche une douzaine de cartouches et les lança à la tête du sergent Naeglé. Une d'elles fit explosion et la balle égratigna la jambe du sergent.

      Ce témoignage est corroboré par les autres témoins de la couronne.

      Le jury se compose de MM. J. B. Sarrasin, Charls Blondin, Alex. O. Galarneau, Louis Roy, Ludger Beaudouin, Azarie Chauvin, Joseph Galarneau, Césaire Brosseau, François Deslongchamp, J. B. Parent et Stanislas Poulin.

      Ce matin, à l'ouverture de la cour, Isaïe Goyette, le frère du prisonnier, dit que son frère devient souvent troublé quand il prend de la boisson et que le père est mort atteint d'aliénation mentale.

      Le Dr Bourque, médecin de l'asile St Jean de Dieu, donne son témoignage et sur la question de M. St Pierre, il répond que la folie peut être héréditaire.

      M. Trefflé Vadeboncoeur dit que c'est chez lui que le prisonnier a loué une voiture le soir du jour de la fête de la reine.

      M. Louis Larocque corrobore le témoignage de ce dernier.

      Le constable Vermette, de la caserne No 11, dit que le prisonnier a été arrêté plusieurs fois.

      Après ces témoignages les avocats adressent la parole au jury qui rendra probablement son derddict ce soir.

    3. vendredi 17 juin 1892, page 8

      ASSISES CRIMINELLES...

      Mercredi après-midi, Clément Goyette a été trouvé coupable...

    4. samedi 18 juin 1892, page 8

      ASSISES CRIMINELLES...

      Clément Goyette, accusé de tentative de meurtre sur le constable Rompré, est condamné à 7 ans de pénitencier...

  6. Avocat de la Couronne au procès du Dr Gaudet, à Sainte-Anne des Plaines

    1. vendredi 8 juillet 1892, page 4

      Le procès du Dr Gaudet

      On a commencé hier à Ste-Scholastique le procès du Dr Gaudet, de Ste-Anne des Plaines.

      MM. H. C. St-Pierre et W. B. Nantel représentent la Couronne.

      L'accusé est défendu par MM. Prévost et Mathieu.

      Le procès durera deux ou trois jours; hier le père et la mère de la petite empoisonnée ont donné leurs témoignages: la mère pleurait à chaudes larmes.

    2. samedi 9 juillet 1892, page 8

      Le Dr Gaudet acquitté

      M. le Dr Gaudet de Ste Anne des Plaines qui subissait son procès aux assises de Ste Scholastique sur l'accusation d'avoir empoisonné un jeune enfant de deux ans, a été acquitté ce matin.

      MM. Mathieu et Prévost étaiednt les avocats de la défense.

  7. À une réunion du Barreau

    samedi 20 août 1892, page 6

    FEU M. DUHAMEL
    Résolutions de condoléances par le barreau

    Le barreau de Montréal s'est réuni hier après-midi pour adopter des résolutions de condoléances à l'occasion de la mort de l'Hon. M. Duhamel.

    M. C. A. Geoffrion, présidait et parmi les avocats présents on remarquait: MM. R. Préfontaine, D. Girouard, Jos. Duhamel, H. C. St-Pierre, J. A. C. Madore, Arthur Globensky, F. L. Bisaillon, S. Beaudoin, A. E. Poirier, Eug. Lafontaine, L. P. Brodeur, P. H. Roy, M. Hutchinson, R. Dandurand, C. B. Carter, C. Cruikshank, Davin, Murphy et autres.

    Les résolutions adoptées rendent hommage à la mémoire du regretté défunt, à la haute considération dont il nétait l'objet eet déclarent que les membres du barreau porteront le deuil pendant un mois.

  8. Présent avec son épouse à un bal donné par le 65ème pour les marins français

    mardi 30 août 1892, pages 1 et 2

    LE BAL DU 65EME
    SUPERBE REUNION HIER SOIR A LA SALLE D'EXERCICE
    la liste des invités
    Le quadrille d'honneur

    Brillante et magnifique soirée hier soir dans les salles du 65me bataillon. Tout le Montréal élégant et aristocratique s'y était donné rendez-vous.

    On voyait là, réunie sur le terrain de la plus cordiale fraternité, l'élite de notre société canadienne, nos plus charmantes femmes, les plus hautes classes de la société: juges, sénateurs, ministres, professionnels, journalistes, etc.

    Les officiers de notre bataillon canadien-français ne marchent pas dans les sentiers battus et ne font pas les choses à demi. La superbe soirée qu'ils ont organisée hier soir en l'honneur des marins français qui nous honorent de leur visite est une nouvelle preuve de leur amabilité, de leur initiative et de leur proverbiale courtoisie...

    [Un long texte suit, ainsi qu'une liste des personnes présentes, incluant M. et Mme Saint-Pierre.]

  9. À une réunion du Barreau

    vendredi 2 septembre 1892, page 4

    FUNERAILLES DE FEU LE JUGE CHURCH

    Les funérailles de feu M. le juge Church ont eu lieu cette après-midi, à Aylmer.

    Les porteurs du coin du poële étaient l'Hon. M. Chapleau, les juges Lacoste, Johnson, Loranger, Mathieu, Wurtële, Baby et Hall.

    Hier après-midi, le barreau s'est assemblé pour adopter des résolutions de condoléances à l'occasion de la mort du regretté magistrat.

    Parmi les avocats présents l'on remarquait MM. C A Geoffrion, Rouer Roy, H C St Pierre, L O Taillon, S Beaudin, J A C Madore, W Robertson, J Dunlop, A E Poirier, A Globensky, J S Archibald, S Bethune, L J Ethier, E Guérin, H Lanctôt et autres.

    Des copies des résolutions adoptées ont été envoyées à la famille et aux journaux.

  10. Avocat de James Gordon

    lundi 12 septembre 1892, page 6

    COUR CRIMINELLE

    La cause de la Reine contre James Gordon, entrepreneur, accusé d'assaut indécent sur la personne d'un enfant, s'est termin.e ce matin. L'accusé a été honorablement acquitt.

    M. H. C. St Pierre, C.R., était l'avocat de l'accusé...

  11. Avocat de Lewis Levy

    1. mercredi 14 septembre 1892, page 4

      COUR CRIMINELLE...

      Ce matin, la cour s'est ouverte à dix heures et demie sous la présidence du juge Hall...

      On a ensuite commencé le procès de Lewis Levy, accusé d'avoir acheté des marchandises qu'il savait être volées.

      Le premier témoin a été le jeune Lizee, détenu actuellement où il attend sa sentence.

      On se rappelle que ce jeune homme avait été arrêté par les détectives Campeau et M acMahon dans le cours du mois de juin dernier. Le 24 juin M. Beaudouin, marchand de la rue St Laurent, faisait arrêter le jeune Lizee pour vol avec effraction.

      M. Saint-Pierre, un des avocats de Levy, a longuement interfrogé le témoin.

      Sa première question a été celle-ci:

      - Y a-t-il longtemps que vous êtes voleur?

      Le jeune homme baisse la tête et répond que, depuis le 1er avril jusqu'au moment de son arrestation, il a commis divers vols.

      A l'heure où nous allons sous presse la cause se continue.

    2. jeudi 15 septembre 1892, page 4

      COUR CRIMINELLE...

      ...

      Après ces condamnations, on a continué le procès de Lewis Levy. MM. Bellen eet William Forsyth ont été entendus comme témoins.

      La cause se continue et se prolongera jusqu'à demain.

    3. vendredi 16 septembre 1892, page 4

      COUR CRIMINELLE
      Un verdict de culpabilité contre Levy

      Le procès de Levy, le juif de la rue Mance, accusé d'avoir acheté et recelé des marchandises volées par un nommé Lizee, chez M. Beaudouin, marchand de nouveautés de la rue Saint-Laurent, s'est terminé hier soir à 11 heures et un verdict de culpabilité a été rendu contre l'accusé.

      Toute la juiverie de notre cité assistait au procès et donnait des marques non équivoqies de chaleureux intérêt.

      Il paraît que Levy jouit d'un plantureux capital qui permettra à sa famille de vivre à l'aise pendant la durée de détention de son chef.

      Ce matin, à l'ouverture de la cour, le juge Hall a rendu les sentences suivantes:

      Alexandre Lizée, larcin est condamné à 3 ans de pénitencier.

      Lewis Levy, juif accusé d'avoir acheté des marchandises volées est condamné à 3 ans de pénitencier.

      Levy a pleuré comme un enfant, et sa femme, en entendant prononcer cette sentence, est tombée en syncope. On lui a procuré les soins les plus empressés dans un bureau avoisinant la salle.

      Après ces condamnations l'huissier audiencier a annoncé que le terme des assises était clos.

  12. Avocat de Léonce Labelle

    1. vendredi 16 septembre 1892, page 4

      - M. H. C. St-Pierre, C.R., est parti, hier soir, pour Ottawa. Il doit assister les avocats de la défense dans la cause de L. Labelle, accusé de meurtre.

    2. lundi 19 septembre 1892, page 8

      ACQUITTE
      LEONCE LABELLE RENDU A LA LIBERTE
      Il était accusé du meurtre de sa femme

      Le procès de Léonce Labelle, accusé du meurtre de sa femme s'est terminé samedi par la mise en liberté de l'accusé.

      On a entendu une dizaine de témoins qui ont raconté ce qu'ils savaient au sujete de l'accusé et de la victime et comme l'avocat de la Couronne, M. Kerr, se préparait à faire un long plaidoyer, le savant juge crut devoir l'interrompre à diverses reprises ne voyant rien dans les témoignages qui puisse prouver que le prisonnier soit coupable du crime dont il est accusé. Se tournant vers les jurés, le juge leur parle à peu près dans le même sens.

      S'adressant ensuite à Léonce Labelle, le juge lui parle de sa famille, de son père dont la carrière a été des plus honorables et lui adresse des remontrances sur sa conduite; il espère qu'à l'avenir la rude épreuve à laquelle il a été soumis lui servira d'exemple, puis il prononce le verdict d'acquittement rendu par le jury.

      Cette nouvelle est accueillie avec une joie telle par Léonce Labelle qu'il fond en larmes en se jetant dans les bras de sa mère qui a suivi impassible les diverses phases du procès.

      La joie se répand à un si haut degré dans la salle que le public applaudit à outrance.

      L'honorable juge s'élève fortement contre cet abus et annonce avec indignation que la prochaine fois que la chose se renouvellera en sa présence, il condamnera très sévèrement ceux qui s'en sont rendus coupables.

      Léonce Labelle était défendu par MM. N. A. Belcourt, H. C. St-Pierre et D. McMaster.

  13. Sur le comité pour fêter le lieutenant Chartrand

    vendredi 7 octobre 1892, page 4

    LE SOUVENIR CHARTRAND

    Plusieurs citoyens se sont réunis hier après-midi au bureau de l'Association des entrepreneurs pour organiser un comité destiné à fournir à nos concitoyens l'occasion de témoigner d'une façon durable et tangible au lieutenant Chartrand, de l'armée française, le plaisir qu'ils éprouvent de sa visite parmi nous.

    Un comité a été constitué qui doit se mettre immédiatement à l'oeuvre et la démonstration projetée aura lieu, sans doute, du 15 au 17 de ce mois-ci.

    Voici la composition du comité:

    Présidents, hon. juge Loranger et M. Préfontaine, M.P.; vice-présidents, MM. de Montigny et le colonel Prevost; trésoriers, MM. L. J. Forget et W. Brunet; secrétaires, MM. L. Forget, L. H. Taché etg P. M. Sauvalle.

    Comité - Le colonel et les officiers du 65e bataillon, les honorables W Laurier, J A Chapleau, A. Ouimet, L. Beaubien, G A Nantel, L O Taillon, E Leblanc, J Tassé, C Desjardins, MM. D. Girouard, M.P., A T Lépine, M.P., O M Augé, M.P., J O Villeneuve, M.P.P., les échevins D Rolland, M Dufresne, C Beausoleil, L J A Cressé, L Boisseau, A Dubuc, Jos Brunet, E Gauthier, Jos Robert, MM. C A Geoffrion, H C St-Pierre, E U Poirier, S Beaudin, J J Beauchamp, H Turcotte, J R Thibodeau, L H Fréchette, L O David, G Boivin, O Dupuis, C Meunier, A Thibodeau, H Hamilton, H Boisseau, Dr Lamarche, Dt Lachapelle, Dr Lachapelle, Dr Brunelle, Gustave Drolet, etc.

  14. Avocat de Théophile Ouimet

    jeudi 20 octobre 1892, page 4

    ACTION EN DOMMAGE
    La compagnie des chars urbains poursuivie

    MM. St Pierre et Pelissier, avocats, poursuivent la compagnie des chars urbains de cette ville pour une réclamation de $1,000 à la demande de Théophile Ouimet.

    Le demandeur qui est un entrepreneur, était occupé à travailler avec ses ouvriers dans une excavation, et la compagnie défenderesse était chargée de mettre à cet endroit un surveillant devant annoncer l'arrivée des chars afin d'éviter tout accident. Or, lorsque le premier char arriva, M. Ouimet n'en fut pas averti et les roues hurtèrent un madrier qui lui tomba sur la tête, lui infligeant une sérieuse blessure.

    De là la poursuite.

    L'action est reportable au 2 novembre prochain.

  15. À une réunion du Barreau

    lundi 24 octobre 1892, page 3

    Résolutions de condoléances

    A une assemblée du barreau, tenue samedi, étaient présents MM. S Beaudin, C R, John Dunlop, C R, H C St-Pierre, C R, F J Bisaillon, C R, E N St-Jean, Arthur Globensky, Joseph Adam, l'honorable R Laflamme, C R, Maxwell Goldstein, W G Cruickshank, Adolphe Gauvin, J A C Madore, Edmond Guerin, Edouard Malette, A Dorion, T Brosseau, F de S Bastien, A J Brown, A E Poirier, Alexandre Jodouin, P Ernest Tremblay, Ubalde Plourde, Charles E Gratton, L A Lefebvre, F X Choquette, Oscar Gaudet, L A Lavallée, P O Lavallée, L W Sicotte, jr., J T Cardinal, J B Bissonnette, H Sanche, L E Bernard, Lomer Gouin, L P Dupré, L P Demers, H A Cholette, G A Morrison, P R Goyette, L E Pelissier, Philippe Dorval, F E Villeneuve et D R Murphy.

    En l'absence du bâtonnier, M. H. C. Saint-Pierre fut appelé à présider l'assemblée.

    Proposé par S. Beaudin, C.R.; J Bisaillon, C.R.; et J A C Madore; et secondé par J T Cardinal, Charles E Gratton et H Sanche, et résolu:

    Que les membres du Barreau ont appris avec un profond chagrin la mort prématurée d'un de leurs confrères, J P Forget;

    Proposé par H A Cholette, Z A Lavallée et P Ernest Tremblay, secondé par L Demers, L P Dupré et A Jodouin, et résolu:

    Que les membres du Barreau désirent témoigner à la famille du regretté défunt toutes leurs sympathies à l'occasion du malheur qui vient de la frapper;

    Proposé par Joseph Adam, G A Morrison et Oscar Gaudet; secondé par P R Goyette, J Bissonnette, F E Villeneuve et Philippe Duval, et résolu:

    Que copie des présentes résolutions soit insérée dans les journaux de la cité.

    D. H. MURPHY,
    Secrétaire.

  16. Soliste au Gésu

    lundi 31 octobre 1892, page 4

    La Toussaint au Gésu

    Demain, fête de la Toussaint, le choeur et l'orchestre du Gésu donneront la messe à quatre voix de François Riga. Les solistes sont MM. Ed. Lebel, ténor; Fred. Pelletier, baryton; H. C. St-Pierre et Ch. Terroux, basses. A l'Offertoire, "Laetabitur Justus," paroles adaptées au choeur des Pélerins du Tanhauser de Wagner; sortie, "Marche du Triomphe" de Gruenwald.

    Le choeur et l'orchestre seront sous la direction du professeur Alex. Clerk. M. D. Ducharme présidera à l'orgue.

  17. Avocat de Emely Robertson

    jeudi 3 novembre 1892, page 4

    ASSISES CRIMINELLES...

    ...

    On commence ensuite le procès de Emely Robertson, sage-femme.

    Elle est accusée 1o d'avoir volé $10; 2o d'avoir enlevé un enfant au-dessous de deux ans; 3o d'avoir exposé illégalement.

    Elle plaide non-coupable et son procès est remis à lundi.

    M. H. C. St Pierre est son avocat...

  18. Avocat de Joseph Mathieu

    jeudi 3 novembre 1892, page 4

    ASSISES CRIMINELLES...

    ...

    On suspend la cour jusqu'à onze heures et demie egt on commence alors le procès de Joseph Mathieu, accusé d'assaut indécent.

    L'accusé plaide non-coupable, et il est défendu par M. St-Pierre.

  19. Avocat de Antoine Sarrazin

    vendredi 4 novembre 1892, page 4

    ASSISES CRIMINELLES
    Acquittement d'Antoine Sarrasin

    Hier après-midi, on a commencé la cause d'Antoine Sarrazin, accusé d'avoir refusé de pourvoir à la subsistance de sa femme et de ses enfants. La couronne fait entendre un petit nombre de témoins. A part la femme de l'accusé, Florida Fortin, Olive Lauzon et Emile Fortin ont été interrogés.

    M. St-Pierre qui défendait l'accusé n'a fait entendre qu'un seul témoin, M. Antoine Bédard, épicier.

    En vertu d'une loi passée en 1887 et qui permet à un accusé dans ces circonstances de procès d'être témoin en sa propre cause, Sarrazin a été entendu.

    M. St-Pierre a prouvé que lorsque Mme Sarrazin avait épousé son mari, il était pauvre et qu'ils se fiaient tous deux sur le travail pour vivre, que le mari avait fait tout en son pouvoir pour obtenir de l'ouvrage; qu'il gagnait de temps en temps 90 cents à $1 par jour qu'il apportait à la maison; que la femme désireuse de porter toilette avait quitté son mari sous prétexte qu'il ne lui donnait pas le nécessaire.

    Dans son adresse au jury, M. St-Pierre a remporté un véritable succès oratoire.

    L'avocat de la couronne, M. Archambault, tout en défendant habilement sa cause a semblé concourir dans les idées de M. St-Pierre et MM. les jurés n'ont pas marchandé un verdict de non-coupable à l'accusé qui au dire de tous est un honnête homme qui fait ce qu'il peut pour gagner sa vie...

  20. Avocat de Joseph Mathieu

    1. vendredi 4 novembre 1892, page 4

      ASSISES CRIMINELLES...

      ...

      On a commencé le procès de Joseph Mathieu, accusé d'assaut indécent sur la personne du détective Lafontaine.

      On choisit ensuite les petits jurés suivants: MM. Nap. Bouffard, Antoine Collerette, Ferdinand Sanche, Wilfrid Lefebvre, Damien Cyr, S. Grenier, Joseph Bélanger, O. Labelle, M. Valiquette, P. Vaillancourt, Ls. Tourangeau et Pierre Lacroix.

      Nos lecteurs se rappellent les détails de cette affaire. C'était pendant la dernière exposition et nos agents de sûreté avaient été envoyés sur le terrain, pour arrêter les nombreux détrousseurs qui se faufilaient dans la foule.

      Or, Lafontaine se trouvait dans la bâtisse centrale, quand l'accusé se serait approché de lui, et aurait commis l'assaut dont nous nous abstenons de donner les détails.

      M. St Pierre, l'avocat du prisonnier fait des insinuations sur le compte du témoin, mais celui-ci deman de la protection de la Cour, et le juge Hall, fait remarquer au savant avocat qu'il n'avait pas le droit de faire des insinuations.

      Le constable McKeown, donne ensuite son témoignage et corrobore celui de Lafontaine.

      Vermette, un des copains de Mathieu, détenu actuellement à la prison entre dans la boîte et donne son témoignage.

      Il ne fait que raconter les circonstances de l'arrestation.

      Après ce témoignage, M. St-Pierre et les avocats de la Couronne discutent pendant au moins une demi-heure un point de droit et, définitivement, la cour est ajournée à deux heures.

    2. samedi 5 novembre 1892, page 8

      ASSISES CRIMINELLES
      Joseph Mathieu acquitté

      A la séance d'hier après-midi, on a continué le procès de Mathieu.

      M. Cornell, un respectable citoyen de cette ville, entre dans la boîte et dit que l'accusé jouit d'un bon caractère et d'une excellente réputation. Il dit qu'il était avec Mathieu le jour de son arrestation.

      Après le témoignage d'un nommé McGlaughlin, entendu in rebuttal par la Couronne, M. St Pierre, qui défend l'accusé, adresse le jury. Il a parlé avec une grande énergie.

      Après avoir commenté la preuve dans ses moindres détails, M. Saint Pierre remet la cause de son client entre les mains des jurés. C'est un étranger, mais il espère qu'il sera traité par eux comme un compatriote.

      M. Archambault, C. R., adresse ensuite le jury au nom de la Couronne; puis après la charge du juge, le jury rend un verdict d'acquittement.

      Quelques compatriotes de l'accusé lui ont fait une ovation quand il est sorti de la Cour...

    samedi 5 novembre 1892, page 8

    Demain au Gésu

    Demain, après l'archiconfrérie qui aura lieu à 7½ hrs, un salut solennel sera chanté par le choeur et l'orchestre du Gésu "Marche du Triomphe" de Gruenwals; "Sanctus" de la messe de Riga; "Ave Maria" de Dubois, solo par M. Ed. LeBel; "Laetabitur Justu," Wagner; "Tantum ergo" de Riga; sortie, "Marche de Jeanne d'Arc," Gounod.

    Les solistes seront MM. LeBel, Pelletier, H. C. St-Pierre et C. Terroux. Le professeur Alex. Clerk conduira le choeur et l'orchestre; M. D. Ducharme présidera à l'orgue.

  21. À une réunion en l'honneur du retour d'Honoré Mercier

    lundi 7 novembre 1892, page 2

    ...

    Les résolutions que la population de Québec a accueillies avec tant d'enthousiasme samedi soir ont ensuite été propposées et adoptés à l'unanimité.

    Proposé par M. Ephrem Taillefer, président du Club National, les honorables MM. James McShane, Wilfrid Prévost, MM. J Israël Tarte, C A Geoffrion, C.R., Jos Brunet, J Béland, Dr Guérin, Dr Chrétien, Michel Larochelle, et appuyé par l'hon. M. Tourville, MM. C Beausoleil, M.P., L P Brodeur, M.P., C R Devlin, M.P., E H Laliberté, M.P.P., J Archambault, R Lemieux, W. Larose, C Piché, O Desmarais, l'échevin Jérémie Perreault, R Préfontaine, A Roy, P H Roy, E N St-Jean, H J Cloran, P M Sauvalle, J A Drouin, G E Langlois, G A Dumont, H St Pierre et autres, qu'il soit résolu:

    Que les citoyens de Montréal sont heureux de féliciter l'honorable Honoré Mercier, député de Bonaventure, d'être sorti glorieux de poursuites vexatoires, illégitimes et inconstitutionnelles intentées contre lui, dans un esprit de malice et de vengeance, par un cabinet oublieux de ses devoirs et de ses responsabilités.

    Que, voulant témoigner de leur inaltérable attachement pour les institutions parlementaires dont ils ont le droit de jouir en vertu de la libre constitution qui les régit, ils protestent contre les efforts faits par l'exécutif actuel de la province de Québec pour enlever à la législature le jugement des ministres qui ont administré les affaires publiques;

    Qu'en citant devant les Cours de justice, pour des actes accomplis dans l'exécution de leurs devoirs officiels, des hommes qui ont été les aviseurs de la Couronne, par la volonté du peuple et de la législature, l'exécutif de cette Province s'est rendu coupable de tentatives ne tendant à rien moins qu'au renversement de la constitution et à la destruction des libertés publiques.

    Qu'il est essentiel au bon ordre dans la société que la justice soit administrée par des magistrats dont l'impartialité ne puisse être soupçonnée;

    Que dans ces derniers temps, un grand discrédit a été jeté sur l'administration de la justice par le fait que des membres du banc sont manifestement jetés dans l'arène politique, en prenant part, à la demande de l'exécutif de cette province, aux travaux de prétendues commisions royales destinées à servir les fins d'un parti au détriment d'un autre.

    Que depuis longtemps dans la Grande Bretagne et au Canada, l'intervention des juges dans la politique a été reconnue comme incompatible avec le respect dû à la justice et le bon fonctionnement de la constitution;

    Que des plaintes nombreuses se sont élevées contre l'administration de la justice dans cette province et particulièrement contre la conduite d'un certain nombre de juges;

    Qu'ils demandent à tous les bons citoyens, sans distinction de parti et de croyance d'affirmer hautement leur détermination d'être gouvernés selon les lois, traditions et les coutumes des institutions parlementaires. Et qu'ils ne consentiront jamais à se soumettre à un système oligarchique qui donnerait aux lieutenants-gouverneurs et aux juges, nommés et payés par le pouvoir central, le contrôle des affaires des diverses provinces.

    Ces résolutions sont acceptées avec enthousiasme.

    Des hourrahs pour la "Vraie Reine" sont ensuite criés par la foule, la fanfare joue "Vice la Canadienne" et l'assemblée se disperse en criant: "Vive Mercier!"

    Il était plus de onze heures quand la démonstration a pris fin.

  22. Avocat de Herménégide Legault

    1. mardi 8 novembre 1892, page 4

      ASSISES CRIMINELLES
      Le procès d'Herménégide Legault

      ...

      A l'ouverture la cour, ce matin, le juge Wurtele présidait la séance.

      Après quelques motions présentées par différents avocats, on a commencé le procès d'Herménégide Legault, accusé d'assaut félonieux sur la personne de François Legault.

      Les messieurs suivants forment le jury: Antoine Collerette, Ferdinand Sanche, N. Lefebvre, Damien Cyr, S. Grenier, Jos. Bélanger, Omer Labelle, Moise Valiquette, P. Vaillancourt, Pierre Lacroix, Louis Tourangeau et Luc Vanier.

      Ce procès prendra le temps de la cour pendant près de deux jours, car il y a dix-huit témoins à faire entendre des deux côtés.

      MM. Saint-Pierre et Lafortune défendent l'accusé.

    2. mercredi 9 novembre 1892, page 4

      ASSISES CRIMINELLES

      Hier après-midi, on a continué la cause de Legault.

      M. F. E. Binette, employé au bureau du protonotaire de la Cour Supérieure, à Montréal, est assermenté. Il est le gardien des dossiers, au Palais de Justice, et il produit une requête présentée à la cour, il y a quelque temps, demandant la mise en liberté de Herménégilde Legault, interné alors à l'asile.

      D'autres dossiers sont également produits au sujet d'une demande faite par le prisonnier à son fils, François, pour une pension alimentaire.

      François Legault, celui qui a été frappé par son père, est appelé par la défense et est interrogé. Son témoignage est très long et s'est terminé par cette question:

      Q.- De sorte que vous désiriez à tout prix que votre père fut enfermé?

      R.- Oui, et pour protéger ma famille, j'aurais consenti à me faire tuer.

      M. Lafortune.- Et à faire envoyer votre père à l'échafaud ou au pénitencier; c'est bien, j'ai fini, vous êtes un misérable, un beu "sans coeur."

      Le témoin.- Merci.

      L'avocat de la Couronne.- Je proteste contre les paroles insultantes pour le témoin.

      M. Lafortune.- Je retire ma parole mais j'ai lutté assez longtemps avec ces gens-là que je n'ai pu contenir mon indignation.

      Transquestionné par l'avocat de la Couronne le témoin explique les circonstances qui l'ont empêché de continuer le paiement de la pension à son père.

      Ce matin, à l'ouverture de la cour présidée par le juge Wurtele...

      On continue ensuite le procès d'Herménégide Legault.

      Le notaire J. A. Charette a été le premier témoin entendu c e matin.

      François Legault, tous deux fils de l'accusé donnent leur témoignage. La cause se continue.

      Il est probable que ce procès ne se terminera pas avant vendredi.

    3. vendredi 11 novembre 1892, page 4

      ASSISES CRIMINELLES
      Le procès d'Herménégide Legault
      Adresse au jury

      Ce matin, à dix heures, la séance des assises s'est ouverte sous la présidence de M. le juge Wurtele, et on continue le procès d'Herménégide Legault...

      M. Meloche, ancien maire de Ste Geneviève, entre dans la boîte aux témoins et raconte ce qu'il sait du drame.

      Plusieurs autres témoins sont entendus pour établir le bon caractère du prisonnier Legault.

      Un grand nombre de paroissiens étaient présents à l'audience de cette avant-midi.

      Il est très probable que le verdict dans cette malheureuse affaire sera rendu ce soir...

    4. samedi 12 novembre 1892, page 8

      ASSISES CRIMINELLES
      Herménégide Legault est acquitté...

      Le procès de Herménégide Legault, accusé d'avoir frappé son fils avec un couteau, est enfin terminé. Cette cause d'une certaine gravité a duré plusieurs jours.

      L'avocat de l'accusé, M. St-Pierre, a adressé hier après-midi, la parole aux jurés et a fait une plaidoirie très éloquente, qui a duré plus de deux heures.

      L'avocat de la couronne, M. J. L. Archambault, fit un résumé clair et précis de la preuve et laissa aux jurés le soin de l'apprécier.

      Après quelques remarques du juge, le jury entra en délibération vers 5 heures et demie, délibération de courte durée, car une quinzaine de minutes après il revint en cour. Le sort du prisonnier était fixé.

      Au milieu d'un silence général, le greffier demanda: Messieurs du jury, êtes-vous d'accord sur votre verdict, trouvez-vous le prisonnier à la barre coupable ou non coupable?

      - Non coupable! fut la réponse.

      Un murmure approbateur accueillit ce verdict.

      Le prisonnier, qui était très pâle depuis quelques minutes, sourit légèrement, et ses avocats allant lui serrer la main, il les remercia d'une voix émue.

      M. Lafortune demanda alors que le prisonnier fut remis en liberté.

      Le juge répondit: L'accusé est déclaré innocent mais avant d'ordonner sa mise en liberté j'exige qu'il donne des cautions pour qu'il garde la paix pendant un an; j'ordonne que les enfants, Philomène, François et Alphonse Legault fournissent des cautions pour le même montant.

      Les cautions ont été donnés immédiatement et l'accusé a été remis en liberté...

  23. Toute petite pointe de la part d'un ami...

    1. jeudi 10 novembre 1892, page 1

      Il m'arriva une bonne histoire des Etats-Unis, à propos de procès.

      Une jeune femme était accusée d'avoir tout simplement empoisonné son mari en introduisant du poison dans la päte d'un cake quelconque.

      Toujours est-il qu'après avoir savouré une partie du biscuit, le bonhomme avait brusquement rendu le dernier soupir en jetant un regard étrange sur le plateau au cake. La preuve de la poursuite, très forte déjà, devenait inattaquable par le témoignage du chimiste qui jurait avoir analysé dans le gâteau de quoi empoisonner un bataillon.

      L'affaire en était là quand l'avocat se leva pour défendre sa cliente. A ce moment, il y eut un grand mouvement d'attention. Une foule élégante s'étouffait dans l'auditoire.

      "Messieurs les jurés," commença l'éminent homme, "l'accusée est innocente!"

      Puis il parla deux heures durant, sans arrêt, de l'enfance adorable de sa clliente, de sa première communion, de sa confirmation, de son goût pour les instruments à vent, de sa préférence pour la musique de Wagner, de tout... excepté du gâteau qu'elle avait bel et bien fabriqué de ses blanches mains à l'intention de son mari.

      Cependant les jurés promenaient leurs regards sur le cake diabolique dont la moitié s'étalait sur la table des pièces à conviction.

      Au moment où le défenseur entamait sa péroraison avec des éclats de voix et des envolées d'éloquence qui réveillèrent les juges en sursaut, on le vit allonger le bras vers le gâteau, s'en emparer et s'arrêter au beau milieu d'une phrase pour en avaler un morceau - puis un autre - toujours en parlant et en gesticulant comme un ouvrier pressé d'achever sa tâche.

      En cinq minutes, il mangea ainsi ce qui restait du plum-cake, celui-là même dont le pharmacien avait dit qu'il y avait de quoi empoisonner tout un régiment.

      Stupéfaction de l'assistance, ahurissement du jury, anéantissement du tribunal! La plus jolie femme de South Michigan s'évanouit pendant que l'avocat de la défense termine son discours comme il l'avait commencé:

      "Messieurs les jurés, l'accusée est innocente: je viens de le prouver!"

      Et le grand homme sortit du prétoire - non s'en s'être arrêté in instant pour racler dans l'assiette les miettes du plum-cake qu'il mangea tranquillement en s'en allant.

      Le jury ne se retira pas même pour délibérer. Séance tenante, il rendit un verdict de "non-coupable" en faveur de l'accusée.

      Au vestiaire, deux docteurs attendaient.

      Sous l'influence d'un lavage d'estomac énergique, l'éminent défenseur remettait le gâteau dans une cuvette d'argent.

      Notre maître H. St-Pierre n'a pas encore pensé à celle-là!

      Dr C...
  24. Avocat à la Cour Suprême

    lundi 21 novembre 1892, page 3

    ASSISES CRIMINELLES
    UN CAS DE SEDUCTION
    Procès à sensation
    Emoi dans la haute société

    Demain, devant la Cour Suprême, s'instruira un procès de nature à produire une immense sensation dans le public montréalais. Un important marchand de fruits de cette ville poursuit pour $5000 de dommages un riche propriétaire de la Côte St Antoine bien connu dans les cercles.

    Il l'accuse d'avoir séduit sa femme pendant qu'il était à Québec, et d'avoir par ses manoeuvres fait disparaître en elle, l'affection qu'elle avait pour son mari.

    Il appert que le défendeur, qui possède une jolie fortune de $200,000, s'est montré d'une grande libéralité vis-à-vis cette femme qui n'a pu résister à la tentation de l'or.

    MM. C. H. St Pierre et L. H. Migneront représenteront le demandeur et MM. J. H. Greenshields et W. J. White agiront pour le défendeur.

  25. Avocat de Aristide Filliatrault

    1. lundi 21 novembre 1892, page 4

      BAILLARGÉ-FILIATRAULT
      Le directeur du CANADA-REVUE s'embarque ce soir pour Joliette

      M. Aristide Filiatrault, directeur du Canada-Revue, s'embarque ce soir pour Joliette où il aura a comparaître demain devant M. le magistrat Leprohon pour répondre à l'accusation portée contre lui par M. l'abbé Baillargé.

      M. P. M. Sauvalle accompagne le fier prévenu.

      M. Filiatrault a retenu comme ses avocats M. Dugas, de Joliette et MM. C. Leboeuf et H. C. St Pierre.

    2. mardi 22 novembre 1892, page 1 L'enquête préliminaire dans l'affaire Baillargé-Filiatrault commence aujourd'hui à Joliette. M. Sauvalle et deux typographes de l'établissement de M. Lowell ont été assignés comme témoin - pour prouver sans doute que M. Filiatrault est l'auteur de l'article incriminé. On croit qu'il sera très difficile de faire cette preuve.

  26. Avocat de Emely Robinson

    1. samedi 26 novembre 1892, page 8

      ASSISES CRIMINELLES...

      ...

      Ce matin on a commencé le procès de Mme Emely Robinson, ac cusée d'avoir exposé un jeune enfant.

      Le premier témoin entendu a été M. Marshall, secrétaire de la société de protection des femmes et des enfants.

      MM. St Pierre et Pelissier sont les avocats de la défense.

      Mardi, le 30 courant, la cour s'ajournera au 9 décembre, vu qu'il n'y aura pas de juge pour siéger.

    2. lundi 28 novembre 1892, page 8

      ASSISES CRIMINELLES...

      Samedi après-midi on a terminé le procès d'Emely Robinson. Vers cinq heures, les jurés ont rapporté un verdict de culpabilité.

      Ce matin, à l'ouverture de la cour, le président du tribunal a prononcé les sentences suivantes:...

      Emely Robinson, accusée d'avoir exposé la vie d'un enfant, 12 mois de prison...

  27. À un débat politique de 10,000 personnes

    mardi 29 novembre 1892, page 1

    L'avenir du pays...

    La population commence à s'agiter sérieusement au sujet de l'avenir du pays.

    Près de dix mille personnes étaient présentes hier soir au parc Sohmer pour assister au grand tournoi politique annoncé depuis quelque temps.

    Dès six heures, le vaste enceinte du Parc Sohmer a commencé à se remplir de partisans de différents systèmes politiques qui devaient être préconisés par MM. Lemieux, Cardinal, Myers et McGown. Un peu après huit heures, ces quatre messieurs ont fait leur entrée dans la salle suivis d'un grand nombre d'invités qui prennent place sur l'estrade.

    Nous avons remarqué sur l'estrade les honorables MM. Mercier, Peter Mitchell, J. E. Robidoux, James McShane, J. G. Laviolette, J. K. Ward, H Archambault, N C Cormier, MM. L. O. David, J. I. Tarte, directeur du Canadien, les députés Bisson Bourbonnais, Caron, Cooke, Girard et Martineau; les échevins Hurteau, Préfontaine, Rainville, Cunningham, Gauthier, Perreault, Hurtubise, Lamarche; MM H. C. St Pierre, F. X. Choquette, O. Desmarais, L. Gouin, F. Bisaillon, A. F. McIntyre, E. N. St Jean, Br Beausoleil, Ed. Guerin, J. P. B. Casgrain et autres.

    M. J. X. Perreault, présidait.

    Il a ouvert l'assemblée par un discours dans lequel il a demandé à tous les auditeurs d'écouter avec calme et avec attention les orateurs qui devaient adresser la parole...

    M. Perreault a réclamé pour chacun des orateurs, le privilège du fair play britannique...

  28. À une réunion du Barreau

    jeudi 1er décembre 1892, page 4

    CONDOLEANCES
    Le barreau et feu M. G. Macrae

    Ce matin, le barreau s'est assemblé au Palais de Justice et a adopté des résolutions de condoléances à l'occasion de la mort de M. G. Macrae.

    Proposé par MM. G B Cramp, C A Geoffrion, C B Carter et E Lafleur, secondé par MM. S Bethune, H C St-Pierre et J R Cooke:

    Que les membres du barreau de Montréal ont appris avec le plus profond regret la mort de leur estimé confrère M. Geo. Macrae, qui, durant sa longue carrière professionnelle, a su conquérir l'estime de la magistrature et du barreau.

    Proposé par MM. J. S. Archibald, F. L. Béique et W. W. Robertson, secondé par MM. J. N. Greenshields, J. L. Archambault et W. J. Cruickshanks:

    Que par respect pour la mémoire du défunt, les membres du barreau portent le deuil pendant un mois;

    Proposé par MM. D. McMaster, Jos Duhamel et Hon. Horace Archambault, secondé par MM. S. Beaudin, A. H. Lunn et Ed. Guerin:

    Que les membres du barreau envoient l'expression de leurs sympathies à la famille du défunt et que les présentes résolutions soient adressées à la presse.

  29. Hôte à Wilfrid Laurier

    vendredi 9 décembre 1892, page 4

    Réception

    M. et Mme H. C. St-Pierre ont donné, hier soir, une réception fort brillante en l'honneur de l'honorable M. et Mme Laurier.

  30. Avocat de Monsieur Stevens

    vendredi 9 décembre 1892, page 4

    Bourbonnais vs Stevens

    Ce matin, on a commencé, devant M. le juge Desnoyers, le procès de M. Stevens, régistrateur du comté de Soulanges.

    Le plaignant dans cette cause est M. Bourbonnais, député du comté, et M. Stevens a à répondre à l'accusation d'avoir détruit une estrade érigée par celui-là.

    M. St-Pierre défend M. Stevens.

    Le premier témoin entendu a été M. Filiatreault, ancien préfet du comté.

  31. À une réunion du Conseil du Barreau

    vendredi 16 décembre 1892, page 1

    LE BARREAU

    M. le Rédacteur de LA PATRIE,

    MONSIEUR - A une assemblée du Conseil du Barreau, section de Montréal, il a été proposé par M. H. C. Saint-Pierre, Ecr., C. R., appuyé par C. B. Carter, Ecr., C. R., et résolu:

    "Que la partie des minutes de ce Conseil relative à certains articles publiés dernièrement par la Presse, attaquant le Barreau et le Conseil de la section de Montréal, et relative à une lettre publiée dans la PATRIE et signée "Un avocat", soit publiée dans les journaux de la ville.

    Ci-suivent les extraits des minutes mentionnés ci-dessus:

    "A une assemblée du Conseil tenue le 7 décembre 1892:

    "Le syndic lit un article de la Presse accusant certains membres de prêter de l'argent à des taux usuraires. Il lit aussi une lettre qu'il a écrite en réponse au dit article et appelle ensuite l'attention du Conseil sur un second article de la Presse attaquant le Barreau de Montréal en général et le Conseil en particulier. Après quelque discussion, H. C. Saint-Pierre, Ecr., C. R., propose, appuyé par C. B. Carter, Ecr., C. R., et il est résolu:

    "Que le Conseil donne instruction au secrétaire de se mettre en communication avec la Presse et de lui demander de fournir les noms des coupables et ceux des témoins capables de prouver les accusations portées dans ses articles récents.

    "A une assemblée du Conseil, tenue le 14 décembre 1892, le syndic lit une lettre publiée dans la PATRIE le 13 décembre 1892 et signée "Un avocat", attaquant aussi le Barreau de Montréal et son Conseil et approuvant l'article publiée par la Presse le 6 décembre 1892.

    "Le Conseil étant informé du nom de l'auteur de la dite lettre, donne au secrétaire instruction de le sommer à comparaître devant le Barreau à sa prochaine réunion."

    D. R. MURPHY,
    Sec. du Barreau de Montréal.

  32. Avocat de Antoine Viger

    lundi 19 décembre 1892, page 6

    COUR CRIMINELLE
    Antoine Viger acquitté...

    Samedi a commencé le procès d'Antoine Viger, accusé de simple voie de faits sur une dame Théoret de la Pointe Claire. Viger était représenté par M. H. C. St Pierre, avocat. La difficulté était entre voisins au sujet d'un droit de passage. Une altercation s'en suivit et aboutit à des menaces et à des voies de faits sans importance. La preuve de la Couronne était insuffisante, M. Archambault soumit la cause au jury sans plaidoirie. Après la charge du juge favorable à l'accusé, le jury délibéra quelques instants et prononça un verdict d'acquittement...

  33. À une réunion du Barreau

    mercredi 21 décembre 1892, page 2

    Résolutions de condoléances

    Le Barreau s'est assemblé hier après-midi pour adopter des résolutions de condoléances à l'occasion de la mort de M. de Lorimier.

    Parmi les avocats présents, on remarquait:

    MM. W. W. Robertson, F S Lyman, F. D. Monk, S. Beaudin, A. H. Lunn, A. E. Poirier, A W Grenier, G. A. Morrison, D A Lafortune, D R Cramp, C A Geoffrion, H C St Pierre, M Hutchison, Thomas Fortin, H G Lajoie, J S Archibald, J N Greenshields, D Girouard, Eng. Lafontaine, Husmer Lanctôt, Pierre Leclair, L. W Sicotte jr, James Kirby, F. X. Arhcmabault, Fd Guerin, PB Laviolette, C H Stephens, A J Geoffrion, Charles Bruchési, D H Girouard, C S Campbell, John Dunlop, J B Allan, M J Feron, E N St Jean, Oscar Lavallée, Eug. Godin.

    M. E. U. Piché présidait et on a adopté les résolutions d'usage.

  34. À une réunion du Barreau

    mercredi 28 décembre 1892, page 6

    L'honneur professionnel
    Messieurs les avocats ont délibéré ce matin
    On rejette une motion demandant l'autorisation de poursuivre les journaux
    On décide de demander de plus amples pourvoirs à la législature
    M. Saint-Pierre résigne comme membre du Conseil du Barreau

    Ce matin a eu lieu au Palais de Justice une assemblée extraordinaire du Barreau du district de Montréal et une centaine d'avocats étaient présents.

    On remarquait entr'autres: MM. C. A. Geoffrion, H. C. Saint-Pierre, F. X. Archambault, S. Beaudin, E. N. Saint-Jean, F. L. Bisaillon, P. H. Roy, D. McCormick, S. P. Leet, H. C. Saint-Louis, Artghur Globensky, H. Joseph, Z. Renaud, L. Gouin, M. J. F. Quinn, F. X. Choquet, B. Greenshields, H. Lanctôt, T. Cardinal, R. Lemieux, A. McGown, D. Murphy, E. Malette, J. Chaffers, Eug. Godin, A. Lavallée, D. R. Barry et une foule d'autres.

    M. le syndic Arthur Globensky, qui agissait comme président a exposé le but de la réunion. Depuis deux mois, dit-il, certaine presse a lancé toutes sortes d'injures au Barreau. Le syndic s'est rendu auprès des directeurs de ces journaux et leur a demandé de lui fournir les noms de ceux qui ont lancé les diverses accusations, mais pareille demande n'a rencontré qu'un persistant refus.

    On vous a réunis aujourd'hui pour prendre avis sur la conduite que devra tenir le Barreau vis-à-vis ces journaux.

    M. D. R. Murphy, secrétaire et M. H. C. St Louis font tour à tour lecture des différents articles publiés par la Presse et le Monde et alors M. Globensky se lève de nouveau pour définir les pouvoirs et les devoirs du syndic et du conseil du Barreau.

    Le Conseil du Barreau, dit-il, ne peut agir que lorsqu'on a fait une plainte régulière devant lui et la charge du syndic consiste à recevoir les dénonciations pour les transmettre au conseil.

    Le syndic n'a aucune initiative possible, si ce n'est quand il a une connaissance personnelle de faits contraires à la dignité professionnelle. Le syndic n'est pas un délateur qui doit faire la chasse dans toutes les officines pour découvrir si un tel est indigne de figurer sur le tableau des avocats.

    S'il fallait traduire les avocats devant le conseil sur les on-dit qui parviennent à nos oreilles, on n'aurait qu'à se tourner pour loger une plainte contre celui-ci et celui-là.

    Les plaintes faites chez le syndic doivent être assermentées.

    Nous avons étudié l'étendue et les limites des pouvoirs du conseil du barreau et nous nous sommes convaincus que nous ne pouvions procéder sur des racontars sans nous exposer à des dommages.

    J'ai été syndic dans le passé; comme aujourd'hui les journaux ont porté des accusations et comme aujourd'hui on a refusé de donner des noms.

    Ces gazettes font acte de délation en accusant ainsi le Barreau de toutes sortes d'infamies.

    A la dernière séance du conseil du Barreau, j'ai proposé qu'on prenne des poursuites contre les journaux dénonciateurs et on m'a approuvé. La section de Montréal forme une corporation régulière et elle ne doit pas tolérer davantage les accusations et les injures qu'on lui adresse. Il faut arriver à découvrir les coupables et puisque ceux qui accusent ne veulent pas donner de noms le meilleur moyen pour leur délier la langue est de les poursuivre.

    Nous prendrons une action sagement si vous nous soutenez et si l'assemblée décide contre nous, je déclare que je résignerai comme membre du Barreau, car je n'entends pas laisser baver impunément sur ma réputation et mon honneur professionnels.

    Je propose donc que le Conseil du Barreau reçoive instruction de poursuivre les journaux qui ont vilipendé les membres de notre profession.

    M. F. X. Archambault approuve et seconde la proposition de M. Saint-Pierre. Il faut faire en sorte que le Barreau puisse marcher le front haut. S'il y a des brebis galeuses parmi nous, il faut les chasser. Je crois que le meilleur moyen d'atteindre les coupables c'est de poursuivre les journaux qui seront forcés de donner des noms, et alors, nous connaîtrons accusateurs et accusés. Les articles violents dont on vient de faire lecture sont probablement de la plume de certains avocats.

    M. Eug. Godin, au nom des jeunes, veut exprimer une opinion. Il ne croit pas à l'opportunité des poursuites proposées. Le syndic vient de le déclarer et il est admis qu'il y a des abus dans notre profession. C'est l'opinion publique qui a fait parler la presse d'une manière aussi violente et il faut donner satisfaction à l'opinion publique. On se plaint que le conseil du Barreau n'a pas assez de pouvoirs. Alors je propose qu'on s'adresse à la législature pour demander une extension de pouvoirs afin que l'on puisse ensuite constituer une commission d'enquête.

    M. C. A. Geoffrion, ancien bâtonnier, adresse ensuite la parole. Je veux, dit-il, parler avec autant de calme que possible. Je suis sensible à l'honneur du Barreau, mais je me demande si nous adoptons le bon remède en cherchant à baillonner la presse.

    Les journaux ont été violents, et je m'en plains; mais il y a certainement du vrai dans ce qu'ils ont publié. Je ne crois pas que c'est en poursuivant les journaux que nous ferons respecter le Barreau. Ce qu'il faut faire, c'est de nous adresser à la législature pour demander des pouvoirs additionnels.

    Il est vrai que les avocats sont toujours mal reçus à Québec par les députés de campagne et qu'on se rend rarement à leurs demandes.

    C'est tellement le cas que même les huissiers ont obtenu de la législature plus de prérogatives que n'en a le Barreau.

    Je le répète, nous sommes en présence d'abus criants et il faut prendre les moyens de les réprimer. Je suis opposé aux poursuites contre les journaux, mais que la presse ne prenne pas plaisir à nous injurier car je puis lui dire qu'en s'attaquant au Barreau elle s'attaque à une puissance plus forte qu'elle. Tout ce que les journaux ont à faire dans le moment, c'est d'éclairer les législateurs.

    M. F. X. Dupuis se déclare contre la proposition de M. Saint-Pierre. Il demande comment il se fait que le conseil du barreau a laissé sur la liste des avocats le nom d'un M. Boucher actuellement au pénitencier.

    M. Ed. Mallette fait la leçon au conseil du barreau qui n'a encore rien fait pour le cas d'un André Cherrier et celui d'un avocat qui a laissé le pays il y a six mois. Il ne faut pas étouffer la presse, car on a besoin de ses leçons.

    MM. S. P. Leet, A. Lavallée et H. Joseph se prononcent contre la proposition de poursuivre les journaux.

    M. Saint-Pierre clot la discussion en disant que la poursuite contre les journaux est le seul moyen pratique pour arriver à mettre la main sur les coupables. De deux choses, l'une: ou les accusations sont vraies ou elles sont fausses. Si elles sont vries, on les prouvera; si elles sont fausses, le conseil du Barreau sera disculpé.

    Il ne faut pas avoir peur de dépendre quelques piastres pour défendre l'honneur du barreau, car le barreau est capable de payer.

    La proposition mise aux voix a été rejetée par une faible majorité.

    Parmi ceux qui ont voté en faveur de la motiion perdue, nous trouvons MM. P. H. Roy, S. Beaudin, H. C. St-Louis, H. Lanctôt, T. Cardinal, Mirault, McGown, F. E. Villeneuve, F. Jasmin, A. Mathieu, J. B. Bissonnette et autres.

    M. H. C . Saint-Pierre envoie immédiatement sa démission comme membre du Conseil du Barreau.






Jacques Beaulieu
beajac@videotron
Révisé le 22 juillet 2019
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