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Chanteur au Gésu
samedi 5 janvier 1895, page 6
AU GESU
Demain, fête de l'Epiphanie, le choeur du Gésu répètera avec grand orchestre la 3ième Messe Solemnelle de Gounod.
A l'offertoire, M. J. B. Dubois, violoncelliste, rendra l'"Adante Religioso" de Berlioz.
Sortie: Marche de Kresner.
Le soir, au Salut de 7 heures 30, le programme suivant sera exécuté:
Andante Religioso...................Dubois
Solo de violencelle par M. J. B. Dubois.
Sanctus et Gloria................... Gounod
Soli: MM. H. C. St-Pierre et A. Comtois
Tantum Ergo.......................... Mendelsohn
Choeur et orchestre
M. Alex. Clerk, directeur. M. D. Ducharme, organiste.
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Son neveu Charles Avila Wilson, stagiaire à son bureau, admis au barreau, et futur associé
- vendredi 11 janvier 1895, page 3
EXAMENS DU BARREAU
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Chez les aspirants avocats la plus grande anxiété a régné durant toute la journée d'hier. Dès dix heures un grand nombre d'entre eux stationnaient dans le couloir du palais de justice près de la salle de correction.
Mille rumeurs circulaient dans l'air, les unes pleines d'espérances, d'autres remplies d'incertitudes.
Ce n'est qu'à six heures, hier soir, que l'on a affiché la liste redoutable portant d'un côté les noms des élus, de l'autre ceux des "rejetés." Hélas le nombre de ces derniers est considérable. A minuit le résultat final était connu. Sur cinquante-cinq candidats, la fortune n'a souri qu'à seize. Ce que cet hécatombe a produit d'émotions, de désanchantement et de tristesse il fallait le voir. Pour plus d'un, cette épreuve fatale est bien cruelle, surtout après un travail ardu eet de longue durée, des sacrifices nultiples.
Voici les noms des candidats qui ont été admis à l'examen oral pour ce matin à dix heures:
MM. Charles Avila Wilson, Omer Goyette, Victor Vachon, Hector Garneau, Joseph Lamarre, J A Ouimet, Willie Mount, Louis Demers, Arthur Desjardins, Raoul Guilbault, J A C Ethier, Willie Baker, Louis Philippe Crépeault, Oscar Sénécal, Joseph Demers, Charles Auguste Harwood.
Nous adressons nos sincères félicitations aux vainqueurs de l'examen écrit. Ils ont traversé avec honneur et succès une épreuve difficile, très difficile, au dire des avocats les plus éminents de notre barreau. Cette victoire nous dispense de tout éloge.
Nous formulons des voeux pour que ces heureux candidats triomphent, de cette dernière épreuve.
- vendredi 11 janvier 1895, page 4
Personnel
Nous apprenons avec plaisir que M. Charles Avila Wilson, étudiant en droit, a été admis ce matin à la pratique du droit.
M. Wilson a fait sa cléricature dans les bureaux de MM. Saint-Pierre et Pélissier et doit entrer en société avec ces messieurs.
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Chanteur au Gésu
samedi 19 janvier 1895, page 8
AU GESU
Dimanche, fête du saint Nom de Jésus, le choeur rendra sous la direction de M. ALex. Clerk, maître de chapelle, la messe de François Riga.
Solistes: MM. A. Comtois, Chs Charbonneau, ténors; M. A. Lavoie, bariton; MM. H. C. St Pierre, E. St Amour, basses. répètera avec grand orchestre la 3ième Messe Solemnelle de Gounod.
A l'offertoire, M. J. B. Dubois exécutera sur violoncelle, accompagné par M. Ducharme, un "Adante" de Henri Tibbe.
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Son épouse à l'asemblée de Wilfrid Laurier au Windsor
mercredi 23 janvier 1895, page 1
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Parmi les dames dans la galeri, on remarquait: Mme Laurier, Mme G W Stephens, Mme Thibodeau, Mme O Archambault, Mlle Guérin, Mlle Tarte, Mme L O David, Mme M F Sheridan, Mme N W Trenholme, Mme H C St Pierre...
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Chanteur à un concert organisé par son épouse
- samedi 2 février 1895, page 7
Avis aux amateurs de belle musique et de bonne littérature. Il y aura soirée musicale et littéraire, lundi soir, le 4 février, à l'Asile de la Providence, No 1631, rue Ste Catherine, au profit des pauvres de cet établissement. Le prix n'est que de 50 sous et les billets seront vendus à la porte. On peut juger par le programme suivant de l'excellence de cette petite fête; je recommande fortement à ceux qui veulent passer une belle soirée et en même temps contribuer à une bonne oeuvre d'aller immédiatement retenir leurs sièges. On a confié à Madame Saint-Pierre, dont la réputation artistique est si bien connue, la partie musicale du programme qui se lit comme suit:
1re PARTIE
1 Duo de piano - Marche militaire - Lefebvre-Wily, Melles Lajoie.
2 Déclamation. M. A. A. Massé
3. Chant, air de ténor - Opéra de Joseph - Méhul. M. Comtois
4. Chant - When the heart is young - Dudley Buck. Melle Hollinshead.
5. Chant - Credo - Faure. M. Saint-Pierre
6. Causerie par le capitaine Chartrand, de l'armée française.
2ème PARTIE
1. Solo de violon - Cavatine - Carl Bohm, avec accompagnement de piano par Melles Alice et Blanche Ducharme.
2. Chant - Noël - Gounod. M. J. Sauciedr.
3. Piano - Danse rustique - Dubois. Mme Saint-Pierre.
4. Chant - For all eternity - Medlle Hollinshead, accompagnée par Melle B. Ducharme, avec violon obligato Melle A. Ducharme.
Le concert commencera à huit heures précises et les portes seront ouvertes dès sept heures et demie.
- mardi 5 février 1895, page 4
SOIREE MUSICALE ET LITTERAIRE
La soirée littéraire et musicale qui a eu lieu, hier soir, à l'Asile de la Providence, a été un véritable succès. Une société d'élite remplissait les vastes salles et a chaleureusement applaudi tous les articles au programmme. La causerie du capitaine Chartrand a été fort appréciée et, pendant une heure, il a su intéresser son auditoire. Mme Saint-Pierre, qui s'était chargée de la partie musicale, mérite toutes nos félicitations, tant pour le choix heureux de ses artistes, que pour la manière artistique avec laquelle elle s'est acquittée de ce qu'elle avait à faire. M. L. O. David a remercié, en termes chaleureux et délicats, le public de ses encouragements aux Soeurs de la Providence.
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Son épouse au concert Ducharme
samedi 23 février 1895, page 8
LE CONCERT DUCHARME
On nous annonce une véritable fête musicale pour la semaine prochaine et qui remplacera avantageusement les bruyantes gaietés du Carnaval. C'est un grand concert donné par les élèves du professeur Ducharme, qui lui-même fut formé à l'école de Rossini. Ce concert aura lieu vendredi prochain, le 1er mars, à la salle du Windsor et nous ne doutons pas que les amateurs de bonne musique et tous les amis du professeur Ducharme vont s'y rendre en foule. Parmi les artistes-élèves qui prendront part à ce concert, nous remarquons: Mmes H. St Pierre, Jules Laberge et Melles Gérin-Lajoie, Young, Richard, Dansereau, Turcotte, Hubert, Ducharme, MM. Clark, Jules Hamel, Saucier et autres. Comme on le voit ils nous promettent déjà beaucoup.
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L'affaire Shortis
Pour la première partie de cette affaire, pressez
ICI
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Avocat de Annie McPhail
mardi 26 mars 1895, page 6
LE DOMMAGES
$130 pour un bras fracturé
Le juge Caron a rendu son jugement dans la cause de Annie McPhail contre Samuel Davis, fabricants de cigares de Montréal.
La demanderesse, par ses avocats MM St Pierre et Pélissier, avait intenté une poursuite de $200 au défendeur pour les raisons suivantes:
Quelques jours après être entrée au service de M. Davis, Annie McPhail avait été la victime d'un accident.
L'ascenseur qui servait à monter les plats de la cuisine de M. Davis à la salle à dîner se brisa et dans sa chute fractura le bras de la demanderesse.
La cour a jugé que le défendeur était responsable des dommages soufferts par la demanderesse parce que les cordes qui soutenaient l'ascenseur étaient usées et auraient dû être remplacées.
Cent rente piastres de dommages ont été accordées à la demanderesse avec les frais de l'action telle qu'intentée.
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Avocat contre Joseph Vaudry
mercredi 27 mars 1895, page 4
Jugement plus tard
Ce matin, s'est déroulé devant M. le juge Dugas le procès de Joseph Vaudry, accusé d'avoir refusé de subvenir aux besoins de sa famille.
Plusieurs témoins ont été interrogés et finalement le président du tribunal a déclaré qu'il rendrait jugement mercredi prochain.
M. St Pierre représentait la poursuite et M. D. Brodeur la défense.
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Avocat de Georges Saint-Denis
jeudi 4 avril 1895, page 6
COUR CRIMINELLE
Georges St-Denis, accusé de vol avec effraction, est acquitté
Ce matin, à l'ouverture de la Cour Criminelle, on a continué le procès de Georges St-Denis, accusé de vol avec effraction au magasin de M. Honoré Lefebvre, épicier.
Après avoir entendu quelques témoins, les jurés ont rendu un verdict d'acquittement en faveur du prisonnier.
Celui-ci était défendu par M. H. C. Saint-Pierre.
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Avocat de Bessie Superior et de Mary Smith
- mardi 9 avril 1895, page 6
BESSIE SUPERIOR
Elle et sa complice Mary Smith devant la cour criminelle ce matin
Le procès se continue
Dès dix heures, ce matin, la salle où siège la cour criminelle était bondée de spectateurs pour entendre les débats dans la cause de Bessie Superior et Mary Smith, accusées de vol au détriment de MM. Gault et frère.
Les deux prisonnières, arrêtées le 14 février dernier, sur cette accusation, ont vivement protesté de leur innocence, et sont défendues par MM. J. N. Greenshields et H. C. Saint-Pierre.
Après avoir fait le choix des jurés, on a commencé à interroger les témoins.
Lorsque la jeune juive a été appelée à la barre elle était pâle et pour un moment on croyait qu'elle allait s'évanouir.
La cause se continue.
- mercredi 10 avril 1895, page 4
COUR CRIMINELLE
Bessie Superior et Mary Smith sur la sellette
Adresse aux jurés
A l'ouverture de la Cour Criminelle. ce matin, MM. St-Pierre et Greenshields ont adressé les jurés dans la cause de Bessie Superior et Mary Smith, accusées de vol.
Melle Superior s'est affaissée en entrant dans la salle d'audience, hier après-midi, on a dû la transporter dans une autre salle.
A trois heures, cet après-midi, les jurés délibéraient encore.
- jeudi 11 avril 1895, page 6
A LA COUR CRIMINELLE
BESSIE SUPERIOR ET MAY GRANT TROUVEES COUPABLES...
Hier après-midi, à l'ouverture de la cour criminelle, MM. Saint Pierre et Greenshields ont adressé les jurés et les deux défenseurs de Bessie Superior et May Grant ont déployé toute l'éloquence possible afin de faire acquitter leurs clientes.
Après avoir entendu le discours de M. Quinn, l'avocat de la Couronne, les jurés se sont retirés dans leur chambre pour délibérer et, au bout d'une demie-heure, ils sont revenus en cour, et le président a déclaré qu'ils ne pouvaient s'accorder sur leur verdict.
Le juge Wurtele leur a dit de retourner et de tâchez de s'accorder sur leur verdict.
A cinq heures et demie, ils sont entrés de nouveau dans la salle d'audience et ont déclaré les accusées coupables de l'accusation portée contre elles.
Les deux juives ont été fortement recommandées à la clémence de la cour.
Une scène des plus touchantes s'est déroulée lorsque le verdict a été rendu. Bessie Superior a eu une crise d'hystérie et elle a commencé à pousser des cris de "Tuez-moi! tuez-moi, mais ne m'envoyez pas en prison."
Dans le corridor, elle s'est jetée aux pieds de son père et lui a demandé de lui pardonner, car elle n'était pas coupable du crime dont on l'accuse.
Les constables et plusieurs amis de la prisonnière l'ont consolée et c'est dans une voiture de place que les deux prévenues ont été conduites à la prison.
M. Superior, le père de la malheureuse jeune fille, en voyant partir son enfant s'est jeté à genoux et a commencé à réciter des prières en hébreux.
Les personnes présentes étaient émues et sympathisaient avec le père et la fille Superior...
Le président des jurés assermentés dans le procès de Bessie Superior et May Grant, s'est plaint au juge au sujet d'un article à sensation publié dans le Herald de ce matin.
Le magistrat a blâmé les journalistes qui se permettent de faire des commentaires dans certaines causes criminelles...
Bessie Superior et May Grant recevront leur sentence mardi prochain.
- mardi 16 avril 1895, page 6
BESSIE SUPERIOR
Et sa complice, Mary Grant, recevront leur sentence demain
Plusieurs requêtes présentées
Ce matin, il y a eu désappointement général à la cour criminelle. Un grand nombre de personnes s'étaient rendues pour entendre prononcer la sentence contre Bessie Superior et May Grant, mais à l'ouverture de la cour, le président du tribunal a annoncé qu'il ne condamnerait les deux accusées que demain matin.
Les deux femmes ont été reconduites à la prison en voiture privée et durant le trajet, Bessie n'a fait que sangloter.
Plusieurs requêtes portant des noms éminents ont été envoyées au juge Wurtele.
- mercredi 17 avril 1895, page 4
SENTENCE SUSPENDUE
Bessie Superior et May Grant n'iront pas en prison
SURPRISE GENERALE
Ce matin, à l'ouverture de la Cour, une multitude de personnes venues pour entendre la sentence dans la cause des femmes Bessie Superior et May Grant, encombrait la salle d'audience.
M. le juge Wurtele est monté sur le banc et après les cérémonies d'usage, les deux accusées ont été appelées à la barre. Mlle Superior était très pâle et elle a dû s'appuyer sur la rampe de la boîte aux prisonniers.
M. Quinn, un des avocats de la Couronne, s'est levé et a demandé au président du tribunal que la sentence soit rendue contre les deux prisonnières.
M. le juge a acquiescé à la demande et a prononcé des paroles touchantes avant de rendre sa décision.
"Elizabeth Superior, a-t-il dit, vous avez été trouvée coupable de vol et je pourrais vous envoyer au pénitencier pour l'espace de sept années. Les jurés ont rendu un verdict suivant la preuve. Prenant en considération les nombreuses requêtes qui m'ont été envoyées et la respectabilité de vos bons parents, je ne vous enverrai pas en prison.
"Vous êtes jeune et capable de rétablir votre conduite passée dans le sein de votre famille.
"Je suspends donc la sentence contre vous, mais vous devrez fournir une caution de $500."
May Grant, a ajouté le juge, vous retournerez dans votre famille où votre époux et vos enfants vous recevront avec joie et ils auront la même affection comme par le passé.
Ce procès vous servira de leçon et tâchez d'avoir une conduite exemplaire à l'avenir. Je suspens donc la sentence contre vous et vous devrez également fournir une caution de $500 comme sécurité.
En entendant la sentence, la juive qui était très nerveuse au commencement de l'adresse du juge, a subitement changé de figure. Elle est descendue de la boîte le sourire aux lèvres.
Ainsi se termine le procès de deux femmes trouvées coupables de vol par les jurés qui ont rendu un verdict conforme à la preuve.
La surprise a été grande parmi les nombreux spectateurs quand ils ont entendu la décision du président du tribunal et inutile de dire qu'il s'est fait des commentaires.
Elizabeth Superior et May Grant respirent maintenant l'air de la liberté.
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Candidat comme bâtonnier
- mercredi 10 avril 1895, page 4
LES ELECTIONS DU BARREAU
Dans les cercles d'avocats on parle beaucoup des prochaines élections du Barreau. On s'attend à une lutte chaude entre les candidats à la charge de bâtonnier. Jusqu'à présent MM. St Pierre et Archambault sont seuls sur les rangs, mais il est probable qu'un nouveau candidat sera choisi ces jours-ci. D'autre part, on parle d'un ticket qui éliminerait tous les officiers actuels.
- mardi 16 avril 1895, page 6
LE BARREAU
Les prochaines élections seront chaudement disputées
Les élections du Barreau, le 1er mai prochain, passionnent nos savants avocats. Ce ne sont pas les candidats qui font défaut surtout pour la position de bâtonnier, MM. St Pierre, J. L. Archambault, Robidoux et Joseph se disputent l'honneur très enviable d'être à la tête de la section de Montréal...
- mercredi 1er mai 1895, page 4
LE BARREAU
Une assemblée tumultueuse
Les élections
C'est aujourd'hui qu'ont lieu les élections du Barreau. Le campagnard ou le plaideur qui aurait assisté à la réunion de nos savants avocats, ce matin, aurait retourné chez lui en se disant que s'ils s'accordent généralement sur un mémoire de frais, ils n'en sont pas moins pour cela bruyants et très loquaces.
En effet, en débit des rappels à l'ordre et des protestations indignées des sages du barreau, la cabale, les discussions entre groupes se continuaient de plus belle.
Et, pendant ce temps, le secrétaire lisait ses minutes, son rapport annuel et celui du trésorier, qui, soit dit en passant, si nous avons pu entendre juste, accuse une balance à l'actif de notre section de $5,724.78.
Il y eut cependant un moment de répit quand, le président, M. Dunlop, appela l'ordre du jour. On vit alors M. Crankshaw se lever pour proposer, secondé par M. L. Ethier, M. H. C. St Pierre comme bâtonnier; MM. Bellefeuille et H. J. Abbott proposent M. J. O. Joseph; MM. E. Lafleur et C. Beausoleil, l'hon. M. Robidoux, et MM. Faribault, avocat de l'Assomption, et Jeannotte, député du comté de ce nom, M. J. L. Archambault.
Pour la charge de syndic, deux candidats ont été mis en nomination: MM. Globensky et F. X. Choquet, C.R.;
Comme trésorier: MM. Carter et Hutchison;
Comme secrétaire: MM. G. Mathieu et L. E. Bernard;
Comme membres du conseil: MM. C. A. Geoffrion, Robertson, LeBeuf, Gouin, Bissaillon; Madore, Lavallée, Dandurand, Hon. H. Archambault, Ethier, A. E. Poirier.
Le scrutin sera fermé à 4 heures cette après-midi.
On croit généralement que MM. Robidoux, Carter et Mathieu seront élus. Cependant la lutte est chaude et maints amis de M. St Pierre croient qu'il sera l'élu ce soir.
- jeudi 2 mai 1895, page 1
LE BARREAU
Les élections du Barreau de Montréal ont eu lieu hier après-midi et ont donné les résultats suivants:
Bâtonnier - Hon. J. E. Robidoux.
Syndic - M. Arthur Globensky.
Trésorier - M. C. B. Carter.
Secrétaire - M. L. E. Bernard.
Conseil - MM. W. W. Robertson, Eugène Lafleur, J. A. C. Madore, R. Dandurand, Hon. H. Archambault, L. J. Ethier, C. A. Geoffrion et John Dunlop.
L'élection a été très animée et très courtoise.
L'hon. J. E. Robidoux a été vivement félicité ainsi que tous ses collègues; nous nous joignons avec plaisir à ce mouvement pour leur exprimer notre sincère satisfaction de l'heureux résultat des élections d'hier.
- jeudi 2 mai 1895, page 5
LE BARREAU
L'hon. Robidoux élu bâtonnier
Voici le résultats des élections du Barreau qui se sont terminées hier après-midi:
BATONNIER
L'hon. J. E. Robidoux................ 165 voix
M. Joseph............................. 61
M. H. C. St-Pierre.................... 31
M. J. L. Archambault.................. 19
MM. Globensky est élu syndic; Carter, trésorier et L. E. Bernard, secrétaire.
Le conseil sera composé de MM. W. W. Robertson, Eugène Lafleur, J. A. C. Madore, R. Dandurand, honorable H. Archambault, C.R., C. A. Geoffrion, C.R. et John Dunlop, C.R.
Après que le résultat de l'élection fut connu, des votes de remerciements ont été proposés aux officiers sortant de charge, et les nouveaux officiers ont été appelés à leurs charges respectives.
Plusieurs discours ont été prononcés entre autres par M. Dunlop, le bâtonnier sortant de charge, l'hon. M. Robidoux et par MM. St-Louis, Murphy, Ryan et Ethier.
MM. Léonce Rinfret, Ryan, Joseph Demers et Hibbard ont agi comme scrutateurs.
Le nouveau bâtonnier a été vivement félicité par ses concurrents et ses nombreux amis.
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Avocat de Samuel Despries, Frederick Tomblyn et John Mulligan
- jeudi 11 avril 1895, page 6
A LA COUR CRIMINELLE...
...
On a ensuite commencé le procès de Samuel Despries, Frederick Tomblyn et John Mulligan, ex-conducteurs à l'emploi de la Cie du Grand-Tronc.
Les prévenus sont accusés de conspiration et MM. Saint Pierre et Greenshields occupent pour la défense...
- mardi 16 avril 1895, page 6
COUR CRIMINELLE
Le procès des ex-conducteurs de la Cie du Grand-Tronc se continue
Ce matin, la Cour Criminelle s'est ouverte à dix heures et demie sous la présidence du juge Wurtele.
Après avoir fait l'appel des jurés, on a continué le procès des ex-conducteurs de la compagnie du Grand-Tronc.
Cette cause sera la dernière entendue durant ce terme.
M. St Pierre, un des avocats des accusés, a commencé à interroger les témoins de la défense.
Le procès se continue.
- mercredi 17 avril 1895, page 4
COUR CRIMINELLE
Le procès des ex-conducteurs du Grand-Tronc se continue
Ce matin, on a continué le procès des ex-conducteurs de la compagnie du Grand-Tronc.
Plusieurs témoins ont été entendus et il est probable qu'un verdict sera rendu ce soir, ou demain matin.
- jeudi 18 avril 1895, page 6
COUR CRIMINELLE
Le procès des ex-conducteurs du G. T. R. se continue toujours
Ce matin, la cour criminelle s'est ouverte à dix heures et demie, sous la présidence du juge Wurtele...
On a ensuite continué à interroger les témoins dans l'affaire des ex-conducteurs à l'emploi de la compagnie du Grand Tronc.
La cause a été prise en délibéré.
- vendredi 19 avril 1895, page 4
COUR CRIMINELLE
Le procès des ex-conducteurs de la compagnie du Grand Tronc
...
On a ensuite continué le procès des ex-conducteurs de la Cie du Grand Tronc. MM. St Pierre et MacMaster, les avocats des prisonniers ont passé l'avant midi, à interroger les témoins de la défense.
A l'heure où nous allons sous presse, les avocats adressent les jurés et tout probablement que le verdict sera rendu ce soir.
- samedi 20 avril 1895, page 8
COUR CRIMINELLE
Le procès des ex-conducteurs de la Cie du Grand Tronc
Ce matin, à l'ouverture de la cour criminelle, M. Saint-Pierre, un des avocats de la défense dans le procès des ex-conducteurs de la Cie du Grand-Tronc, a adressé les jurés.
On s'attend à un verdict cet après-midi.
- lundi 22 avril 1895, page 4
COUR CRIMINELLE
Le procès des ex-conducteurs du Grand Tronc
Les jurés ne peuvent s'accorder
Les jurés n'ont pu s'accorder pour rendre leur verdict dans la cause des conducteurs du Grand Tronc, terminée samedi soir. Onze étaient en faveur d'un acquittement mais le douzième partageait l'opinion contraire, en dépit de tous les arguments de ses confrères. Il était quatre heures et demie environ quand la cause a été soumise au jugement des jurés. Ils sont venus déclarer après quelques minutes de délibération qu'ils ne pouvaient être unanimes dans leur décision. La cour a alors suspendu la séance jusqu'à huit heures et demie. Voyant que jamais il n'y aurait d'entente sur le verdict, le juge Wurtele a libéré le juré et a ordonné que le procès soit repris au prochain terme de juin.
Les accusés ont été admis à caution et mis en liberté. A leur sortie de la boîte ils ont été l'objet de démonstrations sympathiques de la part de leurs nombreux amis, qui regardent le résultat de ce procès comme un acquittement virtuel.
Cette cause a été l'une des plus intéressantes du terme. Elle a été conduite avec beaucoup d'habileté que MM. J. F. Quinn, C.R., et J. N. Greenshields, C.R., du côté de la Couronne et par MM. H. C. St Pierre, C.R., et Donald McMaster, C.R., du côté de la défense. Les adresses aux jurés faites par ces messieurs ont été remarquables au double point de vue de l'éloquence et des connaissances légales...
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Chanteur au Gésu
samedi 13 avril 1895, page 8
Au Gesu
Entrée: Marche, Morris Lee; Messe en si mineur, Niedermeyer; Offertoire, Regina caeli, Schubert-Listz; Sortie, Reine de Saba, Gounod.
Salut: Sanctus Benedictus, Niedermeyer; Tantum ergo, Rossini.
Solistes, ténors: MM. Comtois, Gosselin, Quesnel et Charbonneau.
Barytons: MM. Pinsonnault, Lavoie, Barnard et Lamalice.
Basses: MM. St Pierre et C. J. Terroux.
Choeur et orchestre sous la direction de M. A. Clark. Organiste, M. D. Ducharme.
- Aux funérailles du juge Barry avec son neveu Charles Avila Wilson
mercredi 1er mai 1895, page 4
DERNIERS TRIBUTS
Les funérailles du juge Barry au milieu d'un grand concours de personnes
Ce matin, ont eu lieu les funérailles de M. le juge Barry, au milieu d'un grand nombre de parents et d'amis.
Le service funèbre a été chanté à l'église St-Patrice par le Rév. J. Toupin, assisté des abbés J. McCullum et M. Callaghan comme diacre et sous-diacre.
La levée du corps a été faite par M. l'abbé Toupin, et une messe harmonisée a été rendue par le choeur de l'église sous l'habile direction du professeur Fowler, organiste.
Les porteurs des coins du poële étaient les juges Mathieu, Champagne, Loranger, Jetté, Doherty, Tait, l'hon. James McShane et M. L. O. David.
Une foule immense suivait le cortège funèbre parmi laquelle nous avons remarqué les juges Gill, Taschereau, Davidson, l'hon. M. Arthur Turcotte, protonotaire, les avocats R. Lemieux, Lomer Gouin, Dubreuil, Davidson, Robidoux, Gaudet, Georffrion, D MacMaster, Archambault, Quinn, G. E. Mathieu, G. Lamothe, Taylor, C. LeBeuf, H. St Louis, P. Dorval, H. C. St Pierre, A. E. Poirier, J. U. Emard, T. Cardinal, Beaudin, Wilson, Bruneau, Adam, Lussier, Dupuis, enfin presque tous les membres du barreau; MM. M. Gabard, S. Roy, les employés de la Cour de Circuit; Marc Sauvalle, G. de LaDurantaye, H. Lecomte, Albert Sabourin de LA PATRIE, Jos. Riendeau, Arthur Tanguay, Alfred Côté et un grand nombre d'autres dont les noms nous échappent.
La cérémonie à l'église a été des plus imposante.
Nous avons également remarqué une multitude de couronnes, fleurs, etc.
Après le service, le cortège s'est mis en marche jusqu'au cimetière de la Côte des Neiges où a lieu la sépulture.
Leurs Excellences le Gouverneur et lady Aberdeen ont envoyé un aide de camp à la résidence de feu le juge Barry, pour porter leurs regrets et leurs sympathies à la famille du défunt.
M. Dunlop a fait, ce matin, à l'assemblée annuelle du Barreau, l'éloge de feu le juge Barry. Il a vanté l'intégrité et l'amour du travail du défunt. Sa vie est un exemple pour les jeunes membres du Barreau et il laisse une réputation sans tache.
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Avocat de Georges Bissonnette
lundi 27 mai 1895, page 4
ACCIDENT A UN DEBARDEUR
Il y a quelques mois, Georges Bissonnette, l'un des employés de Joseph Mills, arrimeur, était à décharger un navire, quant tout à coup une chaîne se rompit et alla frappa Bissonnette, lui infligeant des blessures assez sérieuses. Il réclama des dommages de M. Mills, mais son action a été renvoyée avec dépens, ce matin.
MM. St Pierre, Pélissier et Wilson veulent porter la cause en appel.
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Avocat de Arthur Gaboury
- mardi 11 juin 1895, page 4
COUR CRIMINELLE
Edwin Richardson accusé de fraude est acquitté
A la séance de la cour criminelle hier après-midi, Richardson, accusé d'avoir fraudé ses créanciers, acquitté à 2 heures.
- Dans la cause d'Arthur Gaboury accusé de vol au préjudice de la Cie des chars urbains, laquelle a été commencée hier, s'est terminé à midi, par un verdict d'acquittement.
M. St Pierre défendait l'accusé.
- mercredi 12 juin 1895, page 4
HONORABLEMENT ACQUITTE
Arthur Gaboury, l'ex-employé de la Cie des tramways électriques, qui a subi son procès devant les assises hier après-midi, sur une accusation de vol de soixante cents au détriment de la compagnie, a été honorablement acquitté par les petits jurés.
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Avocat de John Houston
lundi 17 mai 1895, page 6
IL SE DIT INNOCENT
Le jeune Houston devant M. le juge Dugas
Ce matin, le jeune Houston dont nous avons annoncé l'arrestation dans notre première page, a été traduit devant M. le juge Dugas et s'est dit innocent à l'accusation portée contre lui.
Son procès a été remis à plus tard sur la demande de M. H. C. St Pierre, son avocat.
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Orateur pour les pompiers morts en devoir
- lundi 24 juin 1895, page 4
"DECORATION DAY"
Des fleurs et des couronnes sur la tombe des pompiers
Cet après-midi, à 2.30 hrs, le chef Benoit et ses principaux officiers, se sont rendus aux cimetières de la montagne, déposer des fleurs sur les tombes de leurs camarades disparus.
Au moment où notre journal va sous presse M. H. C. St Pierre prononce l'éloge de ces braves qui ont sacrifié leur vie pour leurs concitoyens.
- mardi 25 juin 1895, page 3
HONNEUR AUX BRAVES
Hier après-midi, une touchante démonstration a eu lieu aux cimetières du Mont-Royal et de la Côte des Neiges.
La brigade du feu s'est rendue sur les tombes de ceux de ses membres qui ont succombé au champ d'honneur et trouvé la mort dans l'exercice de leur devoir d'abnégation et de dévouement.
A trois heures, cinquante voitures environ partaient de l'hôtel de ville, emmenant les invités et les délégués de la brigade. Ces derniers, non compris les officiers, étaient au nombre de cinquante.
A la première station, le Rév. Carmichael a fait, en anglais, une courte allocution, bien sentie. Il l'a terminée par ces mots:
"Honneur, honneur à vous, braves serviteurs, qui sacrifiez votre vie pour vos semblables et ne reculez jamais devant le danger, même si vous êtes certains d'y trouver la mort."
M. Fred Perry, ancien officier du corps des pompiers, et leur doyen, a dit quelques mots et a rappelé que c'est sous ses ordres que le pompier William Scott dont le nom figure sur la colonne a été tué en 1867 au feu de l'impasse Longueuil.
Le pélerinage s'est ensuite rendu au cimetière catholique. Chemin faisant, des drapeaux et des fleurs sont déposés sur les tombes des anciens compagnons décédés.
Le monument du cimetière cathollique est identique à celui des protestants.
M. l'abbé Auclair, curé de St Jean Baptiste, a pris la parole. En termes chauds et vibrants il a dit combien il est heureux de pouvoir se joindre à ceux qui viennent payer un tribut légitime de reconnaissance aux modestes victimes du devoir qui reposent sous ses pieds.
Il retrace la vie toute de dévouement des pompiers; il signale leur modestie et leur courage.
Il fait ressortir que grâce à eux chaque soir la ville peut dormir tranquille, car un oeil veille, prêt à signaler le danger.
Il décrit ensuite l'une de ces péripéties si émouvantes de sauvetage des mères de familles, d'enfants, d'infirmes.
Les applaudissement couvrent les dernières paroles de l'abbé Auclair.
Le Dr Lachapelle a parlé ensuite.
M. H. C. St Pierre, avocat, a prononcé un discours éloquent.
Voici les principaux passages:
"Concitoyens,
"Tous les ans, l'amitié et la reconnaissance (la reconnaissance qu'on a si bien définie la mémoire du coeur) vous amènent, pensifs et recueillis, autour de ces tombes muettes, pour y déposer des fleurs et des couronnes, avec le tribut pieux de votre souvenir et de vos prières pour ceux qui ne sont plus.
"Parmi vous se trouvent des parents, des frères, des enfants, dont la douleur, à demi assoupie, se réveille et retrouve aujourd'hui toute son amertume et toute sa désolation en pensant à ceux qu'ils ont tant aimés et qui maintenant dorment en silence du sommeil dont on ne se réveille pas.
..................................................................
"Bien des mois, bien des années peut-être se sont écoulés depuis le jour témoin des derniers battements de leur coeur, mais, leur âme immortelle, qui est montée là-haut doit contempler avec émotion et bonheur le spectacle de tant de personnes qui leur furent chères, réunies en ce moment autour de leurs tombes pour leur dire encore une fois qu'elles ne sont pas oubliées.
..................................................................
"Dans la poitrine de chacun de nos pompiers bat l'âme d'un héros. Que de fois n'avons-nous pas été témoins de leur bravoure et de leur dévouement!
..................................................................
"Regardez ce modeste pompier qui, à l'aide de son échelle, vient de sauver dix personnes. Regardez-le! La figure et ses mains sont brûlées. Les poumons ont respiré une atmosphère de feu. Il peut à peine se tenir debout, il chancelle. On appelle une ambulance et, pendant des mois peut-être, il expiera dans d'horribles souffrances les instincts généreux de sa nature d'élite, qui fait de lui un preux, un héros. Vous allez peut-être croire que, fier de sa noble action, il va s'en vanter. Détrompez-vous! Il n'en soufflera pas un mot, et dès qu'il sera revenu à la santé, il recommencera de nouveau, sans plus d'hésitation que la première fois.
Voilà comment nos sapeurs-pompiers entendent le devoir.
..................................................................
Quels que soient leurs noms, leurs origines, leurs croyances, ils étaient tous des enfants de notre commune patrie. Tous étaient, soit par origine, soit par adoption, des enfants du Canada.
"Unissons-les tous sans distinction dans notre admiration et notre reconnaissance.
..................................................................
"Vous qui pleurez ici un mort qui vous fut cher, consolez-vous, mourir dans [sic] la loi suprême qui domine l'humanité, consolez-vous en pensant que celui que vous pleurez et qui repose ici a mérité en mourant la reconnaissance de ses concitoyens, et songez que lorsque parmi les nôtres on parlera de ceux qui ont illustré notre pays par leur bravoure et la fidélité au devoir, les noms de ceux qui reposent ici seront parmi les premiers sur leurs lèvres. Montréal est fière de ses enfants morts au champ d'honneur.
"Et vous, humbles et nobles victimes du devoir accompli, le désir que me dicte mon coeur est que vos noms soient toujours et partout vénérés, et que dans le champ silencieux des morts vos cendres reposent en paix."
Une salve d'applaudissements a accompagné la péroraison de l'orateur.
Avant de se quitter, une grande partie des invités, est placée sous une tente dressée au sommet de la montagne et où étaient préparés un lunch et des rafraîchissements. Une grande cordialité n'a cessé de régner entre les invités. Le chef Benoit présidait, ayant à sa gauche Mme H. C. St-Pierre et à sa droite M. St-Pierre.
Etaient présents: les échevins Dupré, Grothé, Leclerc, Stevenson, Lefebvre, Marsolais, Reneault, Turner, Costigan, chef Benoit, sous-chef Dubois, Edmond Emond, et environ cent cinquante à deux cents notabilités.
Pour le texte dactylographié de ce discours,
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Orateur pour l'inauguration de la statue de Chénier
- vendredi 23 août 1895, page 4
CHENIER
Le dévoilement de sa statue demain
Une démonstration grandiose
LE PROGRAMME
Les préparatifs pour l'inauguration du monument Chénier, demain, à deux heures de l'après-midi, sont terminés.
La démonstration sera grandiose, car les patriotes se proposent d'y assister en foule. La campagne enverra un contingent considérable, et il est maintenant certain que cette cérémonie prendra le caractère d'une fête nationale.
On se saurait attendre moins des véritables Canadiens-français et des Anglais sans préjugés qui saluent en Chénier le type de patriote combattant pour la défense des droits des siens et tombant sous les balles du despotisme et de la bureaucratie.
Il ne s'agit pas de démonstration politique; ce n'est qu'un hommage rendu au patriotisme et à la bravoure d'un des nôtres.
Voilà ce qu'il ne faut pas oublier.
La cérémonie commencera à deux heures. L'hon. Dr Marcil, de St-Eustache, président honoraire du comité d'organisation, fera tomber les voiles qui recouvrent la statue du héros de St-Eustache, puis le secrétaire fera la lecture des lettres d'excuses des invités qui ne pourront pas se rendre à la démonstration.
Viendront ensuite les discours. Les honorables Dr Marcil, Marchand, Prévost, Robidoux; MM. Edgar, Brodeur, Préfontaine, Beausoleil, députés à Ottawa; G. W. Stephens, Alfred Penny, A. Christin, Dr Savard, H. C. St Pierre, L. O. David, L. J. Hérard, R. Lemieux, Dr A. Savard et autres adresseront la parole.
Grand nombre de citoyens de Longueuil et plusieurs patriotes des comtés des Deux-Montagnes et de Terrebonne assisteront à la démonstration.
Toutes les mesures ont été prises pour empêcher l'encombrement et le désordre. Les porteurs de cartes d'invitation, ainsi que les dames auront des sièges réservés sur une estrade spéciale.
La tribune des orateurs est placée de manière à permettre à tout le monde d'entendre ceux qui parleront, de toutes les parties du square.
Les décorations sont superbes et il est certain que cette cérémonie sera tout un évènement pour notre ville.
- samedi 24 août 1895, page 8
CHENIER
Le dévoilement de sa statue à 2 hrs cet après-midi
Les discours se feront au Monument National
La liste des souscripteurs
La température maussade que nous avons depuis hier soir n'a pas ralenti le zèle des patriotes qui voulaient assister au dévoilement de la statue du héros de St Eustache.
La foule sans doute ne sera pas aussi considérable qu'elle l'aurait été si le temps eut été plus clément. Mais la démonstration sera encore superbe.
Voici les changements que les circonstances ont apportés au programme.
A deux heures cet après-midi, dévoilement de la statue de Chénier, au square Viger; aussitôt après, on se rendra au Monument National où les discours seront prononcés par les orateurs dont nous avons publié les noms hier...
Voici maintenant la liste complète des souscripteurs:
Adolphe Roy, Arthur Caron, L J A Papineau, Alfred Thibodeau, $100 chacun...
H C Saint Pierre a contribué $5.00.
...
Statue par W H Mullins.
Piédestal par Jos. Brunet.
- mardi 27 août 1895, page 1
CHENIER
Discours de M. H. C. St-Pierre
Celui de M. Alphonse Christin
Nous terminons aujourd'hui notre compte rendu de la grande démonstration de samedi.
Nos lecteurs nous seront gré de consacrer encore aujourd'hui une grande partie de notre journal à la mémoire du héros de St Eustache.
Les discours que nous publions sont de véritables pièces d'éloquence que nos lecteurs apprécieront...
Pour ce discours, transcrit des pages 1 et 2 de cette édition,
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Avocat de Georges Fauteux
vendredi 23 août 1895, page 4
INCENDIAIRES
Le père et ses deux fils accusés d'avoir mis le feu à leur résidence
Le constable Lacroix, officier du coroner McMahon, après plusieurs jours de recherches, a réussi à mettre la main sur un nommé Georges Fauteux, accusé d'avoir mis le feu à la maison de son père, portant le numéro 117 de la rue Chaussée, à la Côte Visitation, de complicité avec son père et uun autre de ses frères.
Ces deux derniers ont été arrêtés la semaine dernière et l'officier Lacroix travaillait avec ardeur pour opérer l'arrestation du troisième accusé.
Comme nous l'avons annoncé déjà, c'est à la demande du capitaine des pompiers Joseph Naud que le coroner MacMahon a tenu une enquête, et le résultat a été que ce dernier a lancé des mandats d'arrestation contre les prévenus.
Dans sa déposition, le capitaine Naud allègue qu'il a constaté qu'une partie du plancher de la maison où le feu s'est déclaré était saturé d'huile de pétrole, et qu'il y a aussi découvert beaucoup de vieux journaux, chiffons, etc.
Ce matin, les trois accusés ont été traduits devant M. le juge de paix Lafontaine et ont vivement protesté contre l'accusation portée contre eux. L'enquête préliminaire s'ouvrira jeudi après-midi, à deux heures.
M. H. C. St-Pierre défendra les accusés.
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Son neveu Avila Wilson avocat de Rosilde Théroux, épouse de Calixte Cloutier
vendredi 23 août 1895, page 4, troisième colonne, item intitulé "CONSPIRATION"
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Son neveu Avila Wilson avocat de Joseph Larochelle
vendredi 6 septembre 1895, page 4, deuxième colonne, item intitulé "COUR CRIMINELLE"
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Avocat de A. Charlebois
mercredi 25 septembre 1895, page 4
LES NOUVELLES A SENSATION
M. H. C. St-Pierre et certains journaux
La cause de Charlebois contre la Gazette a été plaidée ce matin devant le juge Gill.
En 1893, le demandeur, A. Charlebois, de la Pointe-Claire, était mis en état d'arrestation à la demande de M. L. J. A. Surveyer qui l'accusait de faux. Le jeune Charlebois fut acquitté immédiatement par le juge Dugas.
La Gazette ayant fait un rapport plus ou moins fantaisiste de cette arrestation, M. Charlebois a pris des procédures contre M. Surveyer et le journal en question.
M. St-Pierre, avocat du demandeur dans la présente cause, a dénoncé, ce matin, les journaux qui font une spécialité de nouvelles à sensation pour augmenter le chiffre de leur circulation.
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Son portrait sur pied de Franchères
- lundi 7 octobre 1895, page 2
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J'ai passé une agréable après-midi, samedi dernier.
Nous avons, quelques dames et moi, sous la bonne direction de Mme Dandurand, visité les ateliers de nos peintres canadiens. C'est la première fois que j'avais le loisir de voir de près et les oeuvres et les artistes qui ont su se créer une si belle réputation dans le monde des arts.
Mme Dandurand, ayant la présidence du département des beaux-arts à la kermesse, veut y réunir quelques tableaux de nos maîtres afin que la foule puisse les connaître de plus près et les apprécier à leur valeur.
C'est une excellente idée qu'on se saurait trop louer et j'engage fortement tous les amateurs de bonne peinture à aller visiter ce Salon où les attendent de charmantes révélations.
En entrant dans l'atelier de M. Franchères, nous a vons aperçu à notre grande surprise, le grand avocat criminaliste, M. St Pierre, debout, revêtu de son imposante robe de conseiller, solennel et recueilli comme il doit l'être ajourd'hui où il s'apprête à prendre la défense de Shortis. [J. C. Franchère est, selon le Lovell de 1894-5, un artiste peintre; son studio est au 35 François Xavier; il habite au 1044 rue Notre Dame.]
Si je dis qu'un cri d'admiration s'est échappé de nos lèvres à cette vue, M. St Pierre ne s'en énorgueillira pas trop j'espère, ajoutons que l'artiste qui a su reproduire ses traits sur la toile avec une fidélité si parfaite a le droit de se sentir fier de son oeuvre.
D'ailleurs, le critique pourra en juger lui-même puisque ce portrait sera exposé à la salle d'exercice, dans la section des beaux-arts, avec plusieurs autres tableaux du même artiste...
- mardi 15 octobre 1895, page 3
LA KERMESSE
Brillant succès obtenu hier soir, à la Salle d'Exercice
...
Nous y avons remarqué, entre autres, ...; un portrait de M H C St Pierre, de M Franchère; ...
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Avocat de Haines
- mardi 12 novembre 1895, page 4
COUR CRIMINELLE
... Le procès de John Haines
...
Ce matin, a commencé le procès de John Haines, accusé d'avoir incendié le magasin de Boyd, Gilles & Co, de la rue St-Sulpice, le matin du 26 mai dernier.
Il aurait, en compagnie de Chs Jenkins et Frederick Clark, enlevé cinq caisses de marchandises du magasin, et après avoir mis ces caisses en entrepôt au nom d'un des trois, Haines aurait mis le feu le lendemain à un amas de coton saturé d'huile. Les trois complices devait agir de concert, mais Clark et Jenkins ont été empêchés de se rendre aux rendez-vous par des circonstances fortuites, alors Haines, pour que son vol ne fut pas découvert le lendemain, aurait mis le feu seul.
M. Quinn a fait un long exposé des faits et gestes du prisonnier. La cause se continue cet après-midi.
Clark et Jenkins ont reconnu leur culpabilité lors de leur arrestation et ont tout avoué; mais Haines proteste de son innocence.
- mercredi 13 novembre 1895, page 4
COUR CRIMINELLE
LE PROCÈS HAINES
Jenkins raconte comment il est venu en connivence avec Haines
Hier après-midi, on a continué la cause de Haines, accusé d'avoir mis le feu à l'établissement Boyd, Gillies & Co.
Après le réquisitoire de M. Archambault, avocat de la Coouronne, on a procédé à l'audition des témoins.
Chs Jenkins, un des complices de Haines, raconte comment il en était venu à une entente avec Haines et des préparatifs qu'ils avaient faits pour réussir à mettre le feu à l'établissement. Jenkins était employé, dans le temps, aux ateliers du chemin de fer du Parc et de l'Ile de Montréal. Il devait se rendre au magasin le matin du 26 mai et assister Haines à mettre le feu; mais il en a été empêché par un accident qui était arrivé à un tramway qu'il a dû réparer. Le prisonnier lui a dit, après l'incendie, qu'il était descendu dans la cave et avait mis le feu avec une allumette à des déchets de coton saturés d'huile, que les trois complices avaient répandus par toute la bâtisse, la veille.
Ce matin, transquestionné par M. St Pierre, avocat de la défense, Jenkins dit que Haines lui avait proposé cette affaire au mois de mars, lui disant que Boyd, Gillies & Co. retireraient les assurances et donneraient leurs parts aux trois complices.
Il répète que s'il n'eût pas été empêché il aurait aidé à Haines pour mettre le feu. Il n'aurait pas eu de scrupules, toute délicatesse de conscience étant disparue chez le témoin.Il réaffirme que Haines lui avait raconté comment il avait opéré pour commettre son crime.
Le témoin dit que Haines était avec lui et Clarke quand ceux-ci ont répandu les déchets et l'huile dans la bâtisse.
M. St-Pierre remarque une contradiction, car à l'enquête préliminaire le témoin avait juré que Haines était dans une autre partie de la bâtisse à cet instant.
À midi et demie on est encore à lire la déposition en anglais.
La cause se continue.
- jeudi 14 novembre 1895, page 4
COUR CRIMINELLE
Le procès Haines continué
...
On a continué la cause de Haines en cour d'assises, hier après-midi. Après la lecture de la déposition du témoin Jenkins, M. St-Pierre a continué à le transquestionner, mais rien de nouveau n'a transpiré.
Le témoin suivant a été Henry Clarke, un autre complice qui a confessé son crime.
Le témoin dit avoir reçu une lettre de Boyd lui demandant si la bâtisse pouvait être brûlée de manière à annuler le bail et lui promettait $100 pour acheter des matières inflammables.
Le témoin corrobore en tous points le témoignage de Jenkins et dit qu'il avait été à Ste-Anne de Bellevue avec le prisonnier, s'était rendu malade et ne put revenir à Montréal à temps temps pour aider à mettre le feu.
...
Après avoir passé ces différentes sentences, on continue l'affaire Haines: Clark est longuement transquestionné par M. St-Pierre mais ne se contredit pas. Je ne devais toucher à aucune partie de l'assurance. Il a aidé à Jenkins à répandre l'huile dans la cave.
F. W. Redford, comptable de Montréal, a été chargé par Boyd, Gillies & Co de la liquidation volontaire de leurs affaires. Il donne un état des affaires lorsque les livres lui ont été remis.
Le détective Carpenter raconte l'arrestation des trois complices et donne lecture de plusieurs documents compromettants trouvés sur la personne des prisonniers.
La cause se continue cette après-midi.
- vendredi 15 novembre 1895, page 4
COUR CRIMINELLE
On continue le procès de Haines
...
On a continué en cour d'assises le procès de Haines.
Le jeune Lamontagne était garçon de bureau chez Boyd, Gillies & Co. Il reconnaît l'écriture de plusieurs items dans les livres comme étant celle du prisonnier Haines. Il connaît aussi Jenkins pour l'avoir vu plusieurs fois en compagnie du prisonnier dans les bureaux de Boyd, Gillies & Co. Il a porté des lettres à Jenkins plusieurs fois avant et depuis le feu.
Le 23 mai, M. Boyd lui avait dit de ne pas revenir à son bureau que le lundi suivant.
Ce matin en cours d'assises, les jurés dans l'affaire Haines, ont présenté une lettre au juge Hall se plaignant d'une trop grande perte de temps causée par l'examen trop minutieux des livres de Boyd, Gillies & Co. Le juge dit qu'il reconnait la justesse de leur plainte, et dorénavant, on procèdera aussi rapidement que possible.
...
On procède à l'affaire Haines. Le jeune Lamontagne est transquestionné par M. St-Pierre et ne dit rien de nouveau.
M. E. W. R. Phillips, notaire public de Montréal, avait été chargé par le détective Carpenter d'ouvrir une voûte de sûreté à la "Montreal Safe Deposit Co.", qui était au nom de Jenkin, et de faire l'examen du contenu. M. Phillips donne une liste des documents compromettants qu'il a trouvés.
Jenkins est rappelé dans la boîte et reconnait ces différents documents qui sont très compromettants pour Boyd. Demandé pourquoi il gardait ainsi ces papiers, le témoin répondit que c'était pour forcer Boyd à tenir ses engagements.
La cause se continue.
- lundi 18 novembre 1895, page 4
COUR CRIMINELLE
L'AFFAIRE HAINES
...
Dans la cause de Haines, le prisonnier termine sa déposition et la défence commence sa preuve. Plusieurs témoins ont été entendus ce matin et le verdict sera prononcé cet après-midi.
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- mardi 19 novembre 1895, page 4
COUR CRIMINELLE
Haynes trouvé coupable
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Hier après-midi ont commencé les plaidoiries des avocats dans l'affaire Haynes, accusé d'avoir mis le feu à l'établissement de Boyd, Gillies & Co., le 26 mai dernier.
Dans son adresse au jury, M. St Pierre a accusé M. Quinn, avocat de la Couronne d'avoir promis la clémence de la cour aux complices Jenkins et Clarke, si ceux-ci consentaient à incriminer le prisonnier Haynes. M. Quinn a nié le fait et le juge Hall a pris le parti de M. Quinn.
M. Quinn et M. Archambault ont adressé le jury en anglais et en français, et la charge du jury a duré une heure. A 9 heures les jurés se sont retirés et après une délibération de 45 minutes ils ont rendu un verdict de culpabilité.
Il n'y a pas eu de recommandation à la clémence de la cour.
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- mercredi 20 novembre 1895, page 4
COUR CRIMINELLE
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Le juge Hall présidait en cour d'assises ce matin.
Haynes qui a été trouvé coupable d'avoir mis le feu à l'établissement de Boyd, Gillies & Co est appelé à la barre pour recevoir sa sentence. L'honorable juge lui dit: "Haynes, il n'y a qu'un crime plus monstrueux que le vôtre et il n'y a qu'une condamnation plus sévère que celle que je pourrais vous appliquer. Cependant vu vos bons antécédents, c'est la volonté de cette cour que vous soyiez détenu au pénitencier pendant l'espace de dix années."
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Chanteur au Gésu
samedi 16 novembre 1895, page 8
AU GESU
Demain solemnité de St Stanislas de Kotska, S.J., le choeur du Gésu chantera la messe des Orphéonistes de Gounod. A l'offertoire, "Fulgebunt justi" de Th. Dubois, solo par M. H. L. Bolger; à l'élévation "Pater noster" de Viedermeser, solo par M. H. C. St Pierre.
Alex. Clerk, maître de chapelle; D. Ducharme, organiste.
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Avocat des Fauteux
- samedi 23 novembre 1895, page 8
COUR CRIMINELLE
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Ce matin, on a commencé le procès des trois Fauteux, père et fils. Ils sont accusés d'avoir, dans la nuit du 20 au 21 août dernier, mis le feu à une maison de la rue Chaussé, au village Delorimier, accupée par le père et ses fils et leurs familles; ils vivaient tous ensemble. Le mobilier était assuré au montant de $400 au nom de Geo. Fauteux et $300 au nom de Wm Bonsécours; or $700 excédait la valeur du mobilier. Une enquête eût lieu et les prévenus furent arrêtés.
M. Archambault fait son réquisitoire et explique clairement la cause aux jurés.
On commence l'audition des témoins.
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- lundi 25 novembre 1895, page 4
COUR CRIMINELLE
On continue le procès des Fauteux
...
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On a alors continué le procès des trois Fauteux, accusés d'incendie criminel. M. C. D. Hanson produit une police d'assurance.
M. Renaud, pompier, a assisté au sinistre mais ne peut donner aucun éclaircissement. M. Aronson et plusieurs autres donnent leur témoignage mais rien d'important ne transpire.
La cause se continue.
- mardi 26 novembre 1895, page 4
COUR CRIMINELLE
procès Fauteux se continue
On entend un des accusés
On a continué en cour criminelle, hier après-midi, le procès des trois Fauteux, accusés d'incendie criminel.
Le premier témoin est l'assistant-coroner Lacroix. Il dit avoir arrêté Geo. Fauteux chez son père, le 26 août dernier. Il a aussi arrêté les deux autres prisonniers, mais Geo. Fauteux a voulu se cacher; c'est son frère qui a dit au témoin où se cachait le prévenu.
Mme Wm Fauteux, épouse de l'un des accusés, dit qu'elle ne connaît absolument rien de l'affaire. Au meilleur de sa connaissance, ils n'avaient pas de machine à coudre, ni matelas, ni chaise berçante, par conséquent ils ne pouvaient pas avoir transporté ces articles de la maison sur la rue Chaussé.
Quelques témoignages de peu d'importance ont suivi, et la cour a ajourné à 10 heures ce matin.
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Le seul témoin entendu dans le procès des Fauteux, ce matin, a été J. B. Fauteux, un des accusés même et père des deux autres.
Il est entreteneur. Il a passé la journée du feu à l'hôtel Riendeau en compagnie d'un entrepreneur du nom de Perrault. Ce soir-là, lui et sa femme ont couché chez leur bru, Mme Prud'homme, parce que celle-ci avait peur de rester seule et parce qu'il pleuvait très fort.
Il n'a eu connaissance du feu que le lendemain matin, lorsqu'il retournait chez lui, un voisin, qu'il a rencontré sur la rue, le lui appris.
Demandé par M. St Pierre s'il avait eu quelque chose à faire dans ce feu là, le témoin répond: "Non, je n'ai jamais rien eu à faire avec le feu et je n'ai jamais eu les idées qu'on m'a attribuées." La cause se continue.
- mercredi 27 novembre 1895, page 4
COUR CRIMINELLE
Les trois Fauteux déclarés innocents
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Hier après-midi, en cour d'assises, les trois Fauteux, père et fils, ont été déclarés innocents du crime d'incendie dont ils étaient accusés, après une éloquente plaidoirie de M. St Pierre, leur habile défenseur.
Ils ont été immédiatement libérés.
En sortant du tribunal, J. Bte Fauteux a remercié chaleureusement son défenseur.
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