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Chemins de fer

Le bon vieux temps

D'après des articles parus dans le journal La Patrie en mars 1885.


    LE BON VIEUX TEMPS

    Les voies ferrées en 1851-52.

  1. Chemin de fer Industrie-Rawdon: ouvert automne 1852

    Le chemin de fer de l'Industrie [Joliette] à Rawdon a été ouvert au traffic dans l'automne de 1852, la première section ayant été construite par M. Edward Scallon, qui avait l'entreprise pour £5,050. Les directeurs étaient à cette époque MM. Dorwin, Charles Philips, Penny, Dugas et Finlay.

    Les convois ne circulèrent pas longtemps sur ce chemin de fer qui se soudait à celui de Lanoraie. Un an environ après son inauguration, on abandonna son exploitation qui était ruineuse pour les actionnaires.

  2. Chemin de fer Montréal-Richmond: inauguré le 15 octobre 1851

    Le chemin de fer St. Laurent et Atlantique, entre Montréal et Richmond, qui a été la section originale du Grand-Tronc, a été inauguré, mercredi le 15 octobre 1851. Au nombre des excursionnistes étaient les honorables MM. Lafontaine, Morin, Taché et Bourret, les juges Gale et Van Felson, M. Holmes, M.P.P., et les honorables John Molson et Galt.

    Ils partirent du quai Bonsecours à huit heures du matin à bord du Ste Hélène et se rendirent à Longueuil où était le terminus du chemin de fer. Le convoi parti à neuf heures et demi courant à une vitesse de 30 milles à l'heure. A Richmond il y eut un banquet organisé par les directeurs de la compagnie. Ce banquet était présidé par M. Gait.

    L'inauguration de la voie ferrée fut la cause de deux accidents.

    Un canon que l'on tirait à Richmond en honneur de la circonstance éclata et blessa deux personnes grièvement.

    Un jeune homme nommé Goodwillie, de Richmond, en montant dans un wagon pendant que le convoi était en mouvement, fit un faux pas et tomba sur la voie. Les roues passèrent sur le bras près de l'épaule.

    Dans la soirée il devait y avoir à Montréal procession aux flambeaux, illumination et feux d'artifice, mais le mauvais temps s'opposa à l'exécution de cette partie du programme. Quelques mois plus tard la question des chemins de fer dans la province de Québec absorbait l'attention du public et était le sujet de nombreux articles dans les journaux.

  3. Projets de chemin de fer au Québec durant l'hiver 1852

    C'est pendant l'hiver 1852 que les mots "Grand Tronc" chemin de fer intercolonial, chemin de fer du nord, furent lancés dans la presse. Il s'échangea alors une correspondance importante entre le gouvernement du Canada et Downing street, car il était alors question de faire un grand tronc de chemin de fer reliant Montréal à Halifax au frais du gouvernement impérial. Québec ne se souciait pas de payer la somme qu'il avait souscrite pour la section entre Richmond et Québec. On agita l'opinion publique dans la vieille capitale où on organisa un mouvement en faveur d'une voie ferrée sur la rive nord.

    Les capitaux n'étaient pas abondants dans le district de Québec, on dut renoncer à la réalisation de ce projet.

  4. Chemin de fer Montréal-Lac Champlain au printemps 1852

    Pendant le printemps de 1852 les trains du chemin de fer Montréal et Lac Champlain s'arrêtaient à leur nouveau terminus à St-Lambert au quai de l'Ile Moffat. Les voyageurs traversaient alors St-Lambert dans deux superbes beteaux l'Iron Duke et le Prince Albert.

    La Patrie, vendredi 20 mars 1885, page 4.





Jacques Beaulieu
beajac@videotron
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