Mes racines / my roots

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Eulogie du père Labrosse
Mes racines / my roots

Le père Rolland Labrosse, s.j., un de mes pères spirituels:

Avec Lui dans la gloire

LE PÈRE ROLLAND LABROSSE, S.J.
(1910 - 1993)

Citons d'abord l'itinéraire de vie du père Rolland Labrosse. Son père était médecin et avait pour prénom Albert; sa mère, elle, se nommait Alice Limoges. Le père Labrosse est né, le 13 mars 1910, en Ontario, à Saint-Eugène, dans le diocèse d'Ottawa. Le lendemain de sa naissance, il fut baptisé dans la paroisse Saint-Eugène (Comté Prescott, Ontario).

La famille dut revenir à Montréal, mais nous n'avons pas de précisions là-dessus, car nous le retrouvons élève au Collège Sainte-Marie où il étudia jusqu'en rhétorique. À 18 ans, il entrait au noviciat du Sault-au-Récollet, le 14 août 1928, accueilli par le père Guido Leclaire, alors maître des novices.

Deux ans plus tard, soit le 15 août 1930, il prononçait ses premiers voeux en présence du célébrant, le père François-Xavier Bellavance, alors provincial.

Après son juvénat, au Sault (1930-1932) il étudie la philosophie et obtient sa licence au Collège du Christ-Roi, à Toronto. C'est ce qui explique qu'il conservera durant toute sa vie une amitie fidèle avec plusieurs jésuites de la province d'expression anglaise, dont en particulier le père Hodgins.

Au Collège Saint-Ignace, il enseigne la syntaxe (1935-1938) et la langue anglaise et sera responsable de la musique. C'est de cette époque que date son fameux petit calepin noir dans lequel s'accumuleront, tout au long de sa carrière d'enseignant, le nom de chacun de ses élèves, leur adresse, leur numéro de téléphone, leur date de naissance et il le tiendra scrupuleusement à jour, en ne manquant jamais de souligner un anniversaire. Aussi, ses anciens élèves ont-ils maintenu avec lui une amitié très fidèle qui ne s'est jamais démentie.

II poursuit ses quatre années de théologie à l'Immaculée au cours desquelles il est ordonne prêtre au Gesù, le 17 août 1941, par Mgr Joseph Charbonneau, archevêque de Montréal.

Il fait en suite son troisième an à Mont-Laurier, puis retourne au Collège Saint-Ignace, comme professeur de grammaire, directeur de la musique et président des cas de conscience (1943-1945). En 1945, il se rend au Collège Saint-Boniface (Manitoba) où il enseigne la classe de Méthode (aujourd'hui Secondaire III) et s'occupe de l'Action Catholique. Il revient ensuite dans l'est très brièvement au Collège Sainte-Marie, pour s'établir au Collège Brébeuf en 1949 où il demeurera jusqu'à sa mort (plus précisement, à partir de 1985, au Centre Vimont).

De 1949 à 1957, il enseigne la Méthode et se distingue en particulier en mettant au point la «Coopérative», une institution qui a exercé une influence très bénéfique dans ce milieu collégial.

II faut dire qu'en 1946-47, alors qu'il était surveillant au Collège Saint-Boniface, il avait dirigé la Caisse Populaire et s'était initié aux mécanismes de ce secteur financier. C'est ce qui explique qu'à partir de 1964 à Brebeuf, il s'orientera du côte de l'économat, d'abord comme assistant-économe de 1964 à 1978, puis collaborateur aux «Services financiers» (de 1978 à 1982) et enfin économe de la résidence Sainte-Marie (1982 à 1989).

II s'est occupé des scouts de Brébeuf de 1952 à 1963. En 1957, il quitte l'enseignement et devient surveillant de la 2e division jusqu'en 1964 (il enseignera la syntaxe durant l'année 1963-1964).

En deux mots, sa carrière se divise en deux tranches bien distinctes: l'éducation active de 1943 à 1964 et les tâches administratives de 1964 à 1989. Durant ses dernières années, il fera du ministère, surtout en collaborant à l'oeuvre et à l'église du Gesù, tout en demeurant au Centre Vimont. Il fit aussi beaucoup de ministère dans des paroisses de Montréal.

Sa mort en a surpris plusieurs. Décédé subitement au Centre Vimont, samedi, le 24 avril 1993, il avait rencontré, deux jours auparavant, un bon nombre de pères en réunion à Bellarmin. Toujours aussi aimable, cordial et joyeux, mais peut-être avec une trace de fatigue. La veille, il avait piloté en automobile le père Jean-d'Auteuil Richard, pour une course.

Il laisse le souvenir d'un excellent religieux, dévoué, perséverant, d'un abord facile et se liant à tous ses confrères. Au fond, il a toujours eu comme idéal de SERVIR, et il l'aura fait jusqu'au bout.


Jean-Paul Labelle, S.J.




Jacques Beaulieu
Révisé le 18 septembre 2004
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Jacques Beaulieu
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