Canards Canins
Cahiers pour les gardiens de chiens de Montréal
Secteur
Loisirs, sports, parcs et espaces verts
Document de travail (Version préliminaire)
Ville de Montréal
17 avril 2002
CONTENU:
Le profil sectoriel est un document d’aide
à la réflexion et à la discussion sur les enjeux des
loisirs, des sports, des parcs et des espaces verts
dans la nouvelle Ville de Montréal. Chaque
profil a été validé par l’élu responsable
du secteur d’activité. Le profil ne constitue pas une
position formelle de la Ville de Montréal; il
se veut plutôt une contribution en vue d’aider les
participants au Sommet à atteindre un consensus
sur les priorités d’action pour les cinq
prochaines années.
Les loisirs, les sports, les parcs et les espaces
verts ont un impact important sur la qualité de
vie et le bien-être des citoyens. Ils font partie
des services directs à la population, des services
de « première ligne ». La municipalité agit en tant
que maître d’oeuvre en ces matières sur son
territoire. Il lui revient de s’assurer que le
loisir, le sport et les parcs soient également
accessibles à tous, en privilégiant le développement
de services destinés à l’ensemble de la
population. La prestation de ces services
est soumise à des standards de qualité car ils font
partie du quotidien des citoyens.
Le loisir municipal offre un éventail d’activités
que l’on peut regrouper en loisir récréatif et socioéducatif,
loisir culturel et loisir scientifique. Les activités
de sport et de plein air font partie de la
grande famille des loisirs. Mais dans le cas du sport,
le niveau de performance atteint
(compétition et excellence) lui confère un caractère
distinct.
La pratique du loisir permet d’avoir une vie active
et équilibrée, contribue au maintien et Ã
l’amélioration de la santé de la population,
engage les citoyens dans la vie communautaire et
l’administration des ressources collectives,
crée des emplois tout en contribuant à réduire les
coûts associés à la délinquance et au vandalisme.
Pour toutes ces raisons, la Ville doit veiller Ã
ce que toute personne puisse y avoir accès, dans
des conditions agréables, profitables et
sécuritaires.
Dans cet objectif, la Ville cherche à favoriser
la gestion en partenariat. Les organismes
partenaires reçoivent un soutien sous la forme
de ressources financières, humaines et
matérielles. Ils bénéficient d’ententes qui leur
permettent de contribuer à l’offre de service en
sport et en loisir, selon les besoins du milieu.
Les espaces verts comprennent les zones boisées,
les grands parcs, les parcs locaux, les
places publiques, les rives, les îles, les jardins,
les îlots de verdure, les zones tampons et une
part du réseau des pistes cyclables (i.e. les pistes
incluses dans les parcs). Le Montréal vert
(des parcs et des espaces naturels totalisant 3000 hectares)
et le Montréal bleu (la spécificité
de Montréal comme île ceinturée de cours d’eau)
font partie intégrante des pivots de
l’organisation spatiale de la nouvelle Ville.
Les parcs-nature acquis par la Communauté urbaine
de Montréal totalisent 1 368 hectares,
dont 924 hectares ouverts au public et 444 hectares
à aménager. Les parcs-nature contribuent
à protéger ou rendre accessibles 654 hectares de
boisés et 24 km de berges. Au fil des ans,
des dizaines de kilomètres de berges ont également
été mises en valeur ou renaturalisées et
sont devenues accessibles au public grâce aux
interventions de diverses municipalités.
Il existe sur le territoire de la Ville de Montréal
un déséquilibre assez marqué dans la répartition
des espaces verts locaux (voir annexe 1). Par exemple,
le ratio en parcs locaux atteint 1,8
hectares/1000 habitants dans l’arrondissement
d’Ahuntsic-Cartierville et 0,3 hectares/1000
habitants dans l’arrondissement de Villeray -
Saint-Michel - Parc-Extension.
Dans les parcs
Au sein de la nouvelle Ville, la responsabilité
des parcs locaux relève des arrondissements. Une
unité centrale offre une expertise-conseil aux
arrondissements, tout en ayant sous sa
responsabilité les grands parcs (parcs métropolitains,
parcs-nature et urbains). (voir liste en
annexe 2)
Les planificateurs urbains et les architectes
paysagistes municipaux utilisent une variété
d’approches en matière de design urbain et de
techniques d’aménagement soucieuses d’offrir
une diversité de paysages, de renaturaliser la ville,
de protéger et mettre en valeur son couvert
végétal. Certaines innovations rattachées à la
recherche biologique, comme le bassin filtrant du
parc-plage de l’île Notre-Dame ou le recouvrement
du site d’enfouissement des déchets, sont
assez uniques. Par ailleurs, l’expertise développée
dans l’aménagement de terrains sportifs de
haut calibre témoigne de la compétence des
professionnels municipaux.
En matière de sport
et de loisir
Il appartient aux arrondissements de gérer
l’offre de services et la mise en place de partenariats
avec des collaborateurs locaux. Ce travail est soutenu
par une unité centrale. Elle joue un rôleconseil
dans l’élaboration de plans directeurs d’installations
et de programmes, favorise les
encadrements et la vision commune, et effectue des
représentations auprès d’instances
métropolitaines, québécoises, nationales et
internationales.
Le gouvernement du Québec a mis sur pied des
unités régionales de loisir et de sport (URLS).
Dans la région de Montréal, cette unité est
représentée par la corporation Sport et Loisir de l’île
de Montréal (SLIM). Elle regroupe des représentants
d’organismes de sport et de loisir, du
milieu de l’éducation et de la Ville de Montréal. La
corporation est chargée d’élaborer et
d’appliquer un plan d’action pluriannuel
favorisant l’accessibilité au loisir et au sport. C’est à elle
qu’échoit l’importante responsabilité de gérer
les subventions du gouvernement destinées aux
organismes de la région. Depuis la fusion, le
territoire de la nouvelle Ville correspond à celui de
l’unité régionale.
En plus de ces entités découlant des paliers
supérieurs et de la municipalité, le milieu du loisir
et du sport compte sur des milliers de bénévoles et
sur l’étroite collaboration avec les
commissions scolaires et d’autres institutions
publiques. Tous les intervenants de loisir et de
sport, incluant les partenaires, doivent avoir les
compétences requises et être en nombre
suffisant pour encadrer adéquatement les participants,
compte tenu de l'activité offerte, de la
discipline et du niveau de pratique. Les intervenants
partagent la responsabilité d’assurer la
non-discrimination, la sécurité et l’intégrité des
participants.
Une enquête récente dans les parcs sur le territoire
de l’ancienne Ville de Montréal a permis
d’établir un profil d’une partie de la clientèle
montréalaise :
- les parcs sont fréquentés surtout dans un
objectif de détente;
- la proximité est le premier critère du choix
d’un parc; de toutes les catégories d’usagers, ce
sont les jeunes qui fréquentent le plus assidûment les parcs;
- les usagers se sentent majoritairement
à l’aise dans les parcs, le jour;
- les besoins varient en fonction de l’âge
des usagers et selon les arrondissements.
Les jeunes et la famille
De nombreuses activités de loisir sont offertes
aux jeunes. Les clubs de vacances pendant
l'été, les activités offertes pendant la relâche
scolaire ou à la fin d'une journée de cours en sont
de bons exemples. Ces activités contribuent au
développement des jeunes et à l'amélioration
de la qualité de vie de toute la famille. Les parents
apprécient particulièrement les activités
comme la baignade, qui leur permettent de participer
avec leurs enfants. L'offre de service de
chacun des arrondissements doit également tenir compte
des besoins particuliers de la famille
éclatée ou monoparentale. La grande majorité des
parcs locaux offre des aires de jeux pour les
enfants de 2 Ã 5 ans et de 5 Ã 12 ans; ces espaces
font l’objet d’une utilisation intensive et il
importe de veiller à ce que les normes de sécurité
y soient respectées.
Les adolescents
Le taux de participation des adolescents aux activités
dirigées est assez bas (25 %), et il est en
diminution, alors que l'activité physique attire deux
fois moins de filles que de garçons. Leurs
goûts sont éclectiques et ils évoluent rapidement.
Le loisir leur permet de socialiser et d'affirmer
leur autonomie par rapport à la famille. Ils préfèrent
en général se regrouper dans des lieux où
ils décident eux-mêmes de la façon d'occuper
leurs temps libres. Dans les parcs, la
préoccupation des adolescents devrait se traduire
par des installations qui répondent plus
adéquatement à leurs besoins. En favorisant l'intégration
des jeunes dans les processus
décisionnels qui les concernent, comme le font les
programmes Jeunesse, on se donne les
conditions pour développer une alternative intéressante
aux activités traditionnelles de sport et
de loisir.
Les aînés
Le phénomène du vieillissement de la population
est particulièrement marqué à Montréal. D'ici
20 ans, un Montréalais sur cinq sera âgé de 65 ans
et plus. Ces aînés sont en bonne santé,
mais ils ne forment pas un groupe homogène et leur
situation économique, leur milieu de vie,
leurs expériences antérieures varient grandement.
Ils ont en commun de ne plus être sur le
marché du travail et ils disposent de beaucoup de
temps libre. Mais ils sont souvent
marginalisés. Les activités offertes le sont
principalement par le biais des clubs de l'âge d'or.
Évidemment, les jeunes retraités s’attendent Ã
une offre de service beaucoup plus diversifiée.
Les personnes handicapées et à mobilité réduite
Plus d'un Montréalais sur dix vit avec un handicap,
et ce nombre est en augmentation, entre
autres à cause du vieillissement de la population.
La moitié des personnes handicapées adultes
sont sur le marché du travail, mais un grand nombre
d'entre elles ont un statut précaire ou Ã
temps partiel. La personne handicapée doit avoir
accès aux équipements et aux installations.
Elle doit également pouvoir pratiquer ses activités
dans un environnement sécuritaire, à son
propre rythme et selon son niveau d'aptitude.
L'information concernant les services de loisir doit
parfois être adaptée, par exemple pour les non-voyants.
Enfin, la tarification des services doit
permettre la présence d'un accompagnateur
lorsque cette aide est requise.
Les communautés culturelles
Montréal est la ville la plus multiethnique du Québec
et elle accueille chaque année de
nouveaux arrivants. Pour ces immigrants, le loisir
est avant tout une activité à caractère
communautaire et un outil d'intégration sociale. Il
suscite des contacts entre les immigrants et la
société d'accueil, prévient le racisme, et permet aux
différentes communautés de se
comprendre et de s'apprécier. L'offre de service doit
favoriser la découverte, le partage et
l'intégration des valeurs culturelles en évitant toute
forme de ségrégation. Les communautés
culturelles n’étant pas un groupe homogène, le
défi réside dans une offre de services et une
gestion diversifiées, surtout à l’égard des
nouveaux arrivants.
La recherche d’activités libres
Depuis au moins deux décennies, nous assistons Ã
une transformation des pratiques
récréatives en milieu urbain. Les activités sportives
organisées ont toujours de nombreux
adeptes, notamment le soccer qui fait l’objet d’un
véritable engouement. Toutefois, la pratique
libre d’activités moins encadrées, axées sur la
connaissance de l’environnement, la
préservation de la santé et l’épanouissement personnel,
est devenue un phénomène en nette
croissance. Selon l’Association québécoise du loisir
municipal, « Les aspirations
contemporaines en matière de loisir se tournent vers
des formules de loisir plus spontanées,
polyvalentes, conviviales et moins encadrées... ».
La population des villes opte en plus grand nombre
pour des activités pouvant répondre Ã
plusieurs besoins : socialisation, détente, jeu,
santé physique, découverte et acquisition de
connaissances. Par exemple, les activités de plein
air dans un cadre urbain comme le vélo, le
ski de randonnée, la marche, deviennent plus populaires.
Sans oublier l’intérêt accru pour
d’autres formes de loisirs à dimension éducative et
communautaire: jardinage et horticulture,
interprétation du patrimoine naturel et culturel,
sauvegarde de l’environnement, célébrations
interculturelles.
Les défis propres à la métropole
Les citadins moins favorisés et concentrés
dans les quartiers centraux de Montréal (en
particulier les familles, les aînés et les
nouveaux arrivants) restent sous-représentés dans les
activités de plein air.
Des facteurs socio-démographiques conditionnent
les demandes des citoyens quant aux
activités de loisirs, parmi lesquels figurent :
- le vieillissement de la population;
- l’essor démographique lié à l’immigration
et son impact sur la planification des équipements
collectifs;
- l’accueil et l’intégration des immigrants;
- une richesse mal répartie à l’échelle
de l’île avec ses conséquences sur l’accessibilité;
- la marginalisation de certains segments
de la population.
Les loisirs, les sports, les parcs et les
espaces verts représentent une réalité aux visages
multiples. Ce bref portrait ne traduit pas
l’ensemble des problématiques reliées à ces secteurs
d’activités. Ces services ont un impact direct
sur la population, ils font partie du quotidien des
citoyens de Montréal, et, à ce titre, ils
contribuent à leur identification à la ville et à une plus
grande cohésion au sein de la nouvelle ville.
Énoncé d’orientation
L’éventail des installations et des activités
proposées reflète la diversité des goûts et des
besoins des usagers. Tous les intervenants sont
à l’écoute de la population et se tiennent
constamment informés de l’évolution des goûts
et des besoins. Ils perçoivent les nouvelles
tendances, anticipent les changements et
ajustent leur offre de service en conséquence.
Diagnostic
-
Des clientèles diversifiées
On assiste, dans le domaine du loisir municipal,
à une diversification des clientèles et des
pratiques. Les services publics doivent être
prêts à transformer leurs façons de faire pour
répondre à ces nouveaux besoins.
Certaines disciplines sportives connaissent
un développement accéléré et les citoyens sont
nombreux à demander, par exemple, l’aménagement
de nouveaux terrains de soccer. Les
loisirs de baignade, et en particulier les jeux
d’eau, font partie des installations les plus
appréciées et les plus demandées là où ils sont
déficitaires.
Les citoyens fréquentent les parcs situés Ã
proximité de leur résidence à des fins de détente et
de socialisation plutôt que pour des activités
physiques ou sportives. Les demandes les plus
fréquentes concernent l’amélioration de l’entretien
et des équipements, l’aménagement de
nouveaux parcs locaux, la protection des arbres et
l’augmentation de la verdure en ville. Figure
également au rang des revendications les plus
persistantes, l’accès aux toilettes et aux chalets
de parc selon une plage horaire plus étendue.
-
Une offre de service à adapter aux besoins
Les services offerts dans chacun des arrondissements
doivent tenir compte des caractéristiques
socio-économiques du milieu, des résultats d’analyses
de besoins et des informations recueillies
grâce aux divers mécanismes de consultation. Certains
groupes ont fait l’objet d’attentions
soutenues de la part des services municipaux. Les
activités de loisir ciblent souvent, par
exemple, les jeunes et la famille, les adolescents,
les aînés, les personnes handicapées ou les
communautés culturelles. Il faut cependant se rappeler
que ces groupes ne sont pas
nécessairement homogènes. (Voir section portrait
des clientèles en 3.1)
Aux loisirs organisés s’ajoutent des activités moins
centrées sur la performance physique et
davantage sur la socialisation, la détente, le développement
de la créativité, l’épanouissement
personnel, le jeu, la santé, le plein air, la découverte
du milieu et la connaissance du patrimoine
culturel. Les conditions entourant ces pratiques
ainsi que celles reliées aux particularités de
chacun des secteurs d’intervention doivent être
considérées. La pratique du loisir culturel, par
exemple, nécessite des locaux qui répondent à des
normes spécifiques ainsi que l’embauche de
spécialistes compétents. La qualité des services
à la population en dépend.
Les nouvelles formes de loisir de plein air font
souvent appel à d’autres types d’espaces que le
parc traditionnel hérité des années 1940 à 1970.
D’où l’importance d’adapter les grands parcs
aux nouvelles aspirations de loisirs de plein air
qui impliquent la mise en réseau de ces espaces
et leur intégration aux réseaux existants (réseau
vert et pistes cyclables).
-
Projets en cours ou à venir
- Guide pour une analyse de milieu en loisir
- Guide pour une étude de besoins en loisirs et sports
- Un profil des usagers des parcs de l’ancienne
Ville de Montréal a été réalisé par des
enquêtes de terrain durant les étés 2000 et 2001
(6 500 répondants).
- L’aménagement de nouveaux terrains de soccer
et l’amélioration des terrains existants pour
faire face à l’accroissement de la popularité de
cette discipline sportive.
-
Liens avec d’autres sommets sectoriels
-
Démocratie (pour la consultation de la population)
- Développement social et communautaire (besoins
de la population)
- Aménagement du territoire
- Culture (pour le loisir socio-culturel)
-
Pistes d’action suggérées
- se donner les moyens de bien connaître les besoins
de la clientèle, ses goûts et son niveau
de satisfaction. Adapter les programmes et les
infrastructures aux nouvelles tendances;
- dans les parcs et les installations de loisir,
accorder plus de place aux activités libres,
familiales, de plein air, non spécialisées,
avec le soutien d’une animation compétente et
d’infrastructures d’accueil appropriées;
- établir les mécanismes nécessaires afin
d’assurer une répartition équitable des équipements
spécialisés sur tout le territoire municipal.
-
Énoncé d’orientation
Tous les Montréalaises et les Montréalais ont accès Ã
des activités de loisir et de sport, à des
parcs et des espaces verts à proximité, selon une
disponibilité correspondant aux besoins. Les
parcs, les installations et les équipements sont bien
répartis sur l'ensemble du territoire. Le
niveau de tarification est ajusté en fonction de la
capacité de payer des citoyens. Une politique
de coût modique est pratiquée dans le cas des loisirs
socio-éducatifs, de façon à favoriser
l'intégration à la communauté.
Diagnostic
Les parcs et les installations de sport et
de loisir constituent une partie importante de la richesse
collective d’une municipalité et font partie
intégrante de l’offre de services de base à la
communauté. Ce sont des lieux de convivialité
qui renforcent l’identification des citoyens à leur
ville.
Les principales contraintes reliées à l'accessibilité
à ces services sont :
- l'accès à l'information;
- la disponibilité, l’accès universel et la
répartition équitable des installations et des parcs;
- la tarification.
L’accès à l’information
Les résidants de Montréal disposent généralement
d'informations précises concernant les
installations, les activités, les services et les
programmes de loisir et de sport offerts par la
municipalité et ses partenaires. Cette programmation
est disponible par le biais d’une variété
d’outils d’information.
Le portail de la nouvelle Ville et les sites Web
de partenaires informent également sur les
activités d’animation et d’éducation offertes
dans les parcs-nature, les grands parcs comme les
parcs Jean-Drapeau et du Mont-Royal. À l’heure actuelle,
cette information reste toutefois
segmentée selon les territoires et peu adaptée à la réalité
des nouveaux arrivants. -
La disponibilité, l’accès universel et la répartition des
activités, des installations et des
parcs
Malheureusement, les installations de loisirs et de parcs
d’un bon nombre d’arrondissements
sont vieillissantes et ne suffisent plus à la demande.
De nombreux organismes sans but lucratif
profitent de locaux offerts dans des installations de la
Ville, mais d'autres en sont privés faute
d'espaces.
Une des conséquences est que les communautés culturelles
nouvellement implantées sont
sous représentées dans le milieu associatif du loisir. Les
organismes en place accaparent la
majorité des ressources (locaux, infrastructures sportives,
etc.) et les contraintes budgétaires ne
laissent aux nouveaux arrivants que très peu de possibilités
de s'organiser et de prendre la
place qui leur revient.
Un cadre de référence, élaboré en concertation avec le
milieu associatif des personnes
handicapées, sert de guide pour favoriser l'accès au loisir
pour ces personnes. Quant aux
aménagements de parcs et de places publiques, le souci de les
adapter à cette clientèle
particulière doit être toujours présent.
La répartition des parcs et des installations dans les
différents arrondissements soulève des
problèmes d'équité. Le ratio d’espace vert par habitant
est variable d’un arrondissement Ã
l’autre et des efforts de rattrapage sont nécessaires
dans des quartiers anciens, souvent
déficitaires. L’acquisition de terrains aux fins de parcs
se heurte à la rareté des terrains, à leurs
coûts et à la contamination des sols. Toutefois, dans
certains quartiers plus récents, une
contribution de 10 % aux fins de parcs lors d’opérations
cadastrales a permis de doter les
développements résidentiels d'espaces verts.
Par ailleurs, la présence dans certains quartiers centraux
(Ville-Marie, Mercier/Hochelaga-
Maisonneuve, Plateau Mont-Royal) d’une problématique reliée
à la drogue et à la prostitution
pose un frein à la fréquentation des parcs. Depuis l’été
2000, le ramassage des seringues
usées, par des employés municipaux formés à cette fin,
dans un nombre limité de parcs a été
entrepris. De plus, il y a une problématique liée à la
sécurité des usagers, en particulier des
femmes, qui nuit à l’accessibilité des parcs.
-
La tarification
L'accessibilité implique que les services soient
offerts à des coûts abordables, en fonction de la
capacité de payer des citoyens à qui ils s'adressent.
Certains services peuvent être tarifés.
D'autres services, jugés essentiels pour certaines
clientèles, ne peuvent être tarifés au coût réel
sans risquer de compromettre l'accès, la participation
et les résultats attendus. Il s’agit
également d’une question d’équité.
À cet égard, la fusion des municipalités peut avoir un
impact important sur l'accessibilité. Avant
2002, la plupart des municipalités accordaient un accès
prioritaire à leurs résidants, tout en
appliquant également une tarification plus élevée dans le
cas des non-résidants. La nouvelle
ville devra amorcer des analyses, des études et consulter
la population avant d’élaborer une
approche à la fois globale et spécifique sur cette question.
- Projets en cours ou à venir
- Les neuf arrondissements de l'ancienne Ville
de Montréal se sont dotés, en 2001, d'un cadre
de référence en matière d'attribution de locaux aux
organismes communautaires et d’un
cadre de référence sur l’accès des personnes handicapées
et à mobilité réduite.
- Une entente-cadre avec le gouvernement du Québec
a permis, depuis deux ans,
l’amélioration et la revitalisation de parcs dans des
secteurs de quartiers anciens ou
densément construits (quartiers ciblés).
-
Liens avec d’autres sommets sectoriels
- Aménagement du territoire
- Sécurité publique et civile (Femmes et ville)
- Développement social et communautaire (Femmes et ville)
- Pistes d’action suggérées
- assurer une plus grande équité dans la répartition
des nouveaux espaces verts et des
ressources de loisir disponibles (locaux, installations
et activités), avec le souci d’intégrer
les citoyens moins favorisés et les nouveaux arrivants;
- entreprendre des études, des inventaires, des analyses
et des consultations en vue de
développer une approche à la fois globale et soucieuse
de la spécificité des
arrondissements, à propos de la tarification et de l’accès
aux installations de loisirs et
aux activités dans les parcs;
- Offrir une information à jour et adaptée sur
toutes les activités, les événements et les
installations municipales, en particulier sur le site
Internet de la Ville avec possibilité
d'inscription aux activités, de réservation de salle
et de location d'installations en ligne.
-
Énoncé
La gestion des parcs, du sport et du loisir contribue
au développement social des communautés
et à la prise en charge du milieu de vie par les gens
qui l'habitent.
Tous les acteurs agissent ensemble et de manière
complémentaire. Les réseaux concernés
sont réunis pour répondre le plus adéquatement possible
aux besoins de la population. Les
intervenants des 27 arrondissements et les unités
centrales font partie d’un réseau de
compétences et de ressources sur lesquelles ils peuvent
s'appuyer. La concertation leur permet
de maximiser la desserte sans multiplier les investissements,
de réduire les coûts, d’optimiser
les résultats visés et, par conséquent, d’améliorer les
services à la population.
Diagnostic
-
Le réseautage et la concertation
La Ville de Montréal travaille dans le même sens que
l'Association québécoise du loisir
municipal (AQLM); elle favorise le réseautage et
développe de multiples liens avec tous les
intervenants. Elle accorde une grande importance aux
mécanismes de concertation qui
permettent aux différents acteurs d'agir en
complémentarité et de mettre à profit les
compétences et les ressources de chacun.
La concertation contribue à la qualité, à la diversité
et à l'accessibilité de l'offre de service en
loisir et en sport. Elle permet d'éviter le dédoublement
des activités et de s'assurer que les
ressources publiques sont utilisées de façon
optimale. L'échange de connaissances et la
collaboration dans l'action entre les instances
municipales et les organismes du milieu sont
valorisés et font l'objet d'un suivi constant.
Dans le cas des parcs et des espaces verts, la planification
des projets d’aménagement ou de
réfection du domaine public doit aussi faire l’objet de
concertation. Une gestion partagée des
données disponibles sur ces dossiers permettrait
de faciliter la circulation d’information,
notamment entre les arrondissements et les services centraux.
-
Les différents collaborateurs
La Ville collabore avec différentes catégories
d’intervenants des milieux public, privé et
communautaire : les grandes fédérations sportives
et les associations régionales, plusieurs
ministères des deux paliers de gouvernement, les
associations sportives professionnelles, les
commissions scolaires de Montréal, les entreprises
privées, le milieu collégial et universitaire et
de nombreux organismes sans but lucratif.
- Les associations sportives et les regroupements de
sport et de loisir culturel
La Ville de Montréal entretient des liens avec les
conseils d'administration des Commissions
sportives de son territoire, de même qu'avec les
conseils d'administration de toutes les
associations sportives régionales. Un représentant
de la Ville est également présent à la Table
de concertation du sport de haut niveau à Montréal.
La Ville est aussi présente au conseil d'administration
de la corporation Sport et loisir de l'ÃŽle de
Montréal (SLIM), qui est l'unité régionale de loisir et
de sport (URLS). Elle participe également Ã
deux instances créées par cet organisme : le Comité
d'orientation pour le loisir culturel Ã
Montréal et la Table de concertation sur le sport.
- Les commissions scolaires, les institutions
et l’entreprise
privée
Les ententes avec les commissions scolaires se limitent
généralement à la signature de
protocoles pour l’utilisation des installations et des
équipements sportifs. Or, il serait souhaitable
que ces ententes puissent également conduire à la mise
en place de programmes d’activités
parascolaires. On peut aussi se questionner au sujet
des frais de location que la municipalité
doit assumer pour les écoles où logent ses partenaires
qui offrent des services à la population.
Quant à la mise en valeur des cours d’écoles, elle s’est
traduite par l’aménagement d’un certain
nombre de parcs-écoles. Cependant, avant de réaliser de
nouveaux aménagements, les
ententes cadres doivent être modifiées en fonction du
nouveau contexte municipal.
Une forme de partenariat ou de collaboration adaptée Ã
chacune des situations devra être
développée afin d’assurer le développement et la mise
en valeur du potentiel des terrains
institutionnels situés sur le territoire de Montréal.
Cet objectif est également valable pour les
relations de la Ville avec les entreprises privées
disposant de terrains qui pourraient être rendus
accessibles à la population.
- Le partenariat avec les OSBL
En 1997, le Cadre d'intervention gouvernemental en
matière de loisir et de sport identifiait
clairement le partenariat comme mode d'intervention
à privilégier. Plusieurs arrondissements se
sont engagés dans cette voie en concluant des centaines
de conventions de partenariat
permettant à autant d'OSBL de contribuer à l'offre de
service à la population à l’intérieur d’un
cadre qui définit les responsabilités de chacune des parties.
Le partenariat situe la maîtrise d’œuvre au
niveau le plus près du citoyen afin que celui-ci
devienne l’acteur principal de son loisir. Les
organismes partenaires sont invités à contribuer au
diagnostic des besoins de la population et des clientèles
que l’on entend rejoindre, Ã
l’élaboration des plans d’action, à la réalisation des
activités et à l’évaluation des résultats
obtenus.
Le partenariat attribue un rôle tout aussi important
aux organismes partenaires qu'Ã
l’administration municipale, tout en reconnaissant
que la contribution de chacun est
nécessairement de nature différente. Les rapports
sont fondés sur l’équité et la reconnaissance
des contributions respectives.
Les bâtisseurs de la nouvelle Ville de Montréal disposent
déjà des nombreux outils qui ont été
développés en collaboration avec leurs partenaires
du loisir et du sport. Mais, dans le nouveau
contexte, les critères de reconnaissance des
organismes, les conventions de partenariat et les
modalités d'attribution des ressources financières
et matérielles devront être harmonisés. Cet
exercice servira également à s'assurer que les
mécanismes retenus ont bien la flexibilité requise
pour accueillir de nouveaux partenaires dès que
l'évolution des besoins de la population l'exige.
- Les forces et les faiblesses du partenariat
On reconnaît plusieurs forces au mode de gestion
en partenariat. Le partenariat permet de
canaliser et de soutenir les efforts des bénévoles
et du personnel des organismes; il constitue
donc un levier majeur pour le développement du loisir
et du sport. Les citoyens impliqués dans
ces organisations font valoir leurs revendications,
assument leurs responsabilités en
s'impliquant activement dans l'organisation et la pratique
des activités de loisir et de sport et,
finalement, se donnent les services qu'ils souhaitent
véritablement. En mobilisant les ressources
et le savoir-faire de plusieurs organisations, le
partenariat permet de réaliser ensemble des
actions difficiles ou impossibles à réaliser seul,
contribuant de façon significative au
développement des communautés locales.
Par contre, les intervenants en loisir et en sport
s’entendent pour dire que le partenariat
comporte certaines faiblesses. Par exemple :
- l’absence d’une politique globale de
reconnaissance et de soutien des OSBL;
- la non-reconnaissance de l’action bénévole;
- la difficulté à assurer le renouvellement des
bénévoles au sein des organismes;
- la faible représentation des organismes des
communautés culturelles au sein des lieux
de concertation et des structures de regroupement.
Alors que les grands organismes peuvent se structurer
de manière à attirer, encadrer, soutenir
et valoriser les bénévoles, et qu’ils possèdent un
pouvoir d'attraction important, les petits
organismes éprouvent très souvent des difficultés
à constituer une banque de bénévoles et Ã
s'assurer d'une relève. L’intégration des citoyens
issus des communautés culturelles aux
structures associatives représente un autre défi
pour les OSBL. Leur présence au sein de ces
organismes est essentielle pour assurer une relève
diversifiée et représentative des milieux
locaux.
- Projets en cours ou à venir
- Programmes en partenariat avec les
OSBL (en préparation) : un document qui regroupe
toutes les informations permettant d'élaborer
un projet cohérent avec les objectifs et les
modalités des programmes réalisés en partenariat.
- Guide de gestion d'une entente de partenariat :
un outil pour soutenir la prise de décision et
la gestion d’une entente de partenariat.
- Le programme SOSBL permet aux administrateurs,
aux bénévoles et aux employés des
OSBL de bénéficier d’une formation adaptée aux besoins
et aux défis de la gestion des
organismes sans but lucratif. Il est actuellement
offert en partenariat avec le Conseil
québécois du loisir.
- Une entente cadre a été conclue en octobre 2000
avec la Commission scolaire de Montréal,
créant du même coup un Comité directeur visant
à harmoniser leurs interventions dans des
dossiers majeurs. Grâce à cette entente, les jeunes
ont accès à des activités de sport et de
loisir dans les écoles et les écoles ont accès aux
installations de la Ville pour leurs activités
parascolaires.
- En 2002, tous les arrondissements ont collaboré
avec l’unité centrale pour la réalisation d’un
événement d’envergure métropolitaine dans le domaine
des sports et des loisirs : les Jeux
de Montréal.
- Liens avec d'autres sommets sectoriels
- Aménagement du territoire
- Démocratie
- Développement social et communautaire
- Piste d'action suggérées
- soutenir le développement du partenariat
avec les organismes sans but lucratif. Différents
moyens sont proposés :
- mettre les Programmes en partenariat avec les
OSBL Ã la disposition des
gestionnaires;
- rendre accessibles des documents de référence
et une banque d'information
spécialisée en sport et loisir;
- développer des outils de comparaison, d’analyse,
de gestion par résultats et
d’évaluation participative permettant d’identifier les
meilleures pratiques et de
conclure des ententes susceptibles d’améliorer l’offre
globale de service;
- adopter une politique globale de soutien aux OSBL;
- reconnaître officiellement l'engagement bénévole
comme une contribution socioéconomique
concrète à l'amélioration de la qualité de vie de
la population;
- créer un système informatisé sur les parcs, les
espaces verts, les sports et les loisirs qui
faciliterait les échanges d’information et qui rendrait
accessible à tous les intervenants du
réseau la documentation nécessaire à la planification
et à la gestion des ressources.
Énoncé d’orientation
Les espaces verts et les places publiques sont conçus
comme des éléments structurants de
l'organisation spatiale des arrondissements et de la ville.
Un réseau d'espaces verts et bleus,
bien implanté, contribue à bonifier le cadre de vie urbain.
L'arbre est reconnu comme un
élément essentiel à la vie en milieu urbanisé et fait l’objet
d’une protection conséquente. Les
milieux naturels de l'île de Montréal sont protégés et mis en
valeur dans une perspective de
développement durable. Les intervenants municipaux et la
population ont une bonne
connaissance de ces milieux et ils sont sensibles
à l'importance de les protéger.
Diagnostic
- Un défi : étendre le réseau d’espaces verts
et bleus
Plusieurs composantes d’un éventuel réseau d’espaces
verts et bleus sont déjà en place.
Toutefois, il reste peu d’espaces disponibles pour
compléter ce réseau et relier les espaces
entre eux.
Dans les secteurs urbanisés à consolider selon leur
géographie et l’époque de leur
développement, les arrondissements de Montréal se
caractérisent par un accès et par une
superficie d’espaces verts par habitant très variable.
Dans les secteurs urbanisés en transition, notamment
dans les vieux secteurs industriels, il
existe un manque flagrant d’espaces verts ou, parfois,
quelques parcs peu utilisés et des
terrains en friche. Ici, le défi est de créer de
nouveaux espaces verts malgré le passé de
contamination des terrains et le coût substantiel
de leur transformation en parc. Cependant, un
projet structurant comme le canal de Lachine est un
exemple stimulant de revitalisation de
quartiers anciens. La réouverture du canal à la navigation
de plaisance a signifié des
investissements publics de plus de 100 M $ et suscité des
investissements privés de 150 M $. Il
s’agit de l’un des projets de réaménagement urbain les plus
importants pour la métropole depuis
les 30 dernières années.
Dans les secteurs à construire, on a la possibilité
d’intégrer des parcs (notamment par
l’obligation de céder 10 % de l’espace à des fins
de parcs lors de la subdivision d’un lot original).
On peut déplorer que, trop souvent, ces espaces résiduels
ne peuvent jouer un rôle structurant
dans le paysage urbain, ou n’ont pas le potentiel pour
créer un espace intéressant. De plus, les
espaces proposés comme parcs ne correspondent pas
nécessairement aux espaces qui
seraient à protéger.
Les espaces libres semi-publics et privés ainsi que les
rues et ruelles sont sous-exploités alors
qu'ils pourraient contribuer au renforcement
de l'animation urbaine, au verdissement ou Ã
l'ouverture de nouveaux espaces de loisir.
La protection des espaces naturels et des arbres
La valeur (écologique, récréo-touristique, paysagère, etc.)
des espaces naturels est différente et
varie selon leur localisation. Pour l'instant, l'évaluation
des espaces naturels de Montréal n'a pas
été réalisée.
On dispose de certaines informations sur les milieux
naturels et les espaces verts de l'île.
Toutefois, elles sont incomplètes et variables d'un
arrondissement à l'autre. Les connaissances
sur les habitats fauniques sont également déficientes.
Aucun inventaire n'a été réalisé sur
d’importantes superficies naturelles de propriété privée,
dont certaines zones boisées. Ces
espaces naturels font pourtant partie intégrante
du patrimoine écologique de Montréal.
Parmi les espaces naturels, on doit compter les
ruisseaux, les marais, les marécages et les
tourbières qui ne sont pas protégés par un statut
de parc et qui peuvent être soumis à un
développement à tout moment.
Dans les parcs, le patrimoine arboricole doit
faire l’objet d’une gestion attentive afin d’assurer sa
régénération et sa diversité pour éviter la disparition
d’espèces entières à la suite de
propagation de maladies. Quant aux plantations de rue,
elles présentent un coefficient accru de
difficulté en raison de plusieurs facteurs : la
pollution, l'étroitesse des trottoirs et des terre-pleins,
les problèmes d'encombrement souterrain. Ces arbres
exigent, en conséquence, un entretien
plus sophistiqué et un remplacement plus fréquent. La
nouvelle ville dispose d’une pépinière
municipale qui peut fournir et assurer la qualité
des arbres du domaine public.
La plupart des arrondissements ont adopté des règlements
relatifs à la gestion des arbres.
Cependant, une Politique globale de l'arbre mériterait
d’être élaborée et mise en application sur
le territoire dans son ensemble.
- La renaturalisation et l’embellissement
Au cours des dernières années, certains arrondissements
ont mis en place des mesures de
« gestion différenciée » des espaces verts, qui
consistent à laisser à l’état naturel des parcelles
de parcs municipaux. Cette pratique offre de nombreux
avantages : diminuer l'utilisation de
pesticides, créer un cadre naturel et des habitats
favorables à diverses espèces fauniques, tout
en réduisant les coûts d'entretien. Ce type d'aménagement
est souvent mal accepté par la
population environnante qui y voit une source de problèmes
de propreté et d'une faune jugée
indésirable. Un travail de sensibilisation reste à faire.
Les serres municipales ont la capacité de produire près d’un
million de fleurs annuelles et
vivaces. Elles ont l’avantage de permettre d’expérimenter la
culture de plantes mieux adaptées
et plus résistantes à des conditions urbaines difficiles. Un
demi-million des fleurs produites aux
serres Louis-Dupire ont été distribuées gratuitement
aux citoyens pour les encourager à fleurir
leur ville.
-
Projets en cours ou à venir
- Sensibilisation à la protection et à la mise en
valeur des espaces verts par certains Écoquartiers.
- Campagne d’embellissement, concours de fleurissement.
- Élaboration du Plan d'action concerté sur le
développement durable par le Conseil régional
de développement de l'île de Montréal (CRDÎM)
découlant du Forum sur l'environnement
«Un enjeu planétaire, une action régionale»
tenu le 25 septembre 2000.
- «Identification des interventions prioritaires
en matière de développement durable» par le
Comité environnement du CRDÎM (mai 2001 à janvier 2002).
- Mise en place d'initiatives de concertation et de
collaboration afin de protéger et mettre en
valeur les îles environnantes et les milieux naturels
sur l'île de Montréal soit, entre autres, le
Grand Montréal Bleu, le Comité technique des Rapides
de Lachine, la Corporation du
Croissant de l'Est, les Amis de la Montagne, le Centre
de la Montagne, le projet de
conservation du site Terre Cotta à Pointe-Claire
et les différents partenaires du réseau de
parcs-nature (GUÊPE, Cité Historia, D-3-Pierres,
Patrouille-Nature).
- Intégration de la «Politique de protection
des rives, du littoral et des plaines inondables du
gouvernement du Québec» au schéma de la Communauté
métropolitaine de Montréal
(CMM), afin de protéger les milieux riverains par
le biais des règlements de zonage.
- Réalisation de la cartographie des milieux boisés
et des milieux humides sur le territoire de
la CMM.
- Liens avec d'autres secteurs d'activité
- Aménagement du territoire
- Habitation
- Environnement
-
Pistes d'action suggérées
- développer un cadre d’intervention pour la
protection et la mise en valeur des milieux
naturels et des espaces verts sur l'île de Montréal,
les répertorier et améliorer l’état de la
connaissance de ces milieux;
- adopter une politique de l'arbre afin d’harmoniser
les mesures de gestion des arbres et de
valoriser l’espace urbain à des fins de verdissement
et de lieux de socialisation;
- développer un réseau vert structurant et l'étendre
à l'ensemble du territoire afin de doter le
nouveau Montréal d'un réseau de circulation douce, axée
sur la pratique d’activités de plein
air urbain;
- instaurer un programme de sensibilisation
et d'éducation de la population afin de favoriser la
réduction, voire l'élimination de l'utilisation des
pesticides à des fins esthétiques et une
meilleure acceptation des aménagements naturels en
milieu urbain.
Énoncé d’orientation
Les grands parcs sont une composante distincte et
essentielle de l'ensemble des parcs du
territoire de la Ville de Montréal. Leur superficie, leur
mission et leurs caractéristiques en font
des lieux favorisant un contact avec la nature en ville
et des sites privilégiés pour répondre aux
nouveaux besoins des citoyens en termes de loisir de plein
air et d'éducation au milieu naturel et
culturel.
Diagnostic
-
Les activités de loisir dans les parcs
La population recherche de plus en plus les espaces
naturels comme cadre de ses activités de
plein air.
Les parcs métropolitains, les grands parcs urbains
et les parcs-nature constituent des havres de
verdure tout en procurant à la population des
espaces pour la pratique de diverses activités
récréatives.
Plusieurs milieux naturels riches, tels des boisés
matures, des milieux humides et des rives du
fleuve et de la rivière des Prairies, y sont préservés.
Cependant, plusieurs milieux naturels de
grande valeur écologique n'ont pu être acquis et sont
encore non-protégés.
La consolidation des grands parcs n'est pas terminée,
certains quartiers densément peuplés
sont mal desservis, une part importante desdits parcs
étant concentrée dans la partie nordouest
de l'île.
Le réseau des parcs-nature dispose de bonnes
infrastructures d'accueil et les aménagements
sont réalisés dans le but de préserver et de mettre
en valeur les milieux naturels. Toutefois, il y
a absence d'infrastructure d'accueil et désuétude
des installations dans les grands parcs urbains
centraux (Maisonneuve, Angrignon, etc.). Les aménagements
existants sont mal adaptés aux
nouvelles pratiques de loisir. -
La gestion des grands parcs
Le mode de gestion intégrée, comme on le retrouve
dans les parcs-nature avec une orientationclient,
une qualité des services, un contrôle des coûts et un
contrôle de l'ensemble des
opérations (gestion des immeubles, aménagement, entretien,
animation, marketing et serviceclient,
gestion écologique et partenariat) permet de s’acquitter
adéquatement de la mission des
parcs-nature.
À l’heure actuelle, la gestion des activités dans les
grands parcs urbains est partagée dans
plusieurs unités administratives, ce qui entrave la
cohérence d'action, complexifie les opérations
et limite le développement d’un réseau unifié par une
mission commune à l'échelle de la Ville de
Montréal. Le réseau des parcs-nature offre une
programmation variée d'activités qui est bien
diffusée. Des partenaires associés à la gestion et
à l'animation des sites permettent d'enrichir et
de spécialiser les activités. En parallèle, il y a peu
de programmes d'animation dans les grands
parcs urbains centraux et un nombre limité d'activités,
ce qui constitue un frein à l'accroissement
de la fréquentation.
Le fait que les grands parcs relèvent d'un service
central permet de développer une vision
métropolitaine pour la planification, l'aménagement
et la gestion du réseau et d'assurer une offre
de services regroupée dans les domaines du récréo-tourisme
et de l'écologie. -
Projets en cours ou à venir
- Établissement d’un réseau de parcs-nature qui
s’appuie sur la conservation des espaces
naturels, l’éducation à l’environnement, le loisir de
plein air et le partenariat;
- Projet de promotion inter-parcs,
programme ‘’service client’’, programme de gestion des
écosystèmes, programme de gestion écologique, etc;
- Projet de développement du parc Pointe-aux-Prairies
et du parc agricole du Bois-de-la-
Roche.
-
Liens avec d'autres secteurs d'activité
- Environnement
- Aménagement du territoire
- Habitation
-
Pistes d'action suggérées
- compléter et mettre en valeur le réseau
des parcs-nature, avec le souci de protéger des
milieux naturels d’envergure au bénéfice de l'ensemble
de la population et en faciliter l’accès
par le transport en commun;
- investir de façon significative dans l'aménagement
des grands parcs urbains, afin d’y
favoriser la pratique du loisir de plein-air et ainsi,
répondre aux nouvelles tendances;
- développer une approche réseau pour l’ensemble
des grands parcs (métropolitains, urbains
et nature) et y favoriser une gestion intégrée,
inspirée du modèle existant dans les parcsnature.
Énoncé d’orientation
La population montréalaise hérite d’un ensemble
de parcs et d’espaces riverains qui participent
fortement à l’identité de leur ville. Ce sont des
éléments rassembleurs qui renforcent le caractère
unique de Montréal. Les cours d’eau majeurs tels le
fleuve Saint-Laurent, la rivière des Prairies,
le Canal de Lachine et les lacs des Deux Montagnes et
Saint-Louis structurent le paysage
montréalais, offrent des destinations de choix pour les
résidants montréalais tout en étant des
pôles d’attraction touristique importants.
Diagnostic
La nouvelle Ville de Montréal correspond, en tant
qu’entité géographique, à l’ensemble de l’île,
une île entourée de près de 625 km carrés de lacs,
de rivières et du fleuve. Une majorité
d’arrondissements (17) sont bordés par un cours d’eau
sur une portion ou l’autre de leur
territoire. Il devient dès lors possible de mettre en
valeur et de développer cette rare particularité
pour en faire profiter la population montréalaise
et les touristes.
Cette opportunité est d’autant plus intéressante que :
- l’ancienne ville de Montréal et plusieurs autres
villes riveraines ont déjà priorisé la mise
en valeur et le développement de nouvelles utilisations
des rives et des cours d’eau par
la création du programme « Montréal bleu »;
- la Table des préfets et maires de la région
de Montréal a déjà produit un rapport
établissant un consensus sur l’importance et l’intérêt
de la mise en valeur des rives et
des cours d’eau dans la région montréalaise;
- Montréal est déjà une ville touristique reconnue
pour ses festivals et ses événements
sportifs internationaux. Le nautisme pourrait ajouter
à cette programmation annuelle
d’autres activités susceptibles d’attirer une nouvelle
clientèle;
- Montréal est au carrefour de cours d’eau qui font
eux-mêmes partie d’un immense
bassin hydrographique reliant Montréal à l’Ontario,
aux Grands Lacs et au Nord-Est
américain.
La qualité de l’eau s’est nettement améliorée
durant les dernières décennies, mais la population
montréalaise considère encore l’eau du fleuve comme
étant de qualité douteuse. Pourtant, près
de 50 % des résidants de la grande région de Montréal
pratiquent une activité nautique chaque
année. En raison du manque de services, d’installation
et de promotion, et de la perception de la
population quant à la qualité de l’eau, la pratique de
ces activités est réalisée à l’extérieur de la
région montréalaise.
L’ouverture du canal de Lachine à la navigation
de plaisance offrira une nouvelle attraction pour
les plaisanciers nationaux et internationaux.
Toutefois, l’information sur les services et les
installations disponibles dans la région montréalaise
pour cette clientèle demeure déficiente.
Plusieurs études et démarches de concertation ont été
entreprises afin de mettre en oeuvre des
programmes de développement adaptés aux potentiels
de Montréal. -
Projets en cours ou à venir
- La réouverture du canal de Lachine à la navigation
de plaisance en mai 2002;
- Une entente de partenariat avec une
corporation à but non lucratif, Rendez-vous
nautique International, vise à développer
pour 2002-2004 une programmation d’activités
et d’événements à desserte locale ou touristique
pour la région de Montréal;
- Une concertation avec plusieurs intervenants
tels Tourisme Québec et Tourisme
Montréal, les Villes de Longueuil, Trois-Rivières et
Québec, Parcs Canada, Bombardier,
Six Flags, l’Association québécoise de l’industrie
du nautisme, l’Institut maritime du
Québec, la Commission mixte internationale, est
déjà entreprise;
- La faisabilité de la création d’un centre
nautique à la pointe Est de l’île Sainte-Hélène est
à l’étude.
-
Liens avec d’autres secteurs d’activités
- Tourisme
- Développement économique
- Aménagement du territoire
-
Pistes d’action suggérées
- créer, sur l’ensemble de l’île, un réseau bleu
riverain cohérent, susceptible d’exercer un
rôle rassembleur dans le contexte de l’édification
de la nouvelle Ville;
- développer et promouvoir une gamme d’activités liées
au nautisme sur la base des
objectifs suivants : la sensibilisation, la découverte,
l’appréciation, l’information, le
spectacle et la sécurité;
- favoriser la participation de la Ville
à une concertation régionale, nécessaire au
développement des potentiels du Montréal bleu
et à leur mise en réseau.
Énoncé
L’environnement et la qualité des espaces publics
contribuent à la reconnaissance
internationale de Montréal au chapitre de la
qualité de vie. Les installations et les
aménagements respectent les normes de sécurité les
plus récentes et, pour certains, les
normes exigées pour le sport de haut niveau. Les
expertises montréalaises en sport d’élite, en
organisation d’événements sportifs, en architecture
du paysage et en arboriculture contribuent
au rayonnement de Montréal au Canada et dans le monde.
Il y a partage de ces expertises
entre les composantes de la municipalité.
Diagnostic
En tant que ville d’accueil de sièges sociaux
d’organismes internationaux, de congrès ou
d’événements sportifs de calibre international,
Montréal propose, à même sa trame urbaine, des
attraits uniques :
- les places publiques du secteur du Vieux-Montréal
ont été aménagées avec un haut
standard de qualité; elles reflètent notre histoire ;
- les parcs Jean-Drapeau et du Mont-Royal,
des destinations touristiques de choix Ã
proximité du centre-ville, restent toutefois des
espaces fragilisés par un fort achalandage, et
par la présence d’activités à haute fréquentation
dans le cas du parc Jean-Drapeau ;
- le canal de Lachine, bientôt rouvert à la
navigation de plaisance, traverse quatre
arrondissements et retrace à lui seul une époque
importante de l’histoire de Montréal.
Montréal figure au rang des grandes villes du monde,
entre autres grâce à ses installations
scientifiques, à ses grands festivals qui se déroulent
dans les espaces publics au cœur même
de la ville et à ses échanges d’expertise. Par
ailleurs, les Mosaïcultures internationales dans le
Vieux-Port favorisent les échanges entre plusieurs
villes du monde, créent une nouvelle
attraction et suscitent des retombées économiques.
En 2000 et 2001, des artistes et architectes paysagistes
de Lyon en France et une équipe de
Montréal ont aménagé, chacune, un espace vert
dans l’autre ville partenaire. Des échanges
semblables entre la Chine et Montréal se sont traduits
par l’aménagement du Jardin de Montréal
au parc du Centenaire à Shangaï et du Jardin de
Chine au Jardin botanique. Une équipe de
chercheurs est en train d’être mise sur pied
avec la collaboration de l’université McGill, du
Service des parcs et des espaces verts de la Ville,
des chercheurs de Hollande et de la France
pour approfondir l’étude du système racinaire des
arbres en milieu urbain.
Au plan sportif, l’élite sportive bénéficie d’un
soutien de la municipalité. Cette dernière agit
comme interface entre les nombreux acteurs et
partenaires locaux, métropolitains, québécois,
canadiens et internationaux.
Le milieu du sport d'élite montréalais compte plus
d'un millier d'athlètes, une centaine
d'entraîneurs et une cinquantaine de structures
d'accueil (ex. : les clubs sportifs d’élite et les
centres d’entraînement de haute performance). Il
bénéficie de nombreuses installations
sportives de haut niveau (exemple: Complexe sportif
Claude-Robillard, centre récréatif
Gadbois, complexe Charbonneau-Richard, centre sportif
Côte-des-Neiges, circuit Gilles-
Villeneuve, Centre de tennis du parc Jarry, etc.)
et bien sûr, d’un stade et d’une piscine
olympiques.
Une soixantaine d'événements sportifs d'envergure
canadienne ou internationale se tiennent sur
le territoire de Montréal. Parmi les plus prestigieux,
figurent le Grand Prix de Formule 1 du
Canada, la course automobile de la série CART, les
Internationaux de tennis du Canada, la
Coupe du monde cycliste sur route pour dames, la
Coupe du monde d'escrime, le Défi sportif
pour athlètes handicapés, le Grand Prix de plongeon
Coupe Canada et le Rendez-vous Canada
Montréal de judo. Au plan canadien, les principaux
événements sportifs récurrents sont : les
Essais nationaux de canoë-kayak de vitesse, la Coupe
Canada à l'aviron et la Coupe Canada
de taekwondo.
Concernant les événements sportifs de masse, on
retrouve parmi les plus importants : le
Festival international de courses de bateaux-dragons,
le Festival de la Santé, la Féria du vélo
dont le Tour de l'île et le Tour des enfants.
Par ailleurs, la présence d’une grande diversité de
membres des communautés culturelles
donne non seulement à Montréal son caractère cosmopolite
sans lequel elle ne pourrait faire
partie des grandes métropoles du monde, mais elle
facilite également les échanges de toutes
sortes avec leurs pays d’origine. -
Projets en cours ou à venir
- Le Congrès international des canaux, en
septembre 2002 à Montréal ;
- La Rencontre internationale de la «National
Association for Olmsted parks» à Montréal Ã
l’automne 2002;
- La restauration de plusieurs installations
sportives (ex. : les piscines de l’île Ste-Hélène et le
stade de tennis du parc Jarry);
- En 2002, Montréal accueille quatre conférences
liées au sport, dont trois d'envergure
internationale : la Conférence mondiale - Prévention
et contrôle des traumatismes, la
Conférence mondiale sur les femmes et le sport,
la Conférence internationale des
entraîneurs de hockey sur glace et la conférence
Leadership sportif 2002;
- Deux championnats du monde auront lieu Ã
Montréal en 2002 : le Championnat mondial de
patinage de vitesse, courte piste et le 8e
Championnat du monde junior de nage
synchronisée;
- Les Mosaïcultures internationales de Montréal
seront présentées à l’été 2003;
- Le congrès annuel du Conseil de la sécurité
nautique aura lieu en 2003;
- Le 4e Festival mondial des jeux et des sports
traditionnels se tiendra en 2004;
- En 2005, le 11e Championnat du monde de la
FINA se déroulera à Montréal;
- Montréal accueillera, en 2006, les VIIe Jeux gais,
un événement d’envergure.
-
Pistes d’action suggérées
- consolider les échanges d’expertise entre les
arrondissements et avec d’autres grandes
villes du Canada et du monde dans les domaines du
patrimoine naturel (espaces verts et
bleus), du sport et du loisir ;
- reconnaître le centre-ville comme le lieu
privilégié du rayonnement de Montréal et, à ce titre,
maintenir un haut standard d’aménagement et d’entretien
de ses espaces publics ;
- se donner les moyens, en terme de qualité de vie,
de paysage urbain et d’installations
adéquates, pour que la ville consolide son pouvoir
d’attraction d’événements internationaux;
- se doter d’une politique de soutien à l’élite
sportive pour l’ensemble du territoire municipal et
s’assurer que les réalisations de ses athlètes et leurs
retombées médiatiques contribuent Ã
la notoriété de Montréal et à la fierté de ses résidants.
Estimation du nombre de parc locaux
dans la ville de Montréal
Arrondissements
|
Nombre de parcs
|
Superficie (ha)
|
ha / 1000
habitant
|
Pointe-Claire
|
18 |
109,2 |
3,8 |
Dorval - L'ÃŽle-Dorval |
13 |
49,2 |
2,8 |
Beaconsfield - Baie-d'Urfé |
34 |
60,6 |
2,6 |
Rivière-des-Prairies - Pointe-aux-Trembles - Montréal-
Est
|
131 |
257,9 |
2,5 |
Westmount |
11 |
44,4 |
2,2 |
Dollard-des-Ormeaux - Roxboro |
25 |
108,3 |
2,0 |
Ahuntsic-Cartierville |
74 |
209,1 |
1,8 |
Kirkland |
23 |
33,2 |
1,8 |
Sud-Ouest |
97 |
110,2 |
1,7 |
Pierrefonds-Senneville |
54 |
88,6 |
1,6 |
Mont-Royal |
24 |
29,1 |
1,5 |
Saint-Laurent |
35 |
105,9 |
1,4 |
Lachine |
17 |
53,5 |
1,3 |
Côte-Saint-Luc - Hampstead - Montréal-Ouest |
42 |
50,0 |
1,2 |
Mercier - Hochelaga-Maisonneuve |
77 |
136,6 |
1,1 |
Saint-Léonard |
10 |
76,9 |
1,1 |
LaSalle |
34 |
76,7 |
1,1 |
Outremont |
13 |
21,3 |
0,9 |
Anjou |
16 |
31,6 |
0,8 |
Rosemont - Petite-Patrie |
57 |
90,7 |
0,7 |
Ville-Marie |
126 |
47,2 |
0,7 |
Côte-des-Neiges - Notre-Dame-de-Grâce |
47 |
101,2 |
0,6 |
L'Île-Bizard - Sainte-Geneviève - Sainte-Anne-de-
Bellevue |
22 |
12,7 |
0,6 |
Verdun |
33 |
33,2 |
0,6 |
Montréal-Nord |
14 |
31,6 |
0,4 |
Plateau-Mont-Royal |
57 |
31,2 |
0,3 |
Villeray - Saint-Michel - Parc-Extension |
62 |
44,0 |
0,3 |
Ville de Montréal | 1166 |
2044,1 | 1,2 |
Liste des parcs relevant du conseil de la Ville de Montréal
- Parcs-nature
Noms | Superficie (ha) |
Anse-Ã -l’Orme | 88,1 |
Bois-d’Anjou | 40,0 |
Bois-de-l’île Bizard | 201,3 |
Bois-de-la-Roche | 191,5
|
Bois-de-Liesse | 159,5 |
Bois-de-Saraguay | 95,0 |
Cap St-Jacques | 287,9 |
ÃŽle cadastre | 150,5 |
Île Gagné, Rochon et Boutin
| 25,3 |
Île Ménard | 1,9 |
Ile-de-la-Visitation | 1,9 |
Pointe-aux-Prairies | 260,9 |
-
Parcs métropolitains
Noms | Superficie (ha) |
Jean-Drapeau | 251,0 |
Mont-Royal | 189,8 |
Parc linéaire du Complexe
environnemental Saint-Michel | 54,6 |
René-Lévesque | 13,6 |
-
Grands parcs urbains
Noms | Superficie (ha) |
Angrignon | 100,3 |
Des Rapides | 29,7 |
Jarry | 35,7 |
Lafontaine | 35,9 |
Maisonneuve (incluant le golf) |
79,7 |
Promenade Bellerive | 22,3 |
Noms | Superficie (ha) |
Total des parcs de cette annexe 2 |
2198,1 |
Jacques Beaulieu
révisé 1 mai, 2002
jacqbeau@canardscanins.ca
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