Mes racines / my roots

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origines de certaines rues

Le bon vieux temps

D'après des articles parus dans le journal La Patrie en novembre 1884.


    LE BON VIEUX TEMPS

    Origine de quelques rues de Montréal.

  1. Les nouvelles rues et places de Montréal vers 1800

    L'origine de nos principales rues telles que les rues Notre-Dame, St Laurent, St Joseph, St Antoine, St Paul, et autre remonte à une époque reculée dans le dernier siècle. En feuilletant les archives municipales à l'hôtel de ville nous trouvons des renseignements intéressants au sujet de nos rues et de nos places publiques.

    En 1805, sur la Place d'Armes, il y avait un puits qui avait un diamètre de 30 pieds et une profondeur de cinquante. Ce puits avait été creusé cent ans auparavant par les Français. Depuis longtemps l'eau de ce puits n'était plus potable à cause de l'infiltration des eaux sales des ruisseaux, qui étaient alors les égouts de la ville. Le puit avait été recouvert par un plancher et c'était là que les cultivateurs venaient vendre leurs framboises et leurs bleuets. Le puits fut comblé en 1805, par ordre des magistrats qui dirigeaient les affaires civiques.

    En parcourant le même volume des annales de la corporation, nous voyons que l'origine de la rue des Jurés date de 1793. Dans la même année on ouvrit la rue Chenevert jusqu'au cimetière protestant, aujourd'hui la place Dufferin.

    Le premier trottoir sur la rue St Laurent fut posé en 1804.

  2. Les nouvelles rues et places de Montréal vers 1815

    En 1815 la rue Ste-Radegonde fut ouverte pour communiquer de la rue Lagauchetière à la rue St-Bonaventure.

    Dans la même année les juges de paix adoptèrent une résolution à l'effet de faire venir d'Europe un paveur pour entreprendre le pavage de la ville et des faubourgs. En 1816 la rue Perthuis fut ouverte et l'on homologua le plan de la rue St-Louis. La rue Lacroix fut percée pendant la même année.

    En 1816, on ouvrit une rue de communication de la rue du Canal à la rue St-Paul, faubourg St Joseph. Le terrain nécessaire fut donné par les seigneurs de Montréal et M. John Stevenson. De là le nom de rue des Seigneurs.

    En 1817 on posa pour la première fois des écritaux portant le nom des rues.

    Et la même année on fit l'ouverture de la rue St-Maurice.

    En 1818 les autorités ouvrirent la rue Water, rue Du Bord de l'Eau, le long du fleuve, faubourg Québec.

    En 1813 MM. Goerge Lepailleur et Jean Bouthillier cédèrent leur terrain à la ville pour la continuation de la rue St-Joseph.

    En 1818 on ouvrit une rue au Nord-Est du terrain de M. John Molson, faubourg Québec, sur un terrain donné à cet effet par M. Pierre Monarque. Cette rue porte aujourd'hui le nom de M. Monarque. Pendant la même année les rues St-Constant et St-Elizabeth furent continuées de la rue Craig jusqu'à la rue Lagauchetière.

    On ouvrit aussi à la même époque la rue St-Denis sur le terrain acquis de dame veuve Denis Viger et de l'honorable Louis Joseph Papineau. On forma alors la place Viger sur le terrain donné à cet effet par les mêmes personnes. De là les noms du jardin Viger et de la rue St-Denis.

    La Patrie, samedi 22 novembre 1884, page 4.





Jacques Beaulieu
beajac@videotron
Révisé le 22 juillet 2019
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