Canards Canins
Cahiers pour les gardiens
de chiens du Québec
Les idées exprimées
dans ces éditoriaux n'engagent en rien
les associations canines résidantes.
Éditoriaux
Éditorial du
8 juillet 2005
Voici le corps d'un courriel reçu hier qui est susceptible d'intéresser les lecteurs:
Il m'a fait plaisir hier de faire votre connaissance au parc de La Bruyère. Vous m'avez alors remis un bout de papier comportant l'adresse web de votre site. Ce qui m'a rappelé de finaliser la visite que j'avais déjà entamée il y a quelque temps. Soit dit en passant, je le trouve intéressant. J'aime bien le fait que vous n'hésitez pas à exprimer vos opinions clairement quant aux services publiques relatifs aux animaux qui sont trop souvent déficients.
J'en sais également quelque chose car c'est depuis 1993 que je travaille auprès des animaux. J'ai également participé aux sauvetages d'animaux en péril lors de la célèbre crise du verglas. J'ai cessé mes activités en tant qu'employée auprès de refuges en 1998 pour me consacrer d'abord à ma famille et ensuite à mes projets personnels d'entreprise en milieu animalier qui consistent à offrir des services de protection et de prévention contre la perte des animaux domestiques: la centrale des petits compagnons (C.P.C) projet qui est maintenant venu à terme et qui verra le jour sous peu. Si cela vous intéresse vous pourrez bientôt nous visiter au www.c-p-c.ca .
C'est en analysant profondément les lacunes du système actuel et en voulant y remédier que j'ai bâti cette entreprise qui, je l'espère, sera satisfaire les propriétaires d'animaux. À ce jour, je n'ai eu que des commentaires très favorables, ce qui m'encourage à aller de l'avant.
Enfin je souhaite longue vie à votre association car elle est bien utile dans le contexte que l'on connaît. Continuez votre bon travail. Il est pertinent de revendiquer auprès des municipalités de meilleurs services pour améliorer la qualité de vie des animaux, comme vous le faites. Il me fera également plaisir d'ajouter un lien vers votre site dans ma page de liens le moment venu.
Éditorial du
4 juillet 2005
Voici un article paru dans le Journal de Montréal du vendredi, 1er juillet 2005:
Une rare infection bactérienne pouvant être fatale aux chiens se répand
MONCTON, N.B. (PC) - Une rare infection bactérienne pouvant être fatale aux chiens se répand actuellement au Nouveau-Brunswick, mais aussi ailleurs au pays, totamment au Québec.
Des vétérinaires des Maritimes affirment que les propriétaires de chiens devraient être à l'affût des symptômes de la leptospirose, infection qui, dans les cas exceptionnels, peut se révéler mortelle pour les animaux.
Le Dr Peter Foley, du Collège vétérinaire de l'Atlantique, a indiqué que les deux souches les plus communes de la bactérie étaient largement contenues sur le continent nord-américain, à la suite d'un programme de vaccination arrivé à terme il y a environ quinze ans.
Nouvelles souches
Cependant, quatre nouvelles souches ont fait surface à Hawaii, aux États-Unis de même qu'au Canada. Parmi les provinces de l'Atlantique, le Nouveau-Brunswick a jusqu'à présent été la plus durement touchée. P>
Une augmentation significative du nombre de cas a été enregistrée, a affirmé le Dr Foley. Ces cas ont été constatés en Nouvelle-Écosse et à l'Île-du-Prince-Édouard, mais surtout au Nouveau-Brunswick.
La maladie compte plus de 200 souches, et les chiens peuvent montrer des symptômes de différents degrés, ceux-ci allant de la légère perte d'appétit au vomissement, à la diarrhée et, dans les cas les pires, la mort.
La maladie peut aussi se propager chez l'être humain. Les symptômes sont toutefois rarement sérieux en Amérique du Nord, bien que certains décès liés à la bactérie aient été rapportés danms des pays tropicaux.
Éditorial du 1er décembre 2004
Voici les corps de trois courriels échangés
entre une lectrice
et moi concernant la propagation de maladies
contagieuses canines
d'un chenil d'adoption à une famille adoptive.
Comme vous pourrez lire, la lectrice en question
a acheté un deuxième chien au Berger Blanc sans
savoir que celui-ci était porteur d'une maladie
contagieuse qui l'a terrassé peu de temps après,
maladie qu'il a entretemps donné
au chien qu'elle avait déjà et qui en est pratiquement mort.
Je vous écris pour dénoncer ce qui nous est arrivé
ce week-end. J 'ai visité votre site internet au préalable et vous me
semblez la personne idéale pour me répondre.
Nous étions les heureux propriétaires d'un chien prénommé Charlie.
Il était en excellente condition, dossier médical à l'appui.
Nous l'avions acheté à un particulier. Nous avons décidé de faire
l'acquisiton d'un second chien. Nous avons acheté le chien (Bella)
au Berger Blanc. Les ennuis ont commencé 4 jours plus tard.
Je la fais voir par notre vétérinaire parce qu'elle semble avoir
un vilain rhume. Elle me prescrit des antibiotiques car le rhume est
sévère. Trois jours plus tard je revois mon vétérinaire en urgence
car elle vomit tout. Diagnostic : chien très gravement malade
qui doit être hospitalisé d'urgence, l'estimé des soins étant d'environ 800$.
Je contacte le Berger Blanc car j'ai une garantie sur mon animal.
Ils reprennent Bella pour la soigner. Elle meurt 2 jours plus tard
d'une gastro-entérite sévère (peut-être due au parvovirus).
Entretemps, mon Charlie commence à dépérir et très rapidement.
Étant donné que c'est le samedi et que tous les vétérinaires sont fermés,
je contacte le Berger Blanc (à cette étape Bella est hospitalisée chez eux
et encore vivante) pour qu'ils soignent Charlie à leurs frais car sinon il va mourrir.
C'est à ce moment que j'apprends que Bella est morte. Ils n'ont pas d'autre choix
que de prendre mon chien après tout ce que je leur ai dit!!! Le jour même
qu'ils recoivent Charlie, son état s'aggrave au point que la technicienne
de soir décide par elle-même de contacter une clinique vétérinaire privée
et de l'y transférer pour lui donner une meilleure chance de survie.
La vétérinaire m'appelle à 20hres le samedi soir pour me dire que
Charlie ne passera peut-être pas la nuit!!!
Dimanche, le chien est toujours en vie mais dans un état critique.
Aujourd'hui (lundi) je suis allé le voir et il n'en mène pas large mais
il va tout de même un peu mieux. Je suis allé rencontrer la direction
du Berger Blanc; ils m'ont écouté poliment et m'ont répondu que j'étais
bien chanceuse qu'ils payent mes frais de vétérinaire car CE N'EST PAS
LEUR RESPONSABILITÉ!
Je suis allé les trouver pour qu'ils me remboursent le montant de
mon chien Bella, ce qu'ils ont fait. Le problème quant à moi n'est
pas résolu car en sortant j'ai croisé une femme qui arrivait avec
un chien pareil au mien avec les mêmes symptômes et qui venait
rencontrer le vétérinaire!!!
Je trouve inadmissible que des refuges comme le Berger Blanc
soit si peu conscients des graves conséquences qu'une maladie
infectueuse peut avoir sur les animaux déjà en place dans la famille
d'adoption! On m'a répondu que ce n'était pas leur problème.
Je n'ai jamais été avertie qu'une telle chose pouvait arriver.
J'ai appellé Anima Québec pour leur rapporter les faits, ils ont
enregistré ma déposition. J'aimerais savoir ce que je peux faire
de plus pour que de telles histoires ne se reproduisent plus.
(Le vétérinaire du Berger Blanc m'a affirmé que ce n'était pas
la première fois que cela se produisait.)
Voici maintenant des extraits de ma réponse:
J'ai lu votre lettre avec attention. Je vais chercher
à y répondre le mieux possible.
Lorsque quelqu'un amène un chien au Berger Blanc, je doute fort
que ceux-ci soient en mesure de s'assurer que son état de santé est
correct. Je présume que c'est pour cela qu'ils vous donnent une
garantie lorsque vous leur achetez une bête. Cette garantie, à ce
que je sache, ne porte que sur l'animal qu'ils vous ont vendu, et
dit, somme toute, qu'ils le reprendront s'il a des problèmes de santé.
Cette garantie ne s'étend pas pour couvrir la possibilité que cet animal
rende malade ou un autre animal ou un humain et donc le Berger Blanc
n'aurait aucune responsabilité légale si l'animal vendu vous causait une
forte allergie ou transmettait une maladie à un autre chien.
C'est pourquoi le Berger Blanc vous a dit que les frais de vétérinaires
pour votre Charlie ne sont pas légalement à leur charge. Par contre, ils
ont agit de façon honnête en les défrayant. Ils ont été encore plus
corrects en transférant à leurs frais votre chien à un vétérinaire plus
qualifié. Il me semble donc que le Berger Blanc se soit bien comporté
à votre égard.
Après tout, c'est à leur insu qu'ils vous ont vendu un chien malade;
et certaines maladies, très contagieuses, se propagent très rapidement
dans un chenil. Je ne vois pas comment il leur serait possible de garantir
qu'un animal n'est pas infecté.
Je crois qu'il est essentiel que cette problématique de l'achat d'un
animal malade soit connue. Elle s'applique à tous les chenils et toutes
les aires d'exercice canins. C'est pourquoi il est essentiel que tout chien
soit inoculé contre toutes les maladies contagieuses connues.
Je crois que ce qui vous est arrivé est quelque chose qui doit être connu,
qu'on doit chercher des façons d'éviter que ce problème se reproduise.
Je crois que les parents d'adoption doivent être mis au courant de cette
possibilité. Voici finalement la réponse de ma lectrice:
J'apprécie l'intérêt que vous avez porté à ma lettre. Je reconnais
que le Berger Blanc a été très responsable quant aux soins
apportés à Charlie; ma problématique, vous l'avez compris,
se situe au niveau du manque d'information. Quand nous
achetons un chien, nous ne savons pas qu'il peut être contagieux
et qu'il peut propager une bactérie ou un virus. Nous devrions
en être informé afin d'agir en conséquence et de faire
un choix éclairé. Quand j'ai parlé avec la direction du
Berger Blanc, on m'a répondu sur ce point que les gens
ne prenaient pas le temps de lire les contrats de vente
alors que ce soit écrit ou pas ne changeait rien.
Je trouve qu'ils sont dans l'erreur et que le contrat
devrait stipuler qu'une période de quarantaine est
suggéré car l'animal peut être porteur d'une maladie grave.
Pour ce qui est de Charlie, il va beaucoup mieux.
Pas guéri mais sur la bonne voie. Je tiens à féliciter la
clinique Vétérinaire Rivière-des-Prairies pour leur efficacité.
C'est eux qui ont sauvé mon Charlie.
Éditorial du
12 septembre 2004
Je vous ai fait part le 18 août dernier du problème causé par
l'Agence Métropolitaine de Transport avec son projet de raccord pour le
Viabus de l'Est juste en face du parc de la Bruère.
Voici le corps de la lettre que je viens d'envoyer par courriel Ã
Monsieur Ivon Le Duc, Maire de l'arrondissement
de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, en réponse à sa lettre
du 13 courant:
Permettez-moi de vous remercier pour l'intérêt que vous portez sur le
projet de l'ATM concernant la rue Dubuisson en face du parc de la Bruère.
Comme vous désirez être tenu au courant de ce dossier, vous trouverez Ã
la suite copie du courriel que j'ai reçu le 9 courant en réponse à mon
courriel du 18 août 2004 au Maire de Montréal. Ce courriel est du directeur
de l'administration et des communications de la Ville de Montréal, monsieur
Richard Thériault.
Ce problème du raccord est connu depuis longtemps; le Viabus de l'Est a
fait l'objet de rencontres publiques et plusieurs citoyens se sont fortement
opposés au projet dans son ensemble. Tous les intéressés, y compris les gens
qui utiliseraient ce service, préféreraient à un service d'autobus un
service de train comme ont déjà les autres régions hors l'île. Personne ne
comprend pourquoi il doit s'agir d'autobus dans ce cas-ci. Cette idée est
parfaitement saugrenue en plus d'être légalement douteuse: en effet,
quelques trains ne demandent pas autant d'opérateurs qu'un grand nombre
d'autobus, de chauffeurs; les trains n'exigent pas un déneigement des voies
en question, alors que les autobus, oui, etc. Mais cela n'est pas le point
qui m'intéresse en tant que tel; la question est: qui a légalement le droit
de transformer l'usage d'une rue d'un arrondissement? et quels conditions
doivent être remplies pour satisfaire la loi? Quel est le rôle des riverains
dans pareil cas?
Copie de ce courriel sera envoyé au Maire de Montréal et à madame St
Arnaud et paraîtra en éditorial dans Canards Canins. Si vous désirez de plus
amples renseignements, n'hésitez pas à me contacter.
Voici maintenant copie du corps du
courriel du 9 septembre courant écrit par monsieur Richard Thériault,
directeur de l'administration et des communications de la Ville de Montréal,
courriel dont il est question dans ma lettre précédente:
N/Réf. : GD040176149
Le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay, a bien reçu votre
courriel du 18 août 2004 concernant le projet de raccordement
des voies d'autobus sur l'ancienne emprise du CN, rue Dubuisson,
face au parc de La Bruère, vous en remercie et vous prie
d'excuser le délai à y répondre.
Je transmets votre correspondance à Me Line Charest, directrice
du Contentieux au Service des affaires corporatives, pour avis.
Soyez assuré que toute l'attention requise y sera portée et
qu'une personne responsable communiquera avec vous dès que
possible.
Et, finalement, voici le corps de la lettre du 13 septembre 2004
que m'a envoyé
le Maire de l'arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve
et que j'ai reçue aujourd'hui:
Par la présente, j'accuse réception en copie
conforme de votre lettre du 18 août
dernier adressée au Maire Tremblay concernant
le projet de raccord de la rue
Dubuisson en une rue à sens unique avec interdiction
de stationnement entre les
rues Liébert et de la Bruère.
Sachez que j'ai pris bonne note de vos commentaires
vis-à -vis les désavantages
que ce projet peut entraîner pour les usagers et
pour les gens du voisinage du
parc de la Bruère. Mes fonctions de maire
d'arrondissement ne peuvent être
assurées que si les citoyens et les citoyennes
me gardent aux faits de la
situation au sein de l'arrondissement.
Par ailleurs, je peux vous assurer que votre demande
sera prise en compte et
fera l'objet d'une étude approfondie.
Éditorial du
18 août 2004
Voici une copie du corps d'une lettre que j'ai
envoyée aujourd'hui à monsieur le maire de
Montréal à propos de la rue Dubuisson, entre les rues Liébert
et de la Bruère, face au parc canin de la Bruère.
Des copies furent envoyées à madame St-Arnaud et monsieur
le maire de l'arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve:
L'été dernier, la Commission Métropolitaine de
Transport achetait du CN le terrain juste au sud de sa
voie ferrée rénovée située à l'est de la rue Beaugrand
entre les rues Dubuisson et Souligny dans l'arrondissement
de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve. Le CN a terminé il y a
quelques semaines la décontamination des sols des
terrains vendus.
Ce tronçon de voies d'autobus, juste au sud de la voie ferrée,
irait du bout est de l'île jusqu'à un point à l'est de la rue
Beaugrand. Un autre tronçon de voies d'autobus
serait construit sur un terrain juste au nord de la rue
Souligny d'un point à l'ouest de la rue Beaugrand
jusqu'Ã la rue Dickson.
Pour raccorder ces deux tronçons, la Commission
empièterait entre autres sur la partie nord de la rue
Dubuisson entre les rues Liébert et de la Bruère, juste
en face du parc de la Bruère. Ceci serait requis afin
de permettre à ses autobus de traverser la voie ferrée
en ce point à peu près à angle droit.
Le projet complet a été discuté avec les riverains,
qui sont majoritairement contre. Mais cela ne semble
pas avoir beaucoup de poids: depuis quand la voix
des citoyens concernés l'emporte-t-elle sur celle des
bureaucrates?
Ce projet de raccord, qui ferait de la rue Dubuisson
une rue à sens unique avec interdiction de stationnement
entre les rues Liébert et de la Bruère, entraînerait un
grand nombre de désavantages pour le secteur puisque
cette rue est empruntée par les ambulances, les voitures
de police et de pompiers une fois la voie ferrée traversée
à la rue Beaugrand ou à la rue Lebrun puisqu'elle est la
seule qui dessert toutes les rues qui vont au fleuve dans
le secteur délimité par la voie ferrée, Lebrun, Notre-Dame
et Beaugrand.
L'arrondissement vient juste d'investir des sommes
considérables pour rénover le parc de la Bruère.
La seule zone de stationnement que les usagers du
parc peuvent utiliser sans déranger les résidents
des rues limitrophes sont les deux côtés de la rue
Dubuisson.
Parmi les atouts du parc de la Bruère il faut citer l'enclos
canin, juste en bordure de la rue Dubuisson, enclos qui
accueille un nombre considérable de promeneurs
de chiens. (L'Association des Promeneurs
de Chiens du Parc de la Bruère a recensé
plus de 330 chiens, ce qui constitue plus de
600 citoyens avec droit de vote.)
Plusieurs de ceux-ci y viennent en automobile
et stationnent justement sur la rue Dubuisson en face
du parc canin.
Tout ceci pour vous dire que la qualité de vie des
gens qui vivent au voisinage du parc de la Bruère ou
qui l'utilisent va être diminuée par ce projet de
raccordement des voies d'autobus, si ce dernier
est placé tel que décrit plus haut.
La politique qui entoure ce projet est une chose,
mais sa légalité, une toute autre. Ce que je veux
savoir est de quel droit la Commission
Métropolitaine de Transport peut-elle empiéter
sur la rue Dubuisson, spécialement dans les
conditions décrites? Peut-elle en quelque sorte
l'exproprier? Doit-elle avoir la permission de la
Ville de Montréal ou de l'arrondissement de
Mercier-Hochelaga-Maisonneuve pour le faire?
Si c'est le cas, quelles procédures légales la Ville
ou l'arrondissement doivent-ils suivre pour
autoriser ces changements?
Mes questions, toutes d'ordre légal, vous sont
adressées pour la simple et bonne raison que
vous êtes en mesure de demander du Contentieux
de la Ville une opinion sur ce sujet, incluant les
articles de loi qui permettraient pareille ingérence
sur les droits de la Ville et de son arrondissement
de déterminer lesquelles de ses rues sont à sens
unique et sur quels tronçons de ses rues il est
permis de stationner. De plus c'est légalement la
Ville ou l'arrondissement qui se doivent de
déterminer si tel ou tel changement à leur réseau
routier est compatible avec la sécurité de leurs
citoyens.
Éditorial du
22 septembre 2003
Voici la lettre que j'ai reçue
de la part d'Isabel Corbeil en réponse
à mes deux éditoriaux et Ã
la publication de sa lettre ainsi que
ma réponse:
C'est avec plaisir que j'ai trouvé ma
lettre publiée en éditorial et que j'ai pris connaissance
de votre réponse qui a suivi quelques
jours après. Merci d'avoir pris de votre temps, votre
conclusion étant la même que la mienne.
Les gens du Berger Blanc ne m'ont pas rappelés,
peut-être ont-ils jugé bon de ne pas
le faire, peut-être leur silence est-il
inquiétant... Qu'en sais-je?
Voilà la raison pour laquelle je vous
ré-écris ce soir: Est ce que je peux faire quelque chose
contre le Berger blanc (porter plainte
de quelle facon que ce soit à la police
ou encore à différents
organismes) pour leurs accusations? Ce
que je veux dire par là , c'est que ça doit arriver
tous les jours à d'honnêtes personnes
qui les croient et qui paient ces horribles frais à cause
de leur menaces... Moi je suis une
personne de caractère, alors j'ai réagi...
Mais s'ils utilisent ces techniques auprès
de la population c'est parce que ça doit marcher...
Moi ce que je veux, c'est des excuses de leur
part et la certitude que mon ancien chien
est retourné auprès de sa famille, ce que je
doute sincèrement. Ces misérables gens
devraient avoir des sanctions de toute façon.
Encore une fois, il y a ici
plusieurs points. D'abord, toutes les
menaces ayant été verbales, il
s'agira donc d'une parole contre une autre.
Les gens ont tendance à rapporter leurs dires d'une
façon telle que ceux-ci sont moins tranchants
lorsqu'il s'agit de les défendre...
Par contre, il n'y a rien qui empêche
notre lectrice d'appeler et/ou d'écrire Ã
sa municipalité et de déposer une plainte
contre le Berger Blanc. Après tout,
le Berger Blanc agit comme fourrière
municipale; c'est donc à la municipalité en
question de voir à ce que celle-ci agisse selon les normes
fixées par la municipalité, ne
serait-ce qu'en ce qui concerne la
courtoisie. Je crois qu'il serait
mieux de demander à celle-ci que sa
fourrière garantisse qu'il n'est pas question d'entamer des
procédures criminelles contre elle
d'une part et qu'elle s'excuse pour son
manque de courtoisie et ses
menaces d'autre part.
De plus, la lectrice pourrait appeler
le Berger Blanc afin de savoir ce qu'il
est devenu de ce chien. Je doute fort
que ceux-ci soient prêts à l'en informer. Elle
poourrait alors communiquer avec la
Société Protectrice des Animaux pour leur
demander s'ils peuvent agir. (Évidemment en
tant que Société Protectrice, non pas en
tant que fourrière.)
Il ne faut pas oublier que le Berger
Blanc a un contrat avec des municipalités pour
agir en tant que fourrière municipale. Si
suffisamment de citoyens s'objectent à leurs méthodes
et sont prêts à s'objecter à ce que leur
contrat soit renouvelé, le conseil
municipal verra à en choisir
un autre. Ce conseil, après tout,
est élu par les citoyens.
Le Berger Blanc ainsi que la
municipalité pourraient également être
mis au courant de ces
pages disponibles à qui voudra bien les
lire sur l'Internet... Une publicité guère reluisante!
Remarquons bien que je publierais
évidemment leurs dires, quitte à les critiquer au besoin!
Éditorial du
17 septembre 2003
Je continue l'examen du cas soumis
dans la lettre formant l'éditorial d'il
y a deux jours. Dans cette lettre, il
était question de poursuite au criminel.
Qu'en est-il à ce sujet?
À ce que je sache, les seuls articles
du Code Criminel concernant
les chiens sont les articles
445
et 446
reproduits dans Canards Canins.
Il est important ici de mentionner que toute poursuite
au criminel est basée
sur une procédure qui doit être suivie.
Tout d'abord, la police
doit intervenir. C'est en effet aux
forces de l'ordre de ramasser
les différents éléments de preuve
incriminant tel ou tel individu. Cela n'est
pas le rôle d'une fourrière comme
le Berger Blanc. Ceux-ci peuvent
signaler aux autorités compétentes ce
qu'ils jugent être une infraction; mais
c'est aux autorités policières d'entamer les procédures.
N'oublions pas que la présomption d'innocence prévaut
dans toute action au criminel. N'oublions
pas non plus que dans tout procès
les employés du Berger Blanc
auraient à comparaître, un fait que ne
devrait guère encourager cette compagnie
dont l'objectif est de faire un
profit. N'oublions pas non plus que la
Couronne devrait faire la preuve
que la personne qui est l'auteur de la lettre est toujours
propriétaire du chien en question étant
donné que c'est là le principal
point de litige.
Or il est très clair selon cette lettre
que le chien ne lui appartient plus et
qu'il y a une personne prête à témoigner
que cela est bien le cas.
Je crois que, dans les circonstances,
aucun agent de police serait prêt Ã
poursuivre l'étude d'un pareil cas. Et
je crois également que les gens du
Berger Blanc sont arrivés à la
même conclusion puisqu'ils ont cessé
d'appeler la personne qu'ils accusaient
et que la police n'est pas intervenue
suite à un appel de leur part.
Espérons que mon optimisme soit
justifié; il y a quelquefois des gens
prêts à tout pour embêter les honnêtes gens.
Éditorial du
16 septembre 2003
La lettre reçue hier qui forme
somme toute l'éditorial d'hier
pose un grand
nombre de questions. De ce nombre de questions:
-
Que représente la licence du chien?
- Quelles sont les responsabilités
d'un propriétaire vis-à -vis son chien,
particulièrement selon le Code Criminel?
- Comment faire pour déterminer Ã
qui appartient un chien?
- Quel est le rôle exact du
Berger Blanc lorsqu'un chien est trouvé?
Voilà beaucoup de pain sur la
planche. Je vais débuter aujourd'hui
par un examen de la première question.
La licence d'un chien est
la permission accordée
par une municipalité à l'individu qui
en fait la demande (et à cet individu
seulement) de posséder un chien spécifique
sur le territoire de celle-ci. Elle n'est
absolument pas transférable.
Elle est requise que le chien quitte la
propriété où il vit ou non.
La preuve que le propriétaire d'un chien donné
a obtenu une licence pour celui-ci
est la plaque matriculée que
le chien doit porter en tout temps.
Cette plaque ne sert pas seulement
de preuve de l'obtention de licence
pour ce chien donné; elle sert également
à identifier le chien et son
propriétaire. Cette identification
devient importante lorsque le chien
cause dommages ou blessures d'une part,
ou fugue d'autre part. Il va sans
dire que les autorités compétentes vont
faire l'hypothèse que le chien ainsi
médaillé appartient de fait à l'individu
qui l'a affirmé lors de la demande
de la licence.
Comme elle n'est pas transférable,
elle devient caduque aussitôt que le
propriétaire du chien le vend, le donne
ou l'échange. Mais comme cette vente,
donation ou échange n'est pas rapportée
aux autorités compétentes, celles-ci
vont continuer à considérer que le chien
est la propriété du demandeur de
la licence en question.
Évidemment le nouveau propriétaire du chien a
maintenant l'obligation de demander une
licence pour le chien qu'il vient
d'acquérir. Mais l'ancien propriétaire
est rarement dans une situation où il
peut s'assurer que cela soit fait,
surtout que rien n'empêche le nouveau
propriétaire de se procurer une
licence dans une autre municipalité.
L'incident rapporté dans la
lettre d'hier montre qu'il est important
- quoique non requis - d'enlever
la plaque maintenant caduque du collier de
l'animal avant de le transférer
à son nouveau propriétaire. Il montre
également qu'il est fort utile de faire
un contrat écrit de vente, cession ou
échange, contrat où l'on trouve le nom et
les coordonnées des parties du
contrat, sa date et où les deux
parties ont signées sous la présence
de témoins qui y ont apposé leur signature.
Mieux vaut prévenir que guérir.
Il est tout-à -fait évident que
l'incident rapporté hier n'aurait pas eu lieu
si le chien n'avait pas porté la plaque
de 2001 référant à son propriétaire
d'alors.
Ceci dit, ce qui précède ne donne
pas du tout raison au
Berger Blanc. Tout au contraire. La licence
portée par le chien devient
caduque à son expiration, c'est-à -dire
dès 2002. Nous sommes en septembre
2003, soit 21 mois après son expiration.
Les explications données par
l'auteur de la lettre et le témoignage de
l'éleveur auraient dû suffire.
D'autant plus que ce n'est pas aux
employés du Berger Blanc d'agir
en policiers. Ceci dépasse très largement
leur mandat. Il est déjà très
douteux que le
Berger Blanc sait agir correctement
avec les animaux à quatre
pattes; il est induscutable qu'Ã maintes
reprises le Berger Blanc
a démontré une incapacité totale d'agir
correctement avec les animaux Ã
deux pattes, les seuls qui peuvent se plaindre!
Éditorial du
16 septembre 2003
Voici une lettre que je viens de recevoir
qui en dit beaucoup sur la mauvaise foi
de certains individus qui travaillent
au Berger Blanc:
Je sais que je n'habite pas la ville de Montréal
mais j'aurais une information très importante
à vous demander concernant le Berger blanc:
Il y a 3 ans, j'avais un schnauzer géant âgé de 6 mois
qui me causait des problèmes.
Je l'ai donné à un éleveur de chien près de chez moi,
qui m'en a donné un autre tout petit
(miniature) en échange. J'habite à Lachenaie sur la
Rive-Nord de Montréal et nous sommes
déservis par le Berger blanc.
Ce matin (dimanche, le 14 septembre)
, presque 3 ans plus tard, je
me suis fait réveillé par un type qui travaille
au berger blanc qui m'a demandé si j'avais perdu
mon chien... Je lui ai dit non
et il m'a dit que le Berger Blanc avait retrouvé
mon ancien chien, un schnauzer géant noir,
à Mascouche et que je devais aller le chercher.
Je lui ai dit que ce chien ne m'appartenait
pas et il m'a dit ok merci et nous avons raccrochés.
À l'heure du dîner, un impertinent m'a appelé sans
s'annoncer et il m'a lancé au visage
qu'ils s'en allaient chercher mon chien, me
chargeaient les frais de pension, de transport
et qu'ils me pousuiveraient en cour au criminel
pour abandon de chien...
Ils ont fait pêté ma coche...
J'ai eu beau leur dire que ce chien n'était pas Ã
moi et leur donner les renseignements
sur l'éleveur à qui je l'avais donné, mais ils ont
continué d'être arrogants et menaçants à mon égard...
J'ai raccroché avec eux et j'ai contacté l'éleveur
en question, et il m'a dit que oui il se souvenait
de notre échange de chien, qu'il avait vendu Newton
(le géant) à une dame de Chambly
et qu'il n'avait jamais eu de nouvelles par la suite.
L'Éleveur a même appelé au berger blanc
pour leur dire qu'il allait aller
le chercher et ils ont refusés!
J'ai appelé la police et le sergent a ri en me disant
que la licence datait de 2001 et qu'ils
ne pouvaient rien faire de plus que de venir voir si
Newton était ici (ce qui n'est évidemment
pas le cas). Bref, je veux savoir qui a raison dans
cette histoire? À part avoir fait l'erreur de
ne pas lui enlever sa stupide médaille de plastique, je
suis innocente dans tout ça!!! Je voudrais
aller à la télé ou dans les journaux mentionner comment
les employés du Berger Blanc peuvent être
ignobles et accusateurs...
J'espère que vous pourrez m'aider...
Merci beaucoup
Isabel Corbeil
Voici un cas que je vais devoir analyser en
détail au point de vue légal afin de voir exactement
ce qu'il en est. Malheureusement,
cela risque de prendre quelque temps.
Éditorial du
24 janvier 2003
Mon éditorial du 13 novembre dernier faisait
mention de la croisade de
monsieur André Damico pour obtenir le droit de
promener son chien en laisse dans
les parcs de l'arrondissement de LaSalle.
Voici de ses nouvelles:
Notre regroupement pour le droit des chiens
compte maintenant tout près
de 300 signataires. Deux cliniques vétérinaires et une
animalerie appuyent notre cause.
Nous allons être interviewés par
Radio-Canada dans le cadre d'une
émision radiophonique qui sera en ondes en février 2003.
Nous allons faire du travail de terrain pour
continuer notre pétition.
De plus, si des propriétaires de
chiens désirent participer à l'entrevue de
Radio Canada, ceux-ci peuvent me
contacter au (514)-366-4620.
Comme vous pouvez le remarquer, obtenir
quelque chose d'aussi simple que de
promener son chien en laisse dans des
parcs n'est pas une mince
affaire. Il faut s'armer de
patience, et être prêt à lutter longtemps jusqu'au jour où
l'on aura gain de cause. J'offre
à monsieur Damico et ses supporteurs de réussir à convaincre
leurs élus d'ici à l'automne.
Plus tôt serait encore mieux, mais il ne faut pas trop
rêver! Courage!
Quant à l'émission radiophonique sur les déboires
des propriétaires de chiens,
j'espère que cela en intéressera plusieurs.
Jacques Beaulieu
jacqbeau@canardscanins.ca
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