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Ste Catherine; nouvelles rues

Le bon vieux temps

D'après des articles parus dans le journal La Patrie en novembre 1884.


    LE BON VIEUX TEMPS

    La Sainte-Catherine - Histoire de nos rues.

  1. La Sainte-Catherine vers 1825

    C'est aujourd'hui la fête de Sainte-Catherine.

    Que les temps sont changés!

    Dans le bon vieux temps, cette fête était célébrée dans presque toutes les maisons canadiennes. C'était un jour de grande liesse.

    Le travail était suspendu et le plaisir était partout à l'ordre du jour.

    La ménagère passait sa journée à préparer le festin de rigueur.

    Dans toutes les familles c'était une occasion à rendre des points aux noces de Gamache.

    La soirée et la nuit entière était consacrée à la danse. Tout le monde sautait, les vieux comme les jeunes, au son du violon et de la clarinette

    Dans la maison du pauvre, où l'on ne pouvait se payer le luxe d'un violonneux, on dansait "sur la gueule;" c'est-à-dire que la musique ressemblait un peu à celle de la danse des Indiens.

    Les danses du bon vieux temps étaient le cotillon, le "reel à deux, et le "reel à quatre", le menuit français, la jigue voleuse et la jige frotteuse. Cette dernière danse était tout aussi tapageuse que les "clogs" des Américains. Le jour de la Sainte-Catherine on faisait de la tire dans toutes les familles, et le réveillon après le bal était d'une magnificence extraordinaire.

    Les mariages, il y a soixante ans, étaient presque toujours fixés pour la Sainte Catherine.

    Au dire des plus vieux citoyens de Montréal, la célébration de cette fête remontait su temps de leurs ancêtres.

    C'est le cas de répéter aujourd'hui: Que les temps sont changés.

  2. Ouverture de rues à Montréal de 1815 à 1820

    Fouillons encore les archives de l'hôtel de ville. Nous y trouverons les renseignements suivants sur l'histoire de nos rues et de nos places publiques.

    L'ouverture de la rue Guy remonte à 1815. En cette année les magistrats ordonnèrent "l'ouverture d'un chemin à travers les propriétés d'Etienne Guy, pour faciliter les communications du chemin haut du faubourg St-Antoine, ou de celui venant de la Côte des Neiges, avec le chemin bas du même faubourg, venant de Lachine."

    En 1817 on légalisa l'ouverture des rues King, Queen, Prince, George, Nazareth et Gabriel, le long du terrain du Petit Séminaire.

    Pendant la même année on continua la rue St-Paul jusqu'à la rue McGill. La rue St-Maurice fut percée en 1817. Cette rue portait autrefois le nom de St-Paul.

    En 1818 on légalisa l'ouverture des rues Ste-Hélène, Lemoine et des Récollets formées sur l'ancien terrain des Récollets.

    En 1818 on ouvrit la rue Dubord, dont le terrain fut donné à la ville par MM. Louis Joseph Papineau et Antoine Dubord.

    La rue Coté fut ouverte en 1818.

    L'année suivante on forma la ruelle Busby.

  3. Ouverture de rues à Montréal de 1822 à 1829

    En 1822 on continua la rue Ste-Catherine depuis la rue St Denis, faubourg St-Louis, jusqu'au chemin Papineau. Pendant la même année les magistrats firent abattre les peupliers plantés dans les trottoirs de la rue St Jacques.

    En 1822 il y eut des négociations entre les magistrats et le commandant du génie pour continuer la rue Notre-Dame à travers la citadelle qui s'élevait à l'endroit où se trouve aujourd'hui la place Dalhousie. Les travaux commencèrent l'année suivante.

    En 1826 on continua la rue Visitation à la rue Campeau.

    En la même année on perça la rue St-Hubert qui s'étendait depuis la Petite Rivière (rue Craig) jusqu'à la rue Mignonne sur un terrain donné par M. Lacroix.

    En 1828 on forma la rue Desrivières entre le faubourg St-Antoine et le faubourg St-Joseph.

  4. Ouverture de rues à Montréal de 1830 à 1834

    En 1830, on continua la rue Lacroix, du coin de la place Dalhousie jusqu'au rivage du fleuve.

    En 1833 la ville acheta des Messieurs du Séminaire St-Sulpice une partie de leur terrain devant l'église paroissiale pour agrandir la Place d'Armes et redresser la rue Notre-Dame.

    La place Richmond fut ouverte en 1833.

    En 1834, Julius Patrick McCabe, imprimeur, proposa aux magistrats de se charger de numéroter toutes les maisons de la ville et des faubourgs.

    La Patrie, mardi 25 novembre 1884, page 4.





Jacques Beaulieu
beajac@videotron
Révisé le 22 juillet 2019
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