La famille de Arthur Surveyer |
La famille de Arthur Surveyer, époux de Blanche CholetteMarie Maxime Arthur Surveyer était le fils de Louis Joseph Arthur Surveyer et de Marie Anne Hectorine Fabre. POUR PLUS SUR LEUR FAMILLE, PRESSEZ ICI. Arthur était né au le 17 décembre 1878 au 353 Lagauchetière à Montréal. Il fut baptisé le même jour à la cathédrale de Montréal par l'évêque Edouard Fabre, frère aîné de sa mère. Ses parrain et marraine furent Narcisse Maximilien Lecavallier et Marie Caroline Decelles. Cet acte est numérisé plus bas.
Arthur épousa à Saint Louis de France à Montréal le 10 janvier 1910 Blanche Cholette, fille de Louis Édouard Adolphe Cholette et de Marie Adéline Antoinette Lesieur. POUR PLUS SUR LEUR FAMILLE, PRESSEZ ICI. Au recensement de 1911, ils habitaient au 259 Boulevard St Joseph ouest. Il était ingénieur civil. Son épouse Blanche était dite avoir 27 ans et être née en avril 1884. Leur fille Simone était née en décembre 1910 et avoir 6 mois. Il fut inhumé dans la concession 112 de la section F du cimetière Notre Dame des Neiges le 20 avril 1961. Son épouse l'y rejoignit le 13 mai 1968. Albert et Blanche semblent n'avoir eu que quatre enfants qui se marièrent:
Les membres de la famille de Arthur Surveyer au recensement de 1911
Entrée de la famille de Arthur Surveyer,
au recensement de 1911 à Montréal
Le jour du recensement de 1911, en avril, Arthur Surveyer, 32 ans, habitait au 259 Boulevard St Joseph ouest. Il est dit né en décembre 1878. Il était ingénieur civil. Vivaient alors avec lui à la maison
Les Surveyer inhumés au cimetière Notre Dame des NeigesLes Surveyer inhumés au cimetière Notre Dame des Neiges se retrouvent dans six concessions. Neuf d'entre eux se trouvent dans le lot familial, soit la concession 112 de la section F. Deux se trouvent dans la 201 de la section S; et les quatre autres, dans des concessions différentes. Il y a donc quinze individus de ce nom dans ce cimetière. La relation de famille avec Arthur a été ajoutée.
Le lot au cimetière Notre-Dame-des-Neiges pour la famille Surveyer est la concession 112 de la section F. On y trouve treize défunts, dont neuf Surveyer:
Un lot au cimetière Notre-Dame-des-Neiges pour la famille Jarry est la concession 1211 de la section B. On y trouve 9 défunts, dont Louise Surveyer:
Documents numérisés ou transcrits
En 1910-11: Surveyer E Fabre, K.C., advocate, h 161 Ste Famille Surveyer Gustave, clerk, 357 Lagauchetiere E Surveyer J A, broker, 1094 St Hubert Surveyer, L J A, C.E. 259 Boulevard St Joseph W Surveyer L. J. A. Surveyer Paul, advocate, 357 Lagauchetiere E Dates marquantes pour SNC LavalinArthur SurveyerNé à Montréal, le 17 décembre 1878, Arthur Surveyer est le fils de L.-J.-A. et Hectorine Fabre. Il étudie au Collège Saint-Marie, à l'Université Laval, à l'École Polytechnique de Montréal et à l'École d'Industrie et des Mines du Hainaut, à Mons, Belgique. Il est reçu Bachelier ès Arts en 1898, Bachelier ès Sciences en 1902. Il devient ingénieur en 1902 et débute ses activités avec le gouvernement fédéral, au ministère des Travaux publics, de 1904 à 1911. Il épouse Blanche Cholette, fille de L.-E.A. Cholette, le 10 janvier 1910. Il ouvre son bureau à Montréal en 1911, la Arthur Surveyer & Company, Consulting Engineers. Il obtient son doctorat en génie-civil en 1924, de la Rensselaer Polytechnic Institute de Troy, New-York, année où il est à son premier mandat de président de l'Institut des Ingénieurs du Canada. En 1942, l'Université de Montréal lui décerne un doctorat "honoris causa". Il meurt à Montréal, le 17 avril 1961, à l'âge de 83 ans.
Allocution de Richard L’Heureux, prononcée le 16 mai 2011 lors de la Fête annuelle des anciens élèves du collège Sainte-Marie. Arthur Surveyer, C. 96, pionnier du génie-conseil
En 1943, dans cette même salle du Gesù, les finissants avaient été réunis avant de quitter le collège pour entendre un homme de grande réputation leur faire part de son expérience de vie, leur prodiguer quelques sages conseils. L’homme choisi cette année-là pour s’adresser aux finissants dirigeait un des bureaux de génie-conseil les plus reconnus, Arthur Surveyer et compagnie. Ce bureau allait devenir Surveyer, Nenniger, Chênevert en 1947 puis SNC inc. en 1967. Son fondateur, Arthur Surveyer, avait lui-même été élève au collège de 1890 à 1898. Le père d’Arthur, Louis-Joseph Surveyer, exploitait une quincaillerie, boulevard Saint-Laurent, assez prospère pour lui permettre d’envoyer Arthur et ses trois frères au collège Sainte-Marie. La maison familiale était située tout près, rue La Gauchetière. Au moment où il terminait ses études collégiales, en 1898, Arthur n’était pas encore fixé sur son choix de carrière. Sa mère le voyait comme avocat, mais il n’aimait pas parler en public. Son père le voyait comme notaire, mais cette profession ne l’attirait pas. Arthur proposa alors à son père de l’aider dans la quincaillerie familiale. Celui-ci refusa, alléguant qu’il n’avait pas payé un cours classique à son fils pour qu’il travaille à la quincaillerie. Dans le cours de son allocution aux finissants du collège, Arthur Surveyer confia que, s’il avait les aptitudes nécessaires à l’étude du génie civil, - rappelons qu’au collège, il avait décroché des prix en mathématiques, en géométrie, en chimie et en anglais - ce n’était pas chez lui une vocation très marquée. Son intérêt était pour les affaires. Arthur, s’inscrivit donc à l’École Polytechnique qui occupait alors une ancienne résidence privée, rue Ontario. Il en sortira avec un diplôme d’ingénieur en 1902. Il aurait souhaité alors parfaire ses études en France, mais le diplôme de l’École polytechnique n’y était pas reconnu. Son père lui paiera un séjour d’un an à l'École de Commerce, d'Industrie et des Mines du Hainaut, en Belgique, un séjour dont il gardera un excellent souvenir. À son retour au Canada, Arthur Surveyer est recruté par le Ministère fédéral des travaux publics. Son premier mandat sera d’étudier la faisabilité d’une voie navigable entre Montréal et le lac Huron en suivant les rivières Outaouais, Mattawa et des Français, un projet qui ne sera jamais réalisé. Ses autres tâches porteront sur des plans de canaux, barrages et quais. Durant ses années à Ottawa, Arthur Surveyer est très marqué par la lecture du livre d’Errol Bouchette, L’indépendance économique du Canada français, publié en 1906, qui appelle les Canadiens-français à s’emparer de l’industrie. Ce livre aura une grande influence sur lui. Puis, à l’occasion d’une visite à Montréal, il revoit un amour de jeunesse, Blanche Cholette, et la demande en mariage. La belle donne son accord et le mariage est célébré le 10 janvier 1910. À cette époque, Arthur a pour mandat de surveiller la construction d’une cale sèche à Port-Arthur, devenue Thunder Bay. Or, Blanche Cholette est une femme cultivée, aimant le théâtre et les concerts, événements auxquels elle était habituée à Montréal et qu’elle ne retrouve pas à Port-Arthur. Elle convainc son mari qu’il a toutes les ressources pour se lancer en affaires. Arthur Surveyer envisageait bien de travailler à son compte, mais aurait souhaité prendre encore plus d’expérience. Son épouse accélérera les choses. 1911 : c’est le retour à Montréal et l’ouverture de son bureau d’ingénieur. Sa bonne réputation professionnelle et les contacts faits pendant ces sept années au ministère des travaux publics lui serviront. Un des mandats intéressants qui lui seront confiés dès le départ : l’analyse de l’impact du détournement des eaux du lac Michigan sur la navigation. 1912 : il s’associe avec Augustin Frigon, également diplômé de l’École polytechnique pour ouvrir un bureau, rue Beaver Hall. Les deux associés dresseront les plans et devis de la centrale hydro-électrique de Grand-Mère, sur la rivière Shawinigan et assureront la surveillance des travaux. Toutefois, Frigon est avant tout intéressé à poursuivre une carrière académique et l’association prend fin en 1916. Tôt dans sa carrière, Arthur Surveyer s’investit dans le développement de sa profession. En 1913, à Gand en Belgique, il assiste à l’assemblée de fondation de la Fédération internationale des ingénieurs-conseils. Il contribuera à la fondation de la Corporation des ingénieurs professionnels du Québec devenue par la suite l’Ordre des ingénieurs. Notons qu’au moment où naît la Corporation, en 1920, seulement 20% de ses membres étaient francophones, travaillant surtout dans la fonction publique. Cette proportion n’était encore que de 45% en 1960! Avec Édouard Montpetit, il fonde la Revue trimestrielle canadienne. Il donne des conférences où il développe sa vision du rôle de l’ingénieur, dont le rôle, dira-t-il, est «de choisir, parmi les découvertes de la science pure, celles qui peuvent s’appliquer à la solution des problèmes de l’industrie et de l’art de construire.» L’ingénieur doit aussi pouvoir estimer le coût d’une manufacture, les prix de fabrication et les bénéfices de l’entreprise. Un des grands atouts d’Arthur Surveyer était de pouvoir être un des seuls ingénieurs canadiens-français de l’époque à pouvoir faire des études économiques complètes de ses projets. Après le départ d’Augustin Frigon, il recrute quelques ingénieurs mais la récession de 1921 ne lui permet pas de les garder. En 1921, il réalise une percée dans le domaine du génie industriel avec l’étude sur l’implantation d’une usine de pâtes et papier dans l’état de Washington. Ici même, en 1923, deux projets qu’il décroche, la construction d’un entrepôt pour J.B. Baillargeon Express et l’agrandissement du magasin Dupuis Frères, l’amènent à recruter deux hommes appelés à jouer un rôle très important pour l’avenir de son bureau: Georges Chênevert, jeune diplômé de l’École Polytechnique, chaudement recommandé par son ancien associé Augustin Frigon et Emil Nenniger, un ingénieur suisse-allemand fraîchement arrivé au Canada. À l’occasion, Surveyer agit comme un mentor auprès de ses recrues: à Georges Chênevert un moment impressionné par le défi que représentait la construction de l’aqueduc de Trois-Rivières, il dit: «S’il y a des choses que vous ne savez pas, fouillez dans vos manuels scolaires. Vous serez surpris de voir à quel point on apprend dans les livres.» Un tel conseil indiquait sa confiance dans la capacité de ses jeunes employés de trouver eux-mêmes les solutions à leurs problèmes. Chênevert et Nenniger seront appelés à jouer un rôle de plus en plus important dans la réalisation des mandats, ce qui donnera à Arthur Surveyer plus de temps pour s’impliquer dans le développement. En 1927, il réalise avec Olivier Lefèbvre, une étude sur le développement énergétique pour le compte de l’ALCAN. En 1930, il devient partenaire de la société International Bond and Share. Cette diversification permettra à l’entreprise de passer au travers de la crise des années 30. En 1937, Chênevert et Nenniger demandent d’être associés à l’entreprise. Les temps sont difficiles… Arthur Surveyer hésite tout d’abord puis finit par accepter de partager le pouvoir, mais le nom de l’entreprise restera le même. Cependant, lui consacre le plus clair de son temps au développement d’affaires, pour le compte de International Bond and Share et le Crédit foncier franco-canadien, jugeant que cette implication pouvait procurer des contrats pour son entreprise. En 1938, il reçoit le mandat de trouver le meilleur endroit pour implanter une fonderie de chrome. Ce mandat l’amène en Angleterre et en France quelques mois avant le début de la guerre. Après de laborieuses tractations, la décision prise sera d’agrandir une usine existante à Sault-Sainte-Marie, ce qui se traduira par un important contrat de pour Arthur Surveyer et compagnie. L’entreprise continue de se partager à la fois sur les contrats de génie civil, dont l’important contrat de construction des égoûts collecteurs de Québec et ceux de génie industriel, dont une fonderie en Afrique du Sud, ainsi que des contrats pour l’ALCAN et la CIP. Sa renommée grandit dans le monde des affaires. Il est nommé administrateur de la Shawinigan Water and Power. À la fin de la guerre, Arthur Surveyer et compagnie est passée au rang de premier bureau de génie-conseil canadien-français. Les années d’après-guerre se poursuivront sur la même lancée. En 1947, Arthur Surveyer et compagnie change de nom pour devenir Surveyer, Nenniger, Chênevert. Surveyer aura toujours des opinions à lui. Il s’oppose au New Deal du président Roosevelt, au projet américain de voie maritime du Saint-Laurent, qui va réduire l’importance du port de Montréal et menacer l’industrie québécoise, à la nationalisation de l’électricité. En 1949, il est un des cinq membres de la commission Massey-Lévesque sur l’éducation, la culture et les medias. Opposé à l’opinion des autres membres sur le statut de Radio-Canada, il présentera un rapport minoritaire qui est à l’origine de la création du Conseil de la radio, de la télévision et des télécommunications (CRTC). Pendant ce temps, l’entreprise Surveyer, Nenniger, Chênevert poursuit son essor. En 1961, Arthur Surveyer décède à l’âge de 82 ans. La Presse écrira de lui qu’il «était en vérité ce qu’au Grand Siècle on appelait un honnête homme, c’est-à -dire un homme d’une grande culture générale qui alliait les qualités du cœur à celles de l’esprit et qui était versé dans les arts et les lettres autant que dans les connaissances nécessaires à l’exercice d’une profession où il avait brillé aux premiers rangs.» Au moment du décès de son fondateur, Surveyer, Nenniger, Chênevert compte 250 employés. Cinquante ans plus tard, avec le développement de ses activités et la fusion avec Lavalin, SNC-Lavalin en compte 22 000 et offre des services d'ingénierie, d'approvisionnement, de construction, ainsi que de gestion et de financement de projets dans des secteurs très diversifiés, ce qui en fait l’une des plus importantes firmes d’ingénierie au monde. Il n’est que plus remarquable que le siège social de cette grande entreprise se trouve à l’emplacement même du Collège Sainte-Marie, où son fondateur étudia pendant ses huit années de cours classique. Richard L’Heureux, C. 62Source : Suzanne LALANDE, SNC: Génie sans frontières, Éditions Libre Expression, Montréal, 1991 Mariage Chaput-SurveyerEn la Basilique, ce matin, à 10 heures, Son Excellence Mgr A. Deschamp a béni le mariage de Mlle Simone Surveyer, fille de M. et de Mme Arthur Surveyer, avec M. Jean Chaput, fils de M. et de Mme Emile Chaput... Pendant la messe un programme d'orgue fut effectué par M. Arthur Letondal. M. Surveyer accompagnait sa fille eet M. Chaput était le témoin de son fils... Mlle Madeleine Surveyer, dame d'honneur, portait ... M. André Chaput, frère du marié, était le garçon d'honneur... MM. Marcel et Yves Chaput, frères du marié, Yves Choquette, Paul Trudeau, Raymond Dupuis, Charles de Bourcherville et Léo Ryan plaçaient les invités. Après la cérémonie, il y eut réception au Cercle Universitaire, où les salons étaient décorés... M. et Mme Chaput partirent ensuite pour une croisière aux Bermudes... A leur retour, M. et Mme Chaput habiteront Montréal, aux appartements Maxwelton. La Patrie mercredi 19 septembre 1934, page 10Mariage de Burg-Payne-SurveyerA dix heures et demie, ce matin, M. le chanoine Arbour a bénit le mariage de Mlle Jeanne Surveyer, fille de M. et de Mme Arthur Surveyer, avec M. Jean de Burg-Payne, fils de M. et de Mme Réginald de Burg-Payne, décédés... Mme Jean Chaput, soeur de la mariée, était dame d'honneur et M. Lewis Dees agissait comme garçon d'honneur. Plaçaient les invités, MM. Pierre Béique, Marcel Ouimet, Gerry Gohier, Bernard Bourgeois, le lieutenant Barclay Yule, M. Lewis Dees, de Los Angeles, cousin de la mariée, et M. Théo Laurin. M. Surveyer accompagnait sa fille et le Dr Guy Johnson était le témoin de M. de Burg-Payne. ... Après la cérémonie, il y eut réception au Mount Stephen Club... A leur retour, les nouveaux mariés habiteront au Drummond Court. La Patrie samedi 7 juin 1941, page 26Maurice Jarry, fils de Joseph Adélard Jarry et de Berthe Vallières, épousa à Saint Germain d'Outremont le 21 février 1935 Madeleine Béique, fille de Paul A. Béique et de Thérèse Merrill Joseph Adélard Jarry, fils de Maxime Jarry et de Marie Louise Lecavalier, épousa à Saint Jean Baptiste de Montréal le 28 février 1905 Marie Berthe Vallières, fille de Stanislas Delphis Vallières et de Marie Laure Dagenais. BERNARD-E. SURVEYERCe matin avaient lieu, en la cathédrale St-Jacques, les funérailles de M. Bernard-E. Surveyer, adjoint à l'exécutif de la compagnie des tramways de Montréal. Mgr A. Harbour, curé, a fait la levée du corps. Le diacre était M. l'abbé Philippe Morin et le sous-diacre, M. l'abbé Larramé. Assistaient aux funérailles: son père, le docteur Arthur Surveyer; son frère, M. Raymond Surveyer; ses soeurs, Mme J.-E. Chaput, Mme Léo-G. Ryan et Mme John de B. Payne; son oncle, le juge Edouard-Fabre Surveyer. On remarquait aussi le juge Joseph Archambault, le juge P. St-Germain, M. Beaudry Leman, président de la Banque Canadienne Nationale, MM. Henri Geoffrion, Edouard Rinfret, A. Hamilton, A. Montpetit, Georges Archambault, Gilles Lapierre, Paul Leman, Paul Rolland René Morin, Léon Faribeault, Jean St-Pierre, Jean Archambault, Paul Brault, Marc Jarry, Paul Larocque, Théo. Laurin, Pierre Bélanger, Laurent Bélanger, Albert Rolland, Maurice Gervais, Aimé Cousineau, Georges Chênevert, le docteur Georges Badeaux, le lieut-col. Paul Trudeau, le lieut. G. Prew... La Patrie, mardi 19 juin 1945, page 21 |