La famille de Louis Wilfrid Sicotte | |
La famille de Louis Wilfrid SicotteLouis Wilfrid Sicotte naquit le 10 décembre 1838 à Boucherville. Ses parents étaient Jean Baptiste Sicotte et Josephte Céré. Ses parrain et marraine étaient Louis Marchand et Adéline Céré. (Cet acte est trouvé plus bas.) Pour plus sur leur famille, pressez ICI. Josephte Céré était la seconde épouse de Jean-Baptiste Sicotte, qui était veuf avec trois enfants. De ce second mariage furent nés environ 21 enfants dont Louis-Wilfrid Sicotte. A la mort de Jean-Baptiste Sicotte, les terres furent divisées entre les ainés. Les deux derniers, Louis-Wilfrid était l’avant-dernier, reçurent en partage $2,000 chacun pour leur éducation. Louis-Wilfrid sut bien en profiter puisqu’il devint juge. Louis Wilfrid épousa à Notre Dame de Montréal le 12 janvier 1864 Malvina Giard, fille de Louis Giard et de Lucille Drolet. (Cet acte est trouvé plus bas.) Louis Giard était le fils de François Giard et de Marie-Charles Daigle-Chapdelaine. Il naquit le 1er novembre 1809 à St-Ours. Il devint médecin. Il épousa le 22 juin 1840 à Ste-Pie Lucille Drolet, fille de Joseph Toussaint Drolet et de Sophie Boileau. Il mourut à Montréal le 4 janvier 1887. Louis et Lucille eurent quatre enfants. Louis Wilfrid mourut à Vaudreuil le 5 septembre 1911 et fut inhumé le 8 dans la concession 00004 de la section O du cimetière Notre Dame des Neiges(Des articles sur sa vie et sur ses funérailles sont trouvés plus bas.) Malvina y rejoignit son mari le 2 janvier 1922. (Des articles sur sa vie et sur ses funérailles sont trouvés plus bas.) Parmi leurs enfants on trouve:
Les recensements de 1891, 1901 et 1911 nous donnent un bon nombre d'informations sur les familles de Alfred Eugène Damase Labelle et de son beau-père Louis Wilfrid Sicotte. Au recensement de 1911, les familles habitent au 23 avenue Laval. (Les entrées des deux familles au recensement de 1891 datées du 11 avril, 1901 débutées le 1er avril et 1911 datées du 5 juin sont trouvées plus bas.)
Documents numérisés ou transcrits
Cimetière Notre Dame des Neiges Concession: O 00004 (Concession de Louis Wilfrid Sicotte et sa famille)
Louis Wilfrid SicotteM. LE JUGE SICOTTE MEURT SUBITEMENT A VAUDREUIL
M. Louis-Wilfrid Sicotte, juge des Sessions de la Paix et greffier de la Couronne, est décédé subitement, hier soir, à onze heures, chez son gendre, le lieutenant-colonel Labelle, à Vaudreuil. M. Sicotte a succombé à une maladie du coeur, qui au cours de l'été, alors qu'il villégiaturait à la Rivière-du-Loup, l'avait déjà mis aux portes du tombeau, grâce à des soins et à un traitement énergétique, il semblait avoir repris toutes ces forces et se disposait à se remettre au travail et à ses occupations diverses.Le regretté magistrat s'est éteint chez son gendre, le lieutenant-colonel Labelle, à l'âge de 72 ans. Archéologue et ardent apôtre de la tempérance. Hier soir encore, il semblait fort dispos et ne cachait pas divers projets d'avenir. Il est tombé foudroyé au moment où après avoir salué ses parents et amis, il rentrait dans ses appartements. M. le juge Sicotte était âgé de 72 ans. Malgré son âge avancé, les bruits de sa maladie, sa mort ne peut manquer decauser une surprise à ceux qui l'ont connu, et ils sont nombreux. M. Louis-Wilfrid Sicotte était né à Boucherville, le 10 décembre 1838. Il avait fait ses études classiques au collège de Saint-Hyacinthe, avait été appelé au Barreau en 1860, et quatre ans plus tard, au secrétariat de cette corporation. Peu de temps après, il devenait secrétaire de Sir Georges Etienne Cartier, mais démissionnait en 1866 pour s'engager dans le travail de revision du cadastre de la province de Québec. M. Sicotte avait fait du journalisme tout jeune, et on l'avait vu diriger aux côtés de Sir J. A. Chapleau, de feu le juge Mousseau, le journal "Le Colonisateur." Le gouvernement l'avait appelé en 1882 à devenir greffier de la Couronne et de la Paix. Il devenait juge des sessions de la Pai, en 1897. M. Sicotte, dans ses moments de loisirs, s'intéressait beaucoup à l'archéologie. Il fut plusieurs années vice-président et président de la Société des Antiquaires. Il occupait encore cette charge au moment de sa mort. Il s'intéressait également à différentes oeuvres. Ce fut l'un des plus chauds artisans de la campagne anti-alcoolique, entreprise par le clergé. Le défunt laisse une veuve (Madame Malvina, née Giard), et cinq enfants: Mme Malvina, épouse de M. Cortland Starnes, surintendant de la police montée, stationnée actuellement à la Baie d'Hudson; Mme Amélie, épouse du lieut.-col. Labelle; Mme Marie-Louise, épouse de M. J. H. Labelle; M. Louis Sicotte, avocat; Mme Alice, épouse de M. Edgar N. Armstrong, avocat. Les obsèques auront lieu vendredi matin, à Montréal. Nous en donnerons plus tard l'heure et l'endroit. Nous prionsla famille d'agréer l'expression de nos vives sympathies. La Patrie,mercredi 6 septembre 1911, page 1. [Il y a un autre article moins complet en page 12 du même numéro.] LES OBSEQUES DU JUGE SICOTTE
Les obsèques de M. Louis Wilfrid Sicotte auront lieu demain matin, à neuf heures, à la Cathédrale. Le corps sera transporté de Vaudreuil à Montréal demain matin; il arrivera en gare à 8 hrs 45.
CONDOLEANCES
La Société des Numismates s'est réunie en assemblée spéciale, hier après-midi et a voté des résolutions de condoléances à l'occasion de la mort de son ancien président. A l'ouverture de la Cour des Sessions, cet avant-midi, Mtres J.-L. Perron et J.-F. Dubreuil, au nom du barreau de Montréal, ont dit combien le corps des avocats était sensible à la perte que venaient de faire nos tribunaux criminels, par la mort du regretté juge L.-W. Sicotte. M. le juge Choquet a répondu comme suit à ces paroles de sympathie: "Les sentiments de regret que vous venez d'exprimer sont bien fondés. Le juge Sicotte, en outre de s'être toujours montré un parfait homme de loi et son serviteur en toutes occasions, était à la fois un bon citoyen et un bon père de famille, et un homme éminemment respecté et respectable. Sa disparition cause certainement un vide difficile à remplir. C'est à la fois une perte pour la magistrature et la ville de Montréal. La Patrie,jeudi 7 septembre 1911, page 14. SICOTTE - A Vaudreuil Station, le 5 courant, à l'âge de 72 ans, le juge Louis Wilfrid Sicotte, greffier de la Couronne. Les funérailles auront lieu vendredi le 8 courant et le convoi funèbre partira de la gare Windsor à l'arrivée du train de 8.45 a.m., pour se rendre à la Cathédrale, et de là au cimetière de la Côte-des-Neiges. Parents et amis sont priés d'y assister. La Patrie,jeudi 7 septembre 1911, page 14. LES OBSEQUES DU JUGE SICOTTE
Les funérailles de M. le juge Louis Sicotte ont eu lieu, ce matin, en la cathédrale de Montréal. Mgr Choquette, supérieur du séminaire de St-Hyacinthe, a fait la levée du corps, et M. l'abbé Elie Auclair a chanté le service, assisté de MM. Les abbés A. Harbour et A. Laporte. Le choeur de chant a rendu la messe de l'abbé Pérosi, et MM. Lebel et Laurendeau étaient les solistes. La dépouille mortelle est arrivée à 8.45 heures à la gare Windsor, et le convoi s'est rendu à la cathédrale. Ceux qui conduisaient le deuil étaient: MM. Bruno Sicotte, son frère; Louis Sicotte, son fils; Paul, René, Alfred, Edouard et Henri Labelle, petits-fils du défunt; Col. A. Labelle, J.-H. Labelle et A.-N. Armstrong, ses gendres; le Dr Larocque, dentiste, Boileau et Massu-Drolet, et F.-C. Langelier, ses cousins. On remarquait dans le cortège: MM. les juges Leet, Campbell, Cross, Sir Melbourne Tait, Sir Alex. Lacoste, Mathieu, hon. H. Archambault, Archer, St-Pierre, C.-C. De Lorimier, Lafontaine, Davidson, Bazin, H. Gervais, les échevins U.-H. Dandurant et L.-A. Lavallée; les officiers de la Société de Numismatique et d'Antiquités; James Reid, P. O. Tremblay, W.-D. Lightball... La Patrie,vendredi 8 septembre 1911, page 12. Marie Marthe Madeleine LabelleLABELLE - Le 15 courant, au No 212 rue St-Hubert, Marie Marthe Madeleine, âgée de 14 jours, enfant de J. Henri Labelle. La Patrie,lundi 15 janvier 1906, page 10. Paul SicotteSICOTTE - En cette ville, le 19 courant, à l'âge de 21 ans, Paul Sicotte, étudiant, fils de L. W. Sicotte, Greffier de la Couronne.Les funérailles auront lieu jeudi le 22. Le convoi funèbre partira de la demeure de son père, No 232 rue St Hubert, à 8.30 heures a. m., pour se rendre à l'Eglise St Jacques, et de là au Cimetière de la Côte des Neiges, lieu de la sépulture. Parents et amis sont priés d'assister sans autre invitation. La Patrie,mercredi 21 novembre 1894, page 10. Louis Wilfrid Sicotte, filsM. LE JUGE SICOTTE EN DEUIL
Nous avons le regret d'apprendre la mort de M. L. Wilfrid Sicotte, avocat, fils du juge Sicotte. M. Sicotte était malade depuis longtemps, mais sa mort, pour n'être pas inattendue, n'en est pas moins douleureuse pour sa famille, à laquelle nous offrons nos plus sincères sympathies. La Patrie,jeudi 2 octobre 1902, page 10. La Patrie, vendredi 3 octobre 1902, page 8. FEU M. L. W. SICOTTE
Comme nous l'annoncions hier, M. L. W. Sicotte, fils du juge L. W. Sicotte, greffier de la paix, est décédé hier après-midi. Le défunt était né le 4 novembre 1864 et était par conséquent âgé de 37 ans et 11 mois. Il étudia au collège de St Hyacinthe et après avoir fait son droit chez MM. Abbott, Tait et Abbott, il fut admis au barreau en juillet 1886. Il exerça sa profession seul, puis avec Mtre D. R. Murphy, avec Mtre James Doherty et en dernier lieu avec Mtre Charles A. Bernard. Le 1er mai dernier,il était nommé à l'unanimité membre du conseil du barreau. En 1899, M. Sicotte épousa Mlle Aurélie Masson, fille de M. Alfred Masson, de la maison D. Masson & Cie, qui lui survit. Nous réitérons à madame Sicotte et aux familles Sicotte et Masson l'expression de nos plus vives condoléances. Le conseil du barreau de Montréal, a eu une assemblée aujourd'hui et a passé des résolutions de condoléance à l'occasion de la mort de M. Wilfrid Sicotte. Le barreau de Montréal assistera en corps aux funérailles. La Patrie,vendredi 3 octobre 1902, page 8. Sicotte - En cette ville, le 2 du courant, Louis Wilfrid Sicotte, jr., avocat, à l'âge de 37 ans, 11 mois. Le convoi funèbre partira de la demeure mortuaire, No 2742 de la rue Ste-Catherine, à 8½ heures, pour se rendre à la cathédrale et de là au cimetière de la Côte des Neiges, lieu de la sépulture. Les parents et les amis sont priés d'assister sans autre invitation. La Patrie,vendredi 3 octobre 1902, page 8. FEU M. L. W. SICOTTE Ses funérailles ont eu lieu ce matin et ont été imposantes Les obsèques de M. Wilfrid Sicotte ont eu lieu ce matin, à la cathédrale. Environ cinq à six cents de ses concitoyens parmi les plus notables composaient le cortège qui a marché derrière le corbillard. Le deuil était conduit par M. le juge Sicotte, père du défunt; MM. Alfred Masson, Louis Sicotte, et Louis Masson, Léon Masson et Henri Labelle (lieutenant-colonel), Wilfrid Sicotte et Adolphe Masson, Alfred Labelle et E. N. Armstrong, P. B. Benoit et Damase Masson, et autres membres de la famille. Dans la chambre mortuaire et autour du cercueil, de riches couronnes et autres offrandes de fleurs répandaient un parfum suave. Ces fleurs avaient été déposées par le conseil du barreau, par le Club Cartier, par M. Victor Morin, M. et Mme Beaudin, M. Charles Barnard, associé du défunt, M. et Madame Warner, M. Raoul de Lorimier, MM. Louis et Charles Marchand, M. McGibbon et autres. Le père et la mère du défunt avaient aussi déposé des couronnes sur la tombe de leur fils; les frères et soeurs avaient donné une gerbe d'oeillets, les fleurs favorites du défunt. Il y avait aussi un grand nombre d'offrandes de messes et de prières. Le cortège s'est mis en marche vers la Cathédrale à 8 heures et 1-2. Sur le préau de l'église la levée du corps a été faite par M. le chanoine Archambault et le service a été chanté par M. Bédard, P.S.S., de Notre Dame, assisté de MM. les abbés Desnoyers, chapelain à l'Asile de la Providence, et J. Demers, de l'archevêché, comme diacre et sous-diacre. A l'orgue, le choeur a chanté une messe en musique sous la direction de M. Couture, maitre de chapelle de la Cathédrale. Les chanoines Racicot, Archambault et Trépanier et l'abbé Choquet, de St Hyacinthe, assistaient au choeur. La Patrie,samedi 4 octobre 1902, page 24. Malvina Giard, veuve de Louis Wilfrid SicotteMORT DE MADAME LOUIS W. SICOTTE
LA DEFUNTE ETAIT L'EPOUSE DE FEU LE MAGISTRAT SICOTTE Une femme distinguée vient de mourir à Montréal dans la personne de Madame veuve Louis-Wilfrid Sicotte, née Malvina Giard, fille de feu le docteur Giard, en son vivant secrétaire du département de l'Instruction Publique, à Québec. La défunte était âgée de 77 ans. Elle est décédée ce matin en la résidence de son gendre, le général Labelle, No 83 rue Durocher. Elle laisse dans le deuil quatre filles, Madame Cortland Starnes, (Malvina), Madame Alfred Labelle (Amélie), Madame Henri Labelle (Marie-Louise), Madame Edgard N. Armstrong (Alice). Madame Sicotte était l'épouse de Monsieur le magistrat Louis-Wilfrid Sicotte, décédé il y a quelques années. Les funérailles auront lieu le lundi, 2 janvier 1922, à neuf heures du matin. La Patrie,vendredi 30 décembre 1921, page 7. SICOTTE - En cette ville, le 30 courant, à l'âge de 77 ans, Madame Malvina Giard, veuve de feu le juge Louis Wilfrid Sicotte. Les funérailles auront lieu lundi matin, le 2 janvier à 9 heures, de la résidence de son gendre le Brigadier-Général Labelle, 83 rue Durocher, à l'église Notre-Dame et de là au cimetière de la Côte des Neiges. Parents et amis sont priés d'y assister dans autre avis. Cortlandt StarnesSTARNES - (Major-général) Cortlandt, à Saint-Hilaire, le 28 courant est décédé, à l'âge de 70 ans.Les funérailles auront lieu à St-Hilaire, le 31 courant, à 9 heures. Sépulture au cimetière de la Côte des Neiges. Parents et amis sont priés d'y assister sans autre invitation. La Patrie,mardi 29 et mercredi 30 mai 1934, page 30. Armstrong, Edgar N., advocate and secretary Atlantic & Lake Superior Railway Co, 16 St Sacrament, h 8 St Luke |