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Louis Onésime Loranger

Louis Onésime Loranger et sa famille

Louis Onésime Loranger est né à Yamaska le 7 avril 1837. Il était le fils de Joseph Loranger et de Marie Louise Dugal. Pour plus sur la famille de Joseph Loranger, pressez ICI. Il mourut à Saint-Hilaire le 18 août 1917 et fut inhumé le 21 août 1917 à Montréal au cimetière Notre-Dame-des-Neiges dans la concession 141 de la section D.

Louis Onésime maria à Montréal le 3 octobre 1867 Marie Anne Rosalie Laframboise, fille du juge Maurice Laframboise et de Marie Rosalie Dessaulles. Cette dernière mourut à Montréal le 8 mai 1883 et fut inhumée dans le lot familial le 11. Il se remaria à Montréal le 24 mai 1887 avec Marie Antoinette Valois, veuve d'Eugène Varin.

Louis Onésime et Marie Anne Rosalie eurent plusieurs enfants:

  1. Louise Loranger, qui épousa Henri Masson et mourut en 1907;
  2. Maurice Loranger, qui devint notaire et fut inhumé dans le lot familial le 15 juin 1916;
  3. Louis Joseph Loranger, qui devint juge de la Cour supérieure et fut inhumé dans le lot familial le 9 mars 1951;
  4. Joseph Henri Loranger qui devint avocat et épousa Marguerite Lareau. Il fut inhumé dans le lot familial le 5 janvier 1959, y rejoignant alors son épouse inhumée le 4 août 1955;
  5. Marie Adèle Loranger, née vers janvier 1872, qui épousa le 5 avril 1910 en la paroisse Saint-Jacques de Montréal Herménégilde Préfontaine, veuf de Hélène Boivin et fils de André Préfontaine et de Marie Louise Jeannotte, et fut inhumée dans le lot familial le 24 décembre 1949;
  6. Caroline Loranger qui épousa Hubert Desjardins. Elle fut inhumée le 17 mars 1934 au cimetière Notre-Dame-des-Neiges dans le lot de la famille Desjardins, soit la concession 41 de la section D.
  7. Rosalie Loranger qui épousa Émile Chaput. Elle fut inhumée au cimetière Notre-Dame-des-Neiges dans la concession 111 G de la section T le 20 novembre 1965, retrouvant ainsi son mari inhumé le 25 juillet 1960.

Les Loranger inhumés dans le lot de Louis Onésime Loranger

Le lot familial de la famille de Louis Onésime Loranger est la concession 141 de la section D du cimetière Notre-Dame-des-Neiges. On y trouve:

  1. Louis Onésime Loranger, inhumé le 21 août 1917;
  2. Marie Anne Rosalie Laframboise, sa première épouse, inhumée le 11 mai 1883;
  3. Marie Antoinette Valois, sa seconde épouse, inhumée le 22 janvier 1942;
  4. Joseph M. Loranger, son frère, inhumé le 20 mai 1890;
  5. Marie Louise Dugal, sa mère, inhumée le 4 novembre 1895;
  6. Sophie Dugal, probablement une soeur de sa mère, inhumée le 11 mai 1894;
  7. Marie Adèle Loranger, sa fille, inhumée le 24 décembre 1949;
  8. Maurice Loranger, son fils, inhumé le 15 juin 1916.
  9. Louis Joseph Loranger, son fils, inhumé le 9 mars 1951.

Louis Onésime Loranger:



Entrée dans le dictionnaire Biographique du Canada en ligne

Ce dictionnaire est trouvé
ICI

LORANGER, LOUIS-ONÉSIME,, avocat, homme politique et juge, né le 7 avril 1837 à Yamachiche, Bas-Canada, fils de Joseph Loranger (Rivard, dit Loranger), aubergiste, et de Marie-Louise Dugal; le 3 octobre 1867, il épousa à Montréal Rosalie Laframboise, fille de Maurice Laframboise* et de Rosalie Dessaulles, et petite-nièce de Louis-Joseph Papineau*, et ils eurent trois fils et quatre filles, puis le 24 mai 1888 au même endroit Marie-Antoinette Valois, veuve d’Eugène Varin; décédé le 18 août 1917 à Saint-Hilaire (Mont-Saint-Hilaire, Québec) et inhumé le 21 au cimetière Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal.

Louis-Onésime Loranger étudia au petit séminaire de Montréal de 1847 à 1851, puis au collège Sainte-Marie, dans la même ville ; il y suivit notamment les cours de l’école de droit mise sur pied par François-Maximilien Bibaud*. Admis au Barreau du Bas-Canada en mai 1858, il exerça sa profession en association avec ses deux frères Thomas-Jean-Jacques* et Jean-Marie. Il fit partie du conseil du barreau de Montréal et, en 1881, il fut fait conseiller de la reine par le marquis de Lorne [Campbell].

Conservateur en politique, Loranger n’en adopta pas moins, à l’occasion, une position indépendante. Ainsi, en 1864, il fit partie d’un groupe qui condamnait le projet confédératif; toutefois, dès l’entrée en vigueur du nouveau régime constitutionnel, il l’accepta en souhaitant qu’on réussisse à le faire fonctionner le mieux possible. De même, en 1872, il appuya le Parti national qui venait d’être fondé [V. Honoré Mercier*; sir Louis-Amable Jetté; Frédéric-Ligori Béïque*] et qui visait à regrouper les meilleurs éléments des deux formations politiques existantes dans la province de Québec dans l’intérêt des Canadiens français; il brigua les suffrages, quoique sans succès, sous la bannière libérale dans Laprairie aux élections fédérales de cette année-là. Son adhésion à ce mouvement national fut de courte durée et il rejoignit rapidement les rangs du Parti conservateur, qu’il ne quitta plus.

En 1874, Loranger agit à titre d’avocat de la couronne dans l’enquête sur l’affaire des Tanneries [V. Louis Archambeault*], qui entraîna la démission du ministère conservateur de Gédéon Ouimet* en septembre. Aux élections provinciales de 1875, Loranger fut élu député conservateur de Laval, circonscription qu’il représenta jusqu’à son accession à la magistrature en août 1882. Le premier ministre Joseph-Adolphe Chapleau* lui accorda sa confiance en l’appelant à faire partie de son cabinet en qualité de procureur général de la province de Québec, poste qu’il occupa du 31 octobre 1879 au 31 juillet 1882. C’est sans opposition qu’il avait été réélu député de Laval aux élections générales de 1878 et de 1881 ainsi qu’à l’élection partielle du 13 novembre 1879 qui avait suivi son entrée au cabinet. Il fut en outre membre du Club Lafontaine et du Club Cartier.

Loranger fut nommé juge de la Cour supérieure du Québec pour le district de Montréal le 5 août 1882. Ayant toujours été très ordonné, il inscrivait minutieusement la nature des conseils juridiques qu’on lui demandait ainsi que des notes sur tous les jugements qu’il devait rendre. Il prit sa retraite le 24 mai 1909.

Au cours de sa carrière, Loranger s’engagea aussi très activement sur la scène municipale, comme représentant du quartier Saint-Louis au conseil municipal de Montréal de 1871 à 1877, de même que dans le mouvement nationaliste canadien-français, plus spécialement au sein de l’Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal. En 1874, les dirigeants de cette société réorganisèrent l’association en accordant plus d’importance aux régions. La même année, on confia à Loranger la présidence du comité organisateur des fêtes du 24 juin qui, pour la première fois, devaient regrouper à Montréal toutes les sociétés du Canada et des États-Unis [V. Ferdinand Gagnon*]. L’événement, où spectacles, banquets et cérémonies se succédèrent, se révéla un succès dont on accorda tout le mérite à Loranger. Par la suite, celui-ci fut vice-président de l’organisme, de 1889 à 1892, et président, de 1895 à 1899.

Par ailleurs, Loranger fut président de l’hôpital Notre-Dame en 1906 et un des administrateurs de l’université Laval à Montréal de 1905 jusqu’à sa mort, survenue à Saint-Hilaire, dans sa résidence d’été, le 18 août 1917. Il était âgé de 80 ans.

Lors des obsèques, célébrées en l’église Notre-Dame de Montréal, de nombreuses personnalités rendirent un dernier hommage à Louis-Onésime Loranger, entre autres, des représentants du monde politique, dont les sénateurs Béïque et Raoul Dandurand*; c’est l’archevêque de Montréal, Mgr Paul Bruchési*, qui présida à l’absoute. Les contemporains de Loranger ne manquèrent pas de souligner ses qualités, son tact, son esprit logique et fin, sa diplomatie. Malgré un passage rapide dans l’arène politique, il aurait été, selon Pierre-Georges Roy*, un des collaborateurs les plus habiles du premier ministre Chapleau.


Dominique Marquis


LORANGER, LOUIS ONESIME (Laval)

S. of the late M. Joseph Loranger, by Marie Louise Dugal; and bro. of Hon. Justice Loranger, of the Superior Court. B. at St. Annie d'Yamachiche, P. Q., 10 April 1837. Ed. in Montreal. M., 3 Oct., 1867, Marie Annie Rosalie, dau. of Hon. Maurice Laframboise, M.P.P., by Marie Rosalie Dessaulles. Called to the Bar, L. C., 1858. Has been a mem. of the Council, and is now one of the Examiners, of the Bar of Montreal. Has been an alderman of Montreal since 1870. Is Vice-President of the Societe de St. Jean Paptiste, [sic] and was elected Presdt. of the Special Committee apptd. to superintend the grand national demonstration, 1875. Acted with Mr. Ritchie, Q.C., as attorney for the Govt. in the investigation before the House into the Tanneries Land transaction.First returned to Palt., for present seat at last g. e. A Conservative and a protectionist. - 344, Craig St., Montreal

The Canadian parliamentary companion and annual register, 1877
Mackintosh, Charles herbert, 1843-1931
(Ottawa: Citizen Print. and Pub. Co., 1877.)
p. 304


LORANGER, LOUIS ONESIME (Laval)

S. of the late M. Joseph Loranger, by Marie Louise Dugal; and bro. of Hon. Justice Loranger, of the Superior Court. B. at St. Anne d'Yamachiche, P. Q., 10 April 1837. Ed. in Montreal. M., 3 Oct., 1867, Marie Annie Rosalie, dau. of Hon. Maurice Laframboise, M.P.P., by Marie Rosalie Dessaulles. Called to the Bar, L. C., 1858. Has been a mem. of the Council, and is now one of the Examiners, of the Bar of Montreal. Has been an alderman of Montreal. Is Vice-President of the Societe de St. Jean Paptiste, [sic] and was elected Presdt. of the Special Committee apptd. to superintend the grand national demonstration, 1874. Apptd. Attorney General in the Cabinet of Hon. Mr. Chapleau, 31 Oct. 1879. First returned to Prlt. for present seat at g. e. 1875; again at g. e. 1878, by acclamation; on accepting office of Attorney General, by acclamation; and also last g.e. A Conservative and a protectionist. - 344, Craig St., Montreal

The Canadian parliamentary companion and annual register, 1881
Mackintosh, Charles herbert, 1843-1931
(Ottawa: Citizen Print. and Pub. Co., 1881.)
p. 291-2


LORANGER, Hon. Louis Onesime, judge and jurist, is the s. of the late Joseph Loranger, by his wife, Marie Louise Dugal. B. at Yamachiche P.Q., Apl. 10, 1837, he was ed. at St. Mary's (Jesuit) Coll., Montreal, and was called to the Bar, 1858. He practised in Montreal in partnership with his bros., the late Mr. Justice T. J. J. Loranger, and the late J. M. Loranger, Q.C., and was created a Q. C. by the Marquis of Lorne., 1881. He was one of the counsel for the Provl. Govt. in the "Tanneries land swap" investigation. Mr. L. unsuccessfully contested Laprairie for the Ho. of Commons in the Con. interest, g. e. 1872. He was an Ald. of Montreal, 1868-77., and sat for Laval in the Provl. Assembly from 1875 till his appt as a Puisne Judge, S. C., P. Q., Aug 20, 1882. He was Atty-Genl. under Mr. Chapleau, 1879-82. He was elected Presdt. of the St. Jean Bapt. Soc., Montreal, 1895-96. A R. C., he has been twice m., 1st, 1867, to Marie Anne Rosalie, dau. of the late Hon. Justice Laframboise (she d. May 1883); 2ndly, May, 1888, to Mad. Antoinette Varin, dau. of the late N. Valois.
59 St. Denis St., Montreal

The Canadian men and women of the time: a handbook of Canadian biography
Morgan, Henry James, 1842-1913
(Toronto: W. Briggs, 1898.)
pp 589-590


MORT DU JUGE L.-O. LORANGER
CE MAGISTRAT EN RETRAITE EST DÉCÉDÉ HIER, À SA VILLA, À SAINT-HILAIRE, À L’ÂGE DE 80 ANS – LE DÉFUNT ÉTAIT MALADE DEPUIS 4 ANS – LES FUNÉRAILLES

Louis-Onésime Loranger, juge en retraite de la cour supérieure de la province de Québec, est décédé, samedi, à sa villa, à Saint-Hilaire, à l’âge de 80 ans et 4 mois. Depuis plus de quatre ans il souffrait de la maladie qui l’emporta, mais c’est depuis trois semaines que le mal réussit à prendre le dessus et terrassa sa victime. Apprenant sa fin prochaine, Sa Grandeur Mgr Bruchési s’empressa de courir à son chevet, mais il arriva trop tard, la mort avait déjà [illisible] en 1858 il débuta sa profession dans notre ville, en société avec son frère, feu le juge T.-J.-J. Loranger et feu M. J.-M. Loranger, c.r.

En 1881, il fut nommé conseil du roi par le marquis de Lorne. Il fut l’un des avocats de la Province de Québec dans la fameuse affaire des tanneries. En 1872, il se porta candidat conservateur à la Chambre des Communes dans Laprairie, mais il fut défait. Il fut échevin de Montréal de 1868 à 1877, et, en 1875, repreésenta le comté de Laval à l’Assemblée Législative, jusqu’à sa nomination comme juge puiné de la Cour Supérieure le 20 août 1882.

En 1908, à l’occasion de son cinquantième anniversaire d’admission au barreau, l’éminent juriste fut l’objet d’une belle manifestation de la part des avocats et de la magistrature.

Feu l’hon. Ml Loranger fut procureur général dans le cabinet Chapleau, 1879-1882; il fut président de la société St-Jean-Baptiste de Montréal, 1895-96. Il fut aussi président de l’hôpital Notre-Dame.

Il s’était marié deux fois, ayant épousé le 1er octobre 1867, Marie-Anne Rosalie Laframboise, fille de feu l’hon. juge Laframboise, et, en mai 1888, Madame Antoinette Varin, fille de feu M.-N.-Valois.

Le défunt laisse pour pleurer sa mort sa veuve (Mme Varin, née Antoinette Valois), deux fils, MM. Louis Loranger, c.r., [le reste est illisible].



LA MAGISTRATURE DE MONTRÉAL EST EN DEUIL
L’Hon. juge en retraite L. O. Loranger est décédé samedi à sa villa de St-Hilaire à l’âge de 80 ans et six mois
Une belle carrière

Un de nos Canadiens-français les plus éminents, dont sa race et son pays peuvent à bon droit être fiers, vient de disparaître en la personne de l’hon. juge en retraite L. O. Loranger, décédé samedi à l’âge de 80 ans et 4 mois en sa villa de St-Hilaire, succombant à une maladie qui le minait depuis plus de quatre ans. Sa Grandeur Monseigneur Bruchési s’était rendu au chevet de ce bon chrétien et de ce bon Canadien-français. L’Archevêque de Montréal arriva trop tard pour assister aux derniers moments de son vieil ami, mais Sa Grandeur présida à la cérémonie religieuse très imposante qui eut lieu lors du départ de la dépouille mortelle de l’hon. juge Loranger pour Montréal.

Le regretté défunt est exposé à Montréal en chapelle ardente à sa résidence No 230 rue Prince-Arthur Ouest. Le barreau, la magistrature et les cercles sociaux perdent dans l’hon. juge Loranger un de leurs représentants les plus distingués et le monde littéraire ne peut oublier que le défunt fut un fervent des belles oeuvres de l’esprit. Les pauvres n’oublieront pas non plus l’homme charitable qui vient de mourir.


NOTES BIOGRAPHIQUES

L’hon. Louis Onésime Loranger, juge et juriste, était le fils de feu Joseph Loranger et de Marie-Louise Dugal. Né à Yamaska le 10 avril, 1837, il reçut son éducation chez les Jésuites, au collège Ste-Marie de Montréal, et fut appelé au barreau en 1858. Il pratiqua sa profession dans notre ville, en société avec son frère, feu le juge T. J. J. Loranger et feu J. M. Loranger, C.R.

En 1881, il fut nommé Conseil du Roi par le marquis de Lorne. Il fut l’un des avocats de la Province de Québec dans la fameuse affaire des tanneries. En 1872, il se porta candidat conservateur à la Chambre des Communes dans Laprairie, mais il fut défait. Il fut échevin de Montréal de 1868 à 1877, et, en 1875, repreésenta le comté de Laval à l’Assemblée Législative, jusqu’à sa nomination comme juge puiné de la Cour Supérieure le 20 août 1882.

En 1908, à l’occasion de son cinquantième anniversaire d’admission au barreau, l’éminent juriste fut l’objet d’une belle manifestation de la part des avocats et de la magistrature.

Feu l’hon. Ml Loranger fut procureur général dans le cabinet Chapleau, 1879-1882; il fut président de la société St-Jean-Baptiste de Montréal, 1895-96. Il fut aussi président de l’hôpital Notre-Dame.

Il s’était marié deux fois, ayant épousé le 1er octobre 1867, Marie-Anne Rosalie Laframboise, fille de feu l’hon. juge Laframboise, et, en mai 1888, Madame Antoinette Varin, fille de feu M.-N.-Valois.

Le défunt laisse pour pleurer sa mort sa veuve (Mme Varin, née Antoinette Valois), deux fils, MM. Louis Loranger, C.R., et J. H. Loranger, C.R., et trois filles, mesdames H. Préfontaine, Hubert Desjardins et Émile Chaput.

Les funérailles auront lieu mardi le 21 août, en l’église Notre-Dame...



NOTED MEMBER OF LOCAL BENCH HAS PASSED AWAY
The Hon. L. O. Loranger, Former Judge, Died on Saturday

Following some years of falling health, the Hon. L. O. Loranger, formely Judge of the Superior Court of the Province of Quebec, died at his country residence, St. Hilaire, on Saturday. The body was removed yesterday to the deceased late residence, 230 Prince Arthur west whence the funeral will take place at Notre Dame Church at 8 o’clock tomorrow morning [August 21, 1917; concession 141, section D].

The late judge retired from the bench in May 1909, after twenty-seven years eminent service. He was then the recipient of a marked tribute from Chief Justice Davidson and members of the Bench and Bar. «He was a man of faithful judicial stewardship,» the chief justice said of him.

He was a little over eighty years of age, having been born at Yamachiche, Que., on April 7, 1837. He was the son of the late Louis Joseph Loranger and Marie Louise Dugal and was educated at St. Mary’s College, Montreal. He was called to the Bar in 1858 and began practice with his brother, the late Judge T. J. J. Loranger. He was created Queen’s Counsel in 1881 by the Marquis of Lorne. He was actively interested in civic questions and waas a member of the City Council from 1868 to 1879.

In 1875, he was elected to the Legislative Assembly as a member for Laval County. During the Chapleau administration, he was Attorney-General from 1879 to 1882. Laval honoured him with the L.L.D. in 1901. Five years later, he was elected governor of the university.

1895-1996 the late judge Loranger was president of the St Jean Baptiste Society, and in 1906, president of Notre Dame Hospital.

He was married twice. First, in 1867, he married Marie Anne Rosalie, daughter of the late Judge Laframboise. She died in 1883. The second wife was Madame Antoinette Varin, nee Valois.

The late judge leaves a widow, two sons and three daughters: Louis Loranger, K.C., J. H. Loranger, K.C., Madame H. Prefontaine, Madame Hubert Desjardins and Madame Emile Chaput.



Rosalie Laframboise, 1ière épouse de Louis Onésime:

DECES

- En cette ville, le 8 mai, à l'âge de 36 ans, Dame Rosalie Laframboise, épouse de l'hon. juge L. O. Loranger et fille de feu l'hon. juge Laframboise.

Le convoi funèbre partira de sa résidence, 31 rue St Hubert, à 9 ¼ heures précises vendredi, le 11 courant, pour se rendre à l'église Notre-Dame et de là au lieu de la sépulture.

Les parents et amis sont priés d'y assister sans autre invitation.


La Patrie,
mercredi 9 mai 1883,
page 3
La Patrie, jeudi 10 mai 1883,
page 3


NÉCROLOGIE

Ce matin, à l'église Notre-Dame, les funérailles de Mme Loranger, épouse de l'hon. juge L. O. Loranger, et fille de l'hon. juge Laframboise, ont eu lieu au milieu d'un concours immense de citoyens de toutes origines.

La levée du corps fut faite par le Révd. Messire Rousseau, curé de Bonsecours.

Le Révd. Messire Loranger, curé de Lanoraie et beau-frère de la défunte, a agit comme officiant, et fait l'absoute.

Les porteurs des coins du poële étaient les honorables juges Jetté et Papineau, l'hon. I. O. Taillon, président de l'Assemblée Législative de Québec et MM. A. Ouimet, M.P., S. Rivard, N. Bourassa, H. Lacroix et R. de Beaujeu.

La mort de madame Loranger cause un vide immense au sein de notre société, dont elle avait conquis toutes les sympathies.

Madame Loranger est née à St-Hyacinthe le 23 décembre 1846 et n'était, par conséquent, âgée que de 36 ans. Elle fit son éducation chez les religieuses du Sacré-Coeur; et le 3 octobre 1867, elle épousa l'hon. juge L. O. Lorangerr, alors pratiquant au barreau, et l'un des avocats les mieux doués pour parvenir aux positions distinguées qu'il a occupées depuis. À partir de cette époque, la regrettée défunte n'a cessé de dévouer à son mari, et plus tard, à ses enfants, tous les instants de sa trop courte existence. Elle était cet ange de douceur, de bonté, de sagesse, qui apporte la joie et le bonheur au foyer dometique.

Mère d'une nombreuse famille (madame Loranger laisse sept enfants) ses occupations ne l'éloignaient cependant pas de la société.

Les nombreux amis qui ont franchi le seuil de sa maison hospitalière, savent quel charme et quelle gaieté elle apportait dans ses rapports sociaux. Aussi elle était universellement estimée par tous ceux qui ont eu l'avantage d'apprécier les brillantes qualités de son esprit, et la bonté inépuisable de son coeur.

Ceux-là surtout qui l'ont connue dans le charme de l'intimité, qui l'ont vue prodiguant ses attentions à son mari, ses soins à ses enfants, ses bons conseils et ses services à tous ceux qui s'adressaient à elle, savent jusqu'à quel point elle avait été comblée par la Providence de ses dons les plus précieux. Comme il faisait bon de l'entendre parler de l'amour et de la confiance qu'une femme doit reposer en son mari, et de l'affection toujours grandissante qu'elle a eue pour le sien! Aussi a-t-elle été aimée jusqu'à l'adoration par sa famille, et nous comprenons le désespoir que sa mort a fait naître autour d'elle. "Les larmes et les prières de ceux qui l'ont connue, sont sa louange et sa coouronne!".

Les institutions de charité et les pauvres perdent en elle une protectrice dévouée, jamais sa main ne resta fermée devant le besoin et la misère. "Transät benefaciendo." Elle a bien mérité du Dieu qui a dit: "Celui qui donne un verre d'eau en mon nom sera récompensé!" Aujourd'hui, elle a reçu sa récompense. La couronne incorruptible que les anges ont déposée sur son front ne se flétrira jamais.

Ce qui ne se flétrira pas non plus, ce qui ne passera pas, c'est son souvenir dans nos coeurs; c'est l'espérance de la revoir un jour au-delà de la tombe, de la terre et du temps!

Nous prions la famille éplorée de la défunte d'accepter l'expression de nos plus sincères sentiments de condoléance.

UN AMI

La Patrie,
vendredi 11 mai 1883
page 3

Louise Loranger, fille de Louis Onésime:

FEU MADAME HENRI MASSON (1907)

Une jeune femme bien distinguée vient d’être enlevée de ce monde: Madame Louise Loranger, épouse de M. Henri Masson. Fille aînée de l’honorable juge Onésime Loranger, elle possédait le beau caractère et de son père et de sa regrettée mère, née Laframboise. Il nous serait bien inutile d’essayer de définir cette nature de la femme modeste, vertueuse, charmante et intelligente, l’un des plus beaux types de la Canadienne française. Nous sommes également incapable d’offrir la moindre consolation à l’homme qui perd une compagne aussi accomplie. Dieu frappe les bons peut-être plus que les méchants car la douleur cuisante reste pour les survivants lorsqu’il attire les douces âmes à lui.

Que d’amis, que de nobles femmes vont éprouver le vide qui vient de se produire. Mais il n’y a rien à faire que de se rappeler avec respect et regrets la mémoire d’une grande dame.


Maurice Loranger, fils de Louis Onésime:

MORT DE M. MAURICE LORANGER

Au moment où nous allions sous presse, on nous apprend que M. Maurice Loranger, notaire bien connu de Montréal, fils du juge L. O. Loranger, vient de mourir. [enterré à la concession 141 de la section D du cimetière Notre Dame des Neiges, concession où se trouve son père, le 15 juin 1916, soit avant la mort de ce dernier]


MORT SUBITE DE M. M. LORANGER
LE JEUNE NOTAIRE BIEN CONNU A SUCCOMBÉ À 1:30 HEURES À UNE SYNCOPE DU COEUR.

M. Maurice Loranger, un des jeunes notaires les plus en vue à Montréal, est mort subitement à 1:30 hrs, à son bureau.

M. Loranger était le plus jeune des fils de M. le juge Loranger. Il était très populaire dans tous les cercles de Montréal et sa mort causera une vive émotion en ville.

M. Loranger a succombé à une syncope du coeur.


La Patrie,
Lundi, le 12 juin 1916,
page 3.

LA MORT DE M. LORANGER UNE VIVE ÉMOTION DANS LES CERCLES DE LA JEUNE GÉNÉRATION CAUSÉE PAR LA NOUVELLE DE CETTE MORT.

La mort foudroyante du notaire Maurice Loranger, hier après-midi, à son bureau, a causé la plus vive émotion à Montréal. M. Loranger dictait une lettre à une de ses sténographes, lorsqu'il fut pris d'une syncope. Un prêtre et un médecin furent mandés en toute hâte. Il expira peu après. Le regretté défunt était âgé de trente-quatre ans.

Depuis quelques mois, il était souffrant et son médecin lui avait prescrit un traitement. Fils de l'hon. juge L. O. Loranger, M. Maurice Loranger était né le 26 août 1881. Il fit ses études au collège Sainte-Marie et au séminaire de Nicolet. Licencié en loi de l'Université Laval, il fut admis à la pratique le 17 juillet 1905. Il fut très activement mêlé à la vie publique et commerciale. Depuis deux ans, il était en société avec son beau-père, M. A. Nadeau, exploitant une compagnie immobilière, la "Maplewood Limited". Il était notaire de plusieurs compagnies.

Feu M. Maurice Loranger était membre de plusieurs sociétés dans lesquelles sa cordialité lui avait créé nombre d'amis.

Il laisse pour pleurer sa perte M. le juge L. O. Loranger et Madame Loranger, son épouse née Aimée Nadeau, trois enfants, Aline, Guy et Claire, deux frères, L. J. Loranger, C.R., et J. H. Loranger, C.R., et trois soeurs, Mesdames H. Préfontaine, H. Desjardins et Émile Chaput.

À la famille si cruellement éprouvée, la PATRIE offre ses plus sincères condoléances.


La Patrie,
Mardi, 13 juin 1916,
page 3.

LES FUNÉRAILLES DE M. M. LORANGER
ELLES ONT EU LIEU CE MATIN
EN L'ÉGLISE DE LA PAROISSE DE LA CÔTE DES NEIGES
- UN CORTÈGE IMPOSANT -

Ce matin, à 9 heures 15, en l'église de la paroisse de la Côte des neiges, ont été célébrées les funérailles du regretté notaire Maurice Loranger. Une foule considérable de parents et d'amis y assistaient.

Le convoi funèbre a quitté la demeure de son beau-père, M. A. Nadeau, 21 avenue Maple Wood, à 8 heures 45.

Le deuil était conduit par le fils du regretté défunt, Guy Loranger, ses deux frères, MM. L. J. Loranger, C.R., et J. H. Loranger, C.R.; son beau-père, M. A. Nadeau; ses beaux-frères, MM. H. Desjardins, Émile Chaput, H. Préfontaine, Émile Beauchamp; ses neveux, MM. Jean et Henri Loranger, Maurice A. Loranger, André St-Jean Chaput, Paul et René Desjardins, Louis Loranger, Alphonse Nadeau, Roger Beauchamp; ses oncles, MM. Charles C. Lalonde, H. E. Nadeau, L. Laframboise, d'Ottawa; ses cousins, Hubert Nadeau, Maurice et Marcel Lalonde, Guillaume St-Pierre et autres.

M. le juge Loranger, retenu à sa demeure par une grave indisposition, n'a pu assister aux funérailles.

Dans la suite, on remarquait de nombreuses délégations de l'Association des Jeunes Notaires de Montréal, de l'Association Athlétique du National, des clubs conservateurs et autres associations auxquelles le déunt appartenait.

Dans le cortège, nous avons remarqué Sir Louis Olivier Taillon, Sir Auguste Réal Angers, M. A. A. Mondou, député d'Yamaska, M. Philémon Cousineau, ancien chef de l'opposition à la Législature, le sénateur A. Thibodeau, M. Arthur Sauvé, député de Deux-Montagnes, A. Lefebvre, L. H. Lefèvre, Philippe Lamalice, Dr C. Gendreau, Armand Grenier, H. Préfontaine, Arthur Écrément, Dr Henri Renaud, Dr L. P. Désy, Alfred Beauchemin, avocat, Alex. Prud'homme, V. Peters, Dr J. A. St-Denis, notaire C. B. Boisvert, E. D. Mayrand, J. T. Poirier, Jules Desmarais, avocat, F. H. Chapleau, les notaires Alex Dufort, C. A. Lavimodière, Paul Paquet, U. Bussières, Joseph E. Lemire, MM. Georges W. Singleton, Alfred St-Jean, notaire H. Gohier, L. Rodier, le major Grothé, le capitaine Aimé Grothé, du 22ème, A. Brouillette, John Hoolaghan, le notaire rené Faribault, le notaire J. L. Girouard, Arthur Léger, Charles DesBaillets, Léopold G. Rodier, Edmond Chassé, Léopold Houlé, Raphaël Ouimet, Fernand Dansereau, Charles Moncel, Israël Livinson, A. Villeneuve, notaire Prime Marsan, Dr J. A. Cousineau, R. Dumouchet, Pierre Rolland, Joseph Cardinal, Auguste Brouillette, Joseph Mercier, C.R., E. Fiset, Albert Tessier, Alex. Chapleau, Armand Aubé, Louis Parent, J. B. Dubois, Louis H. Bourdon, J. A. Mercier, C.R., R. L. Mercier, D. Baril, avocat, Denis Poitras, Dr J. L. Audet, professeur Geo. Dorval, Ed. D. Marceau, Dr Aimé Beauchamp, les avocats Hector Rivest et Zénon Morin, MM. le Dr. G. A. Lacombe, J. E. Lacombe, Gustave Valois, le notaire Geo. Mayrand, M.P.P., le notaire F. Émile Audet, J. E. Coutu, J. B. A. Tison, J. G. Duhamel, A. L. Barlow, notaire J A. Mousseau, Émile Demers, Geo. Jarry, H. A. Cholette, Rév. P. Charles Chaput, S. J., Edmond Desaulniers, Jos. Archambault, C.R., Jules Clément, L. Archambault, Hector Archambault, L. R. Delorme, F. Marchand, J. O. Tourangeau, Alcide Rivest, N.P., Rodolphe Langevin, N.P., A Goyer, Paul St-Germain, C.R., H. M. Plante, Joseph Thouin, J. Smith, O. Laplante, L. H. Archambault, A. P. Lachapelle, J. D. Provencher, Dr Brisset de Nos, de l'Union Nationale Française, Jules Lareau, le maire Charles Henri Desjardins de Terrebonne, et MM. J. Willie Gravel, Wilfrid Bougie, Hercule Masson, Léopold Masson, tous de Terrebonne; Victor Archambault, et un grand nombre d'autres.

Le corbillard était précédé par [illisible] voitures templies de fleurs. À l'arivée de l'église, Sa Grandeur Mgr Gauthier fit la levée du corps.

Le service fut chanté par le Révérend Père Ls. Archand, recteur du collège Ste-Marie, assisté des abbés Zénon Therrien, curé de Ste-Madeleine, et Mélançon, comme diacre et sous-diacre.

La chorale de la paroisse, sous la direction de M. Lamarche, a rendu avec âme la messe de Perreault. Le notaire Dufresne a chanté le Pie Jesu. L'orgue était tenu par le Rév. Frère Michel.

Après le service, la sépulture a eu lieu au cimetière de la Côte des Neiges.


La Patrie,
Jeudi, 15 juin 1916,
page 3

Louis Loranger, fils de Louis Onésime:

DOCTEUR EN DROIT
M. Ls. Loranger subit l'épreuve
avec succès devant la faculté
de l'Université Laval

La Faculté de droit de l'Université Laval, vient de conférer le titre de docteur en droit à M. Louis Loranger, avocat.

Comme nous l'avons annoncé, M. Loranger avait pris pour sujet de sa thèse, "L'incapacité légale de la femme mariée." C'est hier qu'il s'est présenté devant la Faculté pour subir l'épreuve d'un rude examen.

Après trois heures de discussiion sur les matières contenues dans la thèse écrite, et sur diverses propositions légales relatives aux matières de l'enseignement, la docte faculté fut unanime à accorder à M. Loranger le degré de "docteur en droit."

Parmi les membres de la faculté devant qui M. Loranger eut à soutenir sa thèse, on remarquait le lieutenant gouverneur Jetté, M. le juge Mathieu, M. H. Gervais, etc, etc.

Le nouveau docteur en droit est le fils de l'hon. juge L. O. Loranger.

Nous le félicitons cordialement de ses succès.


La Patrie,
Jeudi, 29 juin 1899
page 1.


Adèle Loranger, fille de Louis Onésime:

Feu Mme H. Préfontaine

Mme Vve H. Préfontaine, demeurant à 16 avenue Wicksteed, Ville Mont-Royal, est décédée hier à la suite d'une courte maladie. Elle était âgée de 77 ans et 11 mois.

Née Adèle Loranger, elle était la fille de l'hon. Louis-O. Loranger, juge de la Cour supérieure, et de Dame Rosalie Laframboise, tous deux décédés.

La dépouille mortelle est exposée aux salons funéraires Vandelac, rue Rachel. Les funérailles auront lieu samedi en la chapelle du Collège Saint-Laurent. Le convoi funèbre partira à 8 h 30, pour se rendre au Collège Saint-Laurent où le service sera célébré à 9 h.

Mme H. Préfontaine laisse dans le deuil, son fils, le major Jacques Préfontaine, des Fusiliers Mont-Royal; une fille Mlle Louise Préfontaine; sa belle-fille Mme Charles E. Geoffrion et sa bru Mme Jacques R. Préfontaine; son petit fils, Paul Préfontaine.

Également elle laisse pour pleurer sa perte ses frères, l'hon. L.-J. Loranger, juge de la Cour supérieure; Me J.-H. Loranger, C.R., une soeur Mme Émile Chaput, ainsi que plusieurs beaux-frères, neveux et nièces.


La Patrie,
page 12,
vendredi le 23 décembre 1949



Jacques Beaulieu
beajac@videotron
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