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John Molson

Le bon vieux temps

D'après des articles parus dans le journal La Patrie en février 1885.


    LE BON VIEUX TEMPS

    L'ancien M. John Molson - Les sportmen en 1836 - cour de police il y a 100 ans.

  1. John Molson, décédé en janvier 1836

    Lorsque j'ai donné quelques notes sur le premier vapeur qui a fait le service entre Montréal et Québec, j'ai mentionné le nom de M. John Molson, je crois que mes lecteurs< liront avec intérêt les lignes suivantes que j'ai extraites de la Minerve du 14 janvier 1836:

    "L'honorable John Molson, conseiller législatif, est mort le 11 janvier 1836 à sa résidence dans l'île de Boucherville, à l'âge de 76 ans.

    M. Molson était natif de Moulton, en Angleterre et il était établi en Canada depuis environ cinquante ans.

    Pendant sa longue résidence en ce pays il s'était acquis l'estime et la confiance de tous et une fortune considérable par son honnête industrie et son activité peu commune. Son esprit d'entreprise favorisa beaucoup le commerce, en ce qu'il facilita le premier, la navigation à vapeur sur le Saint-Laurent; il devint l'acquéreur du premier "steamboat", qui fut construit au pied du courant par un Américain qui ne put l'achever faute de moyens. Ce premier essai eut peu de réussite, mais M. Molson persévéra et demeura ensuite longtemps seul propriétaire de plusieurs bateaux à vapeur qui achevèrent de lui assurer sa grande fortune. M. Molson était du petit nombre des Européens qui viennent s'établir en Canada, qui repoussent toute distinction nationale, aussi comme il avait commencé sa fortune avec les enfants du sol, il avait toujours un grand nombre de Canadiens à son emploi, dont la fidélité dut contribuer à assurer ses gins considérables.

  2. Quelques sportmen de 1836

    Les courses se faisaient en 1836 sur une piste située à la Rivière St Pierre. Ce terrain a servi aux courses jusqu'en 1855.

    Parmi les sportmen du temps mentionnés dans les journaux, nous voyons les noms de MM. C. Cajetan, Wm Brown, J. B. Homier, L. Dumais, P. J. Beaudry, et L. C. Provendié.

  3. Pierre Martineau contre Victoire Saint Rémission en cour de police en novembre 1785

    En feuilletant l'ancien régistre de la cour de police, je lisais ce matin les comptes rendus d'une séance tenue mardi le 1er novembre 1785, il y a environ cent ans.

    La cour ce jour-là était présidée par MM. James McGill et Pierre Forretier.

    On y plaide la cause de Pierre Martineau contre Victoire Sans Rémission. Sans Rémission est un nom bien dur pour une famille, surtout pour une femme. Heureusement il n'existe plus aujourd'hui, quoiqu'il existat encore à Montréal il y a quarante ans une famille Sans Pitié.

    La défenderesse avait rencontré le demandeur près des remparts et lui avait mis le poing sous le nez en le traitant de canaille et de voleur.

    La cour ordonna que la défenderesse déclarat publiquement que Martineau était un honnête homme, et qu'elle paya une amende de cinq chelins. Le demandeur était condamné à payer les frais, un chelin et neuf deniers.

  4. R. contre Samuel Mix pour importation illégale en cour de police en mai 1787

    Une autre cause entendue le 30 mai 1787, était celle de John Gerbrand Beck, surintendant des douanes de Sa Majesté Georges III à Montréal accusant Samuel Mix d'avoir en sa possession dix caisses de génièvre de Hollande, liqueur dont l'entrée dans la colonie était prohibée à cette époque. La cour par un jugement ordonna que le "gin" fut saisi et vendu aux enchères aux profit de la douane.

    La cour était présidée ce jour-là par MM. Pierre Guy et James Finlay.

  5. L'origine du sobriquet "Sans Pitié": vers 1845

    A propos du nom Sans Rémission, un septuagénaire ne disait ce matin, qu'il a fort bien connu à Montréal, il y a quarante ans, la famille Sans Pitié.

    Sans Pitié était un sobriquet que portait un monsieur Tavernier, père de feu le Dr Tavernier. Il avait reçu ce surnom à cause de la force brutale avec laquelle il assénait un coup de poing.

    Tavernier était avec Montferrand et Voyer, un des principaux hercules de la métropole.

    La Patrie, jeudi 12 février 1885, page 4.





Jacques Beaulieu
beajac@videotron
Révisé le 22 juillet 2019
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