Mes racines / my roots

Henri Césaire Saint-Pierre


Adéline Albina Lesieur


Napoléon Mallette


Louis Émery Beaulieu


Guillaume Saint-Pierre


Joseph Bélanger


Geneviève Saint-Pierre


Jeanne Beaulieu Casgrain


Jean Casgrain


Simone Aubry Beaulieu


Marcel Malépart


Jaque Masson


Édouard Trudeau


Rolland Labrosse


Jacques Cousineau



Recherche
de
"Mes racines"

sur
JacquesBeaulieu.Ca


Retour
à la page
initiale

de
JacquesBeaulieu.Ca
Luc Hyacinthe Masson
Merci à Brigitte Grenier pour sa contribution importante à cette page



Luc Hyacinthe Masson, cousin germain de Marc Damase Masson

Luc Hyacinthe Masson était le fils de Louis Luc Masson et de Marie Louise Choquet. Pour plus sur ses ancêtres, pressez ICI.

Luc Hyacinthe naquit à Saint Benoît le 16 août 1811 et fut baptisé le même jour. Ses parrain et marraine étaient sieur Ignace Rayzenne et Victoire Félix Dumouchel. (Cet acte est trouvé plus bas.)Il fit partie de la cohorte 1820-28 au Collège de Montréal de 1821 à 1827. Il fut médecin et député. Il mourut à Coteau Landing le 18 octobre 1880 et fut inhumé à Saint Anicet le surlendemain. Il maria à Fort Covington, état de New-York, en 1839, sa cousine germaine Cécile Célénie Masson, fille de Eustache Masson et de Scholastique Payfer. (Cet acte est trouvé plus bas.)

Cécile Célénie mourut le 3 mai 1846.

Luc Hyacinthe Masson maria en secondes noces à Saint-Anicet le 12 juin 1849 Odile Elodie Watier, fille de Joachim Watier Lanoix et de Angélique Leroux.

Luc Hyacinthe Masson est le fils de Louis Luc Masson, frère de Eustache Masson. Or Marc Damase Masson est le fils de ce dernier. Il s'ensuit que Marc Damase Masson et Luc Hyacinthe Masson sont cousins germains.

Joseph Masson est le fils de Marie Suzanne Payfer, soeur de Scolastique Payfer; cette dernière est l'épouse de Eustache Masson, et donc belle-soeur de Louis Luc Masson, le père de Luc Hyacinthe Masson. Il y a donc un certain lien de parenté par alliance.



Documents numérisés ou transcrits

  1. Baptême de Luc Hyacinthe Masson à Saint-Benoît (16 août 1811)



    Le seize aoust mil huit cent onze, par nous prêtre Curé soussigné, a été baptisé Luc Hyacinthe né de ce jour du légitime mariage de Louis maçon cabaretier et de marie louise Choquêt ses père et mère de cette paroisse, le parrain a été sieur Ignace Rayzenne et la marraine victoire Félix qui ont signé avec nous.
    [Parmi les signatures:]
    Louis masson
    I. Raizenne
    victoire felix Dumouchelle

  2. Mariage de Luc Hyacinthe Masson à Fort Covington (8 juin 1839)



    8 June 1839 Married Luke H Masson & Celina Masson Witness John Collins and Catherine [?]



  3. Sépulture de Luc Hyacinthe Masson à Saint-Anicet (20 octobre 1880)



    Ce vingt octobre mil huit cent quatre-vingt, Nous, prêtre soussigné, avons inhumé dans le cimetière de ette paroisse le corps de Luc Hyacinthe Masson écuyer médecin, décédé l'avant veille à l'âge de soixante neuf ans et deux mois, époux de Odile Eléodie Watier. Etaient présents Calixte Masson, frère du défunt, A. Bernard, Elie Prieur, George Hyacinthe Dumesnil, et plusieurs autres parents et amis dont les uns ont signé avec Nous, Les Autres ont déclaré de savoit le faire. L. N. Masson écuyer, son fils a signé.
    [Parmi les signatures:]
    Geeorge Sumesnil
    Geo Watier
    Dr E. Rose
    M. Masson
    Calixte Watier
    E. B. Prieur
    H. Masson
    A. Bernard
    Alfred Masson





Entrée dans le dictionnaire Biographique du Canada en ligne

Ce dictionnaire est trouvé
ICI

MASSON, LUC-HYACINTHE, médecin, commerçant, homme politique, né à Saint-Benoît (comté de Deux-Montagnes) le 16 août 1811, fils de Louis Masson, cabaretier et capitaine de milice, et de Marie-Louise Choquet, décédé à Coteau-Landing (comté de Soulanges) le 18 octobre 1880 et inhumé à Saint-Anicet le 20 octobre 1880.

Luc-Hyacinthe Masson appartenait à la cinquième génération d’une famille orléanaise émigrée à Québec au milieu du xviiie siècle. Il reçut ses premières notions de grammaire et de mathématiques à la maison paternelle dans le petit village de Saint-Benoît. Il continua ses études au collège de Montréal puis s’orienta vers la médecine qu’il étudia avec le docteur Robert Nelson. Un geste arbitraire du gouvernement avait préparé le jeune homme à l’influence politique du célèbre docteur Nelson: le 12 juillet 1827, son père avait été démis de ses fonctions de capitaine de milice pour «activité patriote».

Au printemps de 1832, l’épidémie de choléra asiatique qui atteignit le Bas-Canada, après l’Europe, relégua dans l’ombre les grandes questions d’intérêt politique et national. Les médecins furent appelés à un autre héroïsme que celui de la résistance nationaliste. Le jeune étudiant remplaça son maître, qui venait de tomber malade, auprès des immigrés de Pointe-Saint-Charles; à Saint-Clément-de-Beauharnois, le 1er août 1832, il prit la place du docteur Charles Fleming qui avait succombé au mal. Sa forte constitution lui permit de sortir indemne de cette rude expérience. L’année suivante, soit en 1833, il fut reçu médecin. Il exerça sa profession d’abord à Saint-Clément-de-Beauharnois, puis dans son village natal de Saint-Benoît, où il acheta le 28 janvier 1835 un terrain rue Saint-Jean-Baptiste.

C’est alors que se forma le célèbre triumvirat réunissant Jean-Joseph Girouard*, Jean-Olivier Chénier* et Luc-Hyacinthe asson, sur lequel devait reposer la résistance du Nord aux «Habits-Rouges». Luc-Hyacinthe Masson participa à toutes les assemblées préparatoires à la rébellion et s’y révéla fougueux orateur. Lord Gosford [Acheson*] annula alors sa commission de juge de paix. De la parole, le jeune médecin passa vite à l’action. Il prit une part active à l’organisation «militaire» de la résistance. Arrêté le 16 décembre 1837, au lendemain de la défaite de Saint-Eustache, il fut exilé aux Bermudes par la proclamation de lord Durham [Lambton*] le 28 juin 1838. Pendant ses mois d’exil, Luc-Hyacinthe Masson obtint la permission de pratiquer la médecine.

Le désaveu de la proclamation de lord Durham par le parlement de Londres lui permit de quitter les Bermudes. Il entra aux États-Unis le 9 novembre 1838. À Fort Covington, dans l’état de New York, Luc-Hyacinthe Masson ouvrit un magasin général en société avec son oncle, Eustache Masson, qui, compromis et ruiné par la rébellion, avait pris le parti de se réfugier aux États-Unis avec sa famille. Il fit d’excellentes affaires avec cet oncle dont il devint le gendre en épousant sa fille Cécile (Célinie). Mais Eustache Masson mourut en 1840, et, deux ans plus tard, Luc-Hyacinthe décida de rentrer au Canada. Le goût du commerce l’emporta sur celui de la médecine. Associé à son frère Damien, Luc-Hyacinthe Masson jeta à Saint-Anicet les fondements d’un commerce général sous le nom de Masson & Cie. Par son esprit d’initiative et sa grande activité, il donna un essor au village naissant de Saint-Anicet. Pour l'emplacement de Saint Anicet, Dundee et Fort Covington, pressez ICI.

En 1844, il devint percepteur des douanes dans le port de Dundee, sur la frontière canado-américaine. Il s’occupa aussi de politique municipale comme maire de Coteau-Landing, et de politique provinciale comme député de Soulanges à la chambre d’Assemblée de la province du Canada du 31 juillet 1854 au 28 novembre 1857. Au parlement, il compléta l’œuvre à laquelle il avait consacré son énergie depuis 1849: obtenir, pour les cultivateurs des deux rives du lac Saint-François, une indemnité pour les dommages causés par les inondations à la suite de la construction de jetées à la tête du canal de Beauharnois. En 1860, il s’établit de l’autre côté du fleuve, à Coteau-Landing, où il se consacra encore aux affaires. Après la Confédération, Luc-Hyacinthe Masson fut député de Soulanges à la chambre des Communes du Canada du 3 septembre 1867 au 8 juillet 1872. L’ardent agitateur patriote de 1837 était devenu un fervent adepte du parti conservateur.

En 1872, Luc-Hyacinthe Masson rentra dans la vie privée. Il exerça les fonctions de registraire du comté de Soulanges et de greffier de la Cour de circuit, avec résidence à Coteau-Landing. Ayant perdu sa femme le 3 mai 1846, il avait épousé le 12 juin 1849 Odile (Élodie) Watier, fille de Joachim Watier de Coteau-du-Lac. De ses 36 enfants, deux seulement lui survécurent.

À l’encoignure sud-ouest du monument des Patriotes de 1837–1838, élevé au cimetière de la Côte-des-Neiges de Montréal, le nom de Luc-Hyacinthe Masson témoigne des moments tragiques d’une vie parfois agitée. La réputation de philanthrope qu’il avait à sa mort, survenue le 18 octobre 1880, est un autre témoignage d’une vie toujours bien remplie.

Andrée Désilets

AJM, Louis Richard, La famille Masson.— ANQ, Jean-Joseph Girouard, Papiers personnels et lettres reçues, 17 août 1751; Ludger Duvernay, nos 292, 391; QBC, Procureur général, Événements de 1837–1838, nos 598, 669, 770, 803, 805, 845, 869, 3 182, 4 106, 4 145.— APC, FM 30, D62 (Papiers Audet), 20, p.450.— Archives paroissiales de Saint-Clément-de-Beauharnois (Beauharnois, Qué.), Registres des baptêmes, mariages et sépultures.— Archives paroissiales de Saint-Ignace (Coteau-du-Lac, Qué.), Registres des baptêmes, mariages et sépultures.— Archives paroissiales de Saint-Zotique (Coteau-Landing, Qué.), Registres des baptêmes, mariages et sépultures.— AVM, B 2 015.— Le journal de l’abbé N.-J. Ritchot 1870, G. F. G. Stanley, édit., RHAF, XVII (1963–1964): 555.— Les Patriotes aux Bermudes en 1838, lettres d’exil, Yvon Thériault, édit., RHAF, XVI (1962–1963): 438; XVII (1963–1964): 429.— La Minerve (Montréal), 18 oct., 19 oct. 1880.— L’Opinion publique (Montréal), 19 avril 1877.— Can. directory of parliament (Johnson), 358.— Can. parl. comp., 1872.— Desjardins, Guide parlementaire.— Raymond Masson, Généalogie des familles de Terrebonne (4 vol., Montréal, 1930–1931).— R.-L. Séguin, Biographie d’un patriote de ’37, le Dr Luc-Hyacinthe Masson (1811–1880), RHAF, III (1949–1950): 349–366.


Les emplacements de Saint-Anicet, Dundee et Fort Covington



Les emplacements de Saint-Anicet, Dundee et Fort Covington



Recensements Masson à Fort Covington en 1840

  1. Composition de la famille de L. H. Masson





  2. Composition de la famille de Joseph Masson



Au recensement de 1840 à Fort Covington, on trouve deux familles Masson: celle de L. H. Masson, et celle de Joseph Masson.

Celle de Joseph Masson comprend trois personnes: un homme et une femme entre 20 et 30 ans, et une fille de moins de 5 ans. Il est clair qu'il s'agit d'un jeune couple qui n'a jusqu'ici qu'une fille.

Celle de L. H. Masson comprend douze personnes: une femme entre 40 et 50 ans ainsi que deux entre 20 et 30. Elle comprend également un homme entre 20 et 30 ans. À cela il faut ajouter huit enfants: un garçon entre 5 et 10 ans, un entre 10 et 15 et deux entres 15 et 20 ans; une fille entre 10 et 15 ans et 3 entre 15 et 20 ans.

Luc Hyacinthe Masson est né le 16 août 1811: il a donc 29 ans lors de ce recensement. Il a marié le 8 juin 1839 Célina Masson, une des filles d'Eustache Masson; de plus Eustache mourut au début de 1840. Il s'ensuit que mort, ce dernier ne pouvait pas être chef de famille. Ce rôle pourrait donc revenir à Luc Hyacinthe si ce dernier vivait avec sa femme chez Eustache.

Nous savons que Scholastique Payfer maria Eustache Masson en 1801. Leurs enfants ont donc tous moins de 40 ans en 1840. Il s'ensuit que la femme entre 40 et 50 ans n'est pas une des filles d'Eustache mais probablement Scolastique Payfer, sa veuve, qui avait tout de même plus que 50 ans en 1840 étant née le 8 février 1782.

Au moins un des enfants trouvés dans ce ménage n'est pas un des enfants d'Eustache. En effet, en supposant que le cadet ait 9 ans, il serait né en 1831. Scholastique ayant 49 ans en 1831 ne pourrait pas en être la mère. Mais une des femmes entre 20 et 30 ans pourrait par contre être la mère de ce dernier, âgé entre 5 et 10 ans.

Il y a trois filles et deux garçons entre 15 et 20 ans: ceux-ci sont donc nés entre 1820 et 1825. Scholastique avait 38 ans en 1820 et 43 en 1830. Elle pourrait donc être à la limite mère de ceux-ci.

Si l'autre femme dans ce ménage à part Célina avait 29 ans en 1840, elle aurait pu avoir des enfants de 12 ans et moins environ. Elle pourrait donc être la mère des trois plus jeunes. Comme elle n'a pas d'enfants de moins de cinq ans, il est fort probable que son mari soit décédé vers 1835.

Il est de plus probable que le Joseph Masson qui habitait également Fort Covington soit un des fils d'Eustache.




Documents numérisés ou transcrits

  1. Mariage de Louis Luc Masson et de Marie Louise Choquet à Saint-Benoît (25 janvier 1808)



    Le vingt cinq Janvier mil huit cent huit, après la publication d'un ban de mariage faite hier au prône de la messe paroissiale entre Louis Luc Maçon menuisier résidant en cette paroisse, fils majeur de pierre Marc Maçon de Ste Genevieve d'une part, et marie louise Choquet, fille mineure de Julien Choquet aubergiste et de marie anne Lafons ses pere et mere de cette paroisse d'autre part, sans découvrir aucun empêchement ni opposition quelconque à leur futur mariage, (les parties ont obtenu La dispense de deux bans de Messire Roux Vicaire Général,) Nous Soussigné, prêtre curé de cette paroisse, vu le consentement des parents, et aprèss avoir reçu celui des parties contractantes, leur avons donné la bénédiction nuptiale en présence de pierre Marc Maçon pere de l'Epoux, Eustache Masson son frere, soussigné, Paul Devoyau, Julien Choquet pere de l'Epouse, Julien et Basile Choquet ses freres, Joseph Lafond, Henry Pair, Pierre Leduc, Duncan McGillis, Joseph Maçon et autres, dont quelques uns ont signé avec nous et d'autres ont déclaré ne savoir signer. Eustache Maçon, Duncan Mc Gillis et Joseph Maçon ont signé avec nous.
    [Parmi les signatures:]
    Louis Masson
    Duncan Mc Gillis
    Marie Maçon
    Mary Mc Gillis
    Mary Helen Mc Gillis
    Eustache Masson
    Jean Baptiste Dumouchelle
    Joseph Maçon






Jacques Beaulieu
beajac@videotron
Révisé le 22 juillet 2019
Ce site a été visité 27341030 fois
depuis le 9 mai 2004