Poème dédié à Henri Césaire Saint-Pierre |
Poème autographe non daté, dont l'auteur est uniquement
identifié comme un membre du choeur du Gésu, document en la possession
de Suzanne Montel, arrière-petite-fille de Henri Césaire Saint-Pierre,
ici référé comme le "neveu du grand Saint Pierre", et transcrit par
Jacques Beaulieu, arrière-petit-fils du même individu.
I
Ouvre la porte aux bonnes âmes, Même aux avocats repentants Après le passage des flammes. Toujours au poste et toujours empressé Lui-même il se rappelle son passé, Et tous les criminels qui regrettent leurs fautes Implorent la défense et deviennent ses hôtes. Oh! Grand Saint Pierre, intercédez pour nous Lorsque viendra le jour du céleste courroux. Oh! Grand Saint Pierre, intercédez pour nous Lorsque viendra le jour du céleste courroux.
II Envoya son neveu sur terre. Nous nous en sommes emparés Et le respectons comme un père: C'est qu'au fracas [?] du jugement dernier Il nous faudra quelque influent gosier Pour dire nos vertus, pour se faire comprendre Et ce porte-voix-là saura se faire entendre. Neveu céleste, intercédez pour nous Lorsque viendra le jour du céleste courroux. Neveu céleste, intercédez pour nous Lorsque viendra le jour du céleste courroux.
III Et nous trinquons tous à la sienne Et nous, ses amis, le fêtons Afin qu'un jour il se souvienne, Lorsqu'il sera rendu chez son Parent De lui dire quelque mot bienfaisant Pour le "choeur du Gésu", au jour de la vengeance. Peut-être, il aura besoin de quelque influence. Neveu céleste, intercédez pour nous Lorsque viendra le jour du céleste courroux. Neveu céleste, intercédez pour nous Lorsque viendra le jour du céleste courroux.
Un membre du choeur
|