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Avocat de Lewis Levy
vendredi 15 janvier 1897, page 4
L'AFFAIRE LEVY
Il subira un nouveau procès
M. le juge Dugas a rendu hier sa décision dans l'affaire de Lewis Levy, accusé de s'être parjuré lors d'un procès qui s'est déroulé à Pittsburg, il y a quelques mois.
Il a été décidé que le juif sera extradé aux Etats-Unis où il subira un nouveau procès.
MM. Poxster, Martin et Girouard étaient les avocats du gouvernement américain et MM. H. C. St Pierre et J. Crankshaw occupaident pour la défense.
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Avocat de Paschali Ciarlo, accusé du meurtre de Linteau, et dont le procès, du 8 au ... mars 1897, se termina par un verdict d'acquittement
Pour toutes les références concernant ce procès,
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Chanteur
vendredi 22 janvier 1897, page 4
AUDITION MUSICALE
Magnifique audition musicale, hier soir, chez le professeur Emiliano Renaud. Les amants de l'art et les représentants de la presse avaient été invités pour entendre cette jeune célébrité montréalaise.
M. Emiliano Renaud a exécuté le programe de son récital qui aura lieu mercredi prochain à l'Association Hall. Nous réservons pour cette époque une appréciation plus complète du talent et de l'exécution de M. Renaud. Cependant nous ne pouvons nous empêcher de faire une mention spéciale des Etudes Symphoniques, op. 13, Schumann et Mazurka de Paderewski. M. Reenaud a joué ces chefs-d'oeuvre avec un brio et un art qui fait espérer de grandes choses sur son compte.
M. H. C. Saint Pierre et St Louis ont aussi apporté une variangte au programme, l'un par la gaieté de ses extraits d'opéras-bouffes, ete l'autre par la magnificence du Credo du Paysan.
Ajoutons que M. Zotique Renaud, avocat, le père de notre Paderewski canadien, (comme disait M. St Pierre, au cours du toast qu'il porta dans le courant de la soirée) a fait les honneurs de sa maison avec sa bonne hospitalité ordinaire.
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Conférencier
- samedi 6 février 1897, page 8; et lundi 8 février, page 4
CLUB GEOFFRION
Il y aura une grande assemblée de ce club lundi le 8 février, à l'angle des rues Notre Dame et Versaille.
M. H. C. St Pierre, C.R., fera une conférence qui aura pour titre: "Pourquoi suis-je libéral."
- samedi 6 février 1897, page 8; et lundi 8 février, page 4
CLUB GEOFFRION
UNE MAGNIFIQUE ASSEMBLEE HIER SOIR
Conférence par M. H. C. St Pierre
Le club Geoffrion a eu une magnifique réunion hier soir. Plus de 400 personnes étaient présentes dans les salles du club, situées à l'angle des rues Versailles et Notre Dame, ce qui faisait un frappant contraste avec l'assemblée au club Chapleau où il y avait à peine quarante personnes présentes.
L'assemblée a eu lieu sous la présidence de M. Pierre Dufour. Vers huit heures, M. Z. Brabant, le secrétaire du club, a donné lecture des minutes.
M. H. C. St Pierre, avocat,a été ensuite invité à donner lecture de sa conférence "Pourquoi suis-je libéral?" qui a été à plusieurs reprises interrompue par de chaleureux applaudissements.
M. St Pierre a présenté un magnifique travail qui a été très apprécié par ses auditeurs.
Ce soir, comme on le verra par une autre colonne, il y aura grande réunion au club Geoffrion.
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Avocat de Israël Tarte, poursuivant Grenier pour libelle criminelle, du 6 mars au début du procès lui-même en septembre
Pour toutes les références concernant cette poursuite durant cette période,
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Aux funérailles de Marie Stéphanie Mackay, épouse de Arthur Dansereau
mardi 9 mars 1897, page 5
Funérailles de madame Dansereau
CORTEGE NOMBREUX ET IMPOSANT
Toute l'élite de la société y assistent
H. C. St Pierre y est présent.
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Avocat de Thomas Bean
- jeudi 1er avril 1897, page 1
COUR DU BANC DE LA REINE
...
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On commence alors le procès de Thomas Bean, accusé d'avoir, avec le concours de sa fille Elizabeth, essayé de frauder ses créanciers.
M. Thomas Bean possédait deux terres à Longueuil, mais avait beaucoup de dettes. Pour échapper à ses obligations envers ses créanciers, M. Bean aurait passé à sa fille Elizabeth ses deux propriétés d'une bonne valeur moyennant la somme de $6,000.
De telle sorte, l'accusé se serait trouvé avec aucune possession en main et par suite dans l'impossibilité de livrer ce qu'il avait à ses créanciers. M. A. Décary agit comme avocat de la couronne et M. H. C. St-Pierre défend l'accusé. Les témoins entendus jusqu'à cette heure sont MM. Lamarre, l'avocat L. P. Demers, M. Charrot, et M. Achim. La couronne jusqu'à ce moment cherche à prouver que les propriétés valaient beaucoup plus de $6,000 au jour de la vente.
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Avocat de Olivier Poitras
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Au départ en train de Laurier pour le jubilé de la Reine
vendredi 4 juin 1897, page 1
LE DEPART DE M. LAURIER
Des milliers de personnes vont le saluer Ă la gare
Des fleurs présentées à Mme Laurier
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H. C. St Pierre y est présent.
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Au départ de l'avocat de la Ville de Montréal Léandre Ethier pour aller plaider au Conseil Privé
samedi 5 juin 1897, page 6
DEPART DE M. LEANDRE ETHIER
H. C. St Pierre y est présent.
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Avocat de Julius Singer
- mardi 8 juin 1897, page 1
COUR DU BANC DE LA REINE
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Le procès de Julius Singer, commencé hier après-midi, fut ensuite continué. L'accusation portée contre Singer est la suivante:
La couronne prétend qu'au mois de janvier dernier, au cours d'un procès en cour Supérieure entre Gillies, Son & Cie, et la compagnie Singer, l'accusé se serait parjuré en rendant son témoignage.
Plusieurs témoins ayant été entendus, M. H. C. St-Pierre, qui est l'avocat de l'accusé avec M. Crankshaw, demande à la cour de lui permettre de ne pas entrer en défense vu la contradiction des témoins de la couronne.
L'honorable juge décida qu'il valait mieux attendre le verdict des jurés.
- mercredi 9 juin 1897, page 1
COUR DU BANC DE LA REINE
Julius Singer coupable
...
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Le procès de Julius Singer, pour parjure, s'est terminé hier après-midi, devant la cour du banc de la Reine. Les jurés délibérèrent longtemps avant de s'entendre. Après une délibération d'environ trois-quarts d'heure, ils déclarèrent l'accusé "coupable". Cette déccision impressionna fortement l'accusé et surprit grandement toutes les personnes qui avaient suivi le procès et avaient entendu la charge du juge.
Aussitôt que le verdict fut rendu, M. H. C. St-Pierre, C. R., avocat de la défense, donna avis à la cour qu'il présentera une motion à l'effet d'obtenir un nouveau procès pour Singer, le verdict du jury n'étant pas conforme à la preuve et étant à l'encontre de l'opinion émise par l'honorable président du tribunal...
- jeudi 10 juin 1897, page 6
LES SENTENCES
...
...
Ce matin, longtemps avant que Son Honneur le juge Lacoste ne montat sur le banc, une foule anxieuse d'entendre les sentences qui devaient être prononcées avait rempli toute l'espace libre de la salle des séances de la cours d'assise.
Vers onze heures l'honorable président du tribunal parut et Julius Singer, déclaré coupable de parjure par le jury, fut appelé le premier à la barre.
Le prisonnier protesta de son innocence de son procureur, M. H. C. St-Pierre, C. R., prenant alors la parole fit, comme la "Patrie" l'annonçait hier, une motion à l'effet d'obtenir pour son client un nouveau procès. Les raisons alléguées sont que le verdict du jury n'est pas conforme à la preuve et est à l'encontre de l'opinion émise par le savant juge.
Le savant avocat, invoqua Ă l'appui de sa motion, l'article 747 du code criminel.
M. Greenshields, au nom de la couronne, prétendit que le verdict avait été suivant la preuve et demanda le renvoi de la motion de M. St-Pierre. Sir Alexandre Lacoste prit la chose en délibéré et rendra sa décision lundi.
- samedi 19 juin 1897, page 11
LA CONDAMNATION DE SINGER
Il ne passera que 15 joursen prison
Les juges Lacoste, Ouimet et Wurtele ont siégé quelques minutes en cour du Banc de la Reine pour prononcer la sentence dans le cas de Julius Singer, qui, après s'être défendu avec opiniâtreté, a fini par avouer sa culpabilité. Singer était accusé de parjure en Cour Civile. Traduit, en dernier terme, devant la cour du Banc de la Reine, Singer avait été trouvé coupable par le jury.
Le juge, cependant, avait autorisé le prisonnier à porter sa cause en appel, ce à quoi il a renoncé hier, en s'avouant coupable.
Appelé à parler, ce matin, Singer balbutia quelques paroles inintelligibles, puis il éclata en sanglots déchirants.
En prononçant la sentence, le juge en chef dit qu'après le verdict du jury, il pourrait se montrer d'une grande sévérité et condamner le prisonnier à plusieurs années de réclusion. Cependant, il croit que Singer sera plus mortellement puni par le verdict du jury que par la sentence qui sera prononcée. C'est pourquoi il ne le condamne qu'à quinze jours de prison.
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Aux funérailles du juge Berthelot
mercredi 14 juillet 1897, page 6
FUNERAILLES DE L'HON. JUGE BERTHELOT
H. C. St Pierre y est présent.
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Avocat de Charles Meech
- lundi 23 août 1897, page 6
LA TRAGEDIE DU SAULT
Meech demande a M. St. Pierre de le défendre
Charles Meech, accusé de tentative de meurtre sur la personne de Bertram Last, a retenu les services de M. H. C. St Pierre pour le défendre devant les tribunaux criminels.
- mardi 24 août 1897, page 6
MEECH
Comparait ce matin en cour
L'auteur de la tragedie du Sault parait tres faible
Son procès remis à vendredi
Le nommé Meech, accusé de tentative de meurtre sur la personne de Last, lors de la tragédie du Sault au Récollet, a été traduit ce matin devant le magistrat Lafontaine pour répondre à l'accusation portée contre lui.
M. H. C. St-Pierre était présent et a demandé au tribunal de remettre la cause à vendredi, vu que son client n'était pas assez bien pour rester à la cour aujourd'hui.
M. le magistrat Lafontaine, qui présidait le tribunal, a fait droit à cette demande et Meech a été reconduit à la géole où il est sous les soins du docteur Raymond.
A la cour de police, Meech était pâle quand il a été amené devant le magistrat, et quand le greffier lui a demandé ce qu'il avait à répondre à l'accusation portée contre lui, il a répondu d'une voix faible: "Non coupable."
Il marchait tranquillement et paraissait très faible.
On l'a conduit à la prison dans une voiture privée, accompagné d'un gardien.
- samedi 28 août 1897, page 8
MEECH
LA TRAGEDIE DU SAULT
L'enquete de la Cour de Police
Plusieurs témoins entendus
L'enquête dans l'affaire de Charles Meech, accusé de tentative de meurtre sur la personne de Bertram Last, est commencée hier après-midi, à deux heures et demie, sous la présidence de M. le magistrat Lafontaine.
Meech en entrant dans la salle d'enqête a voulu parler à Last, mais il en a été empêché par le grand connétable Bissonnette qui l'accompagnait.
Last avait la gorge recouverte d'un bandeau et paraissait très souffrant.
On a d'abord commencé par examiner la valise de Last qui se trouvait dans la maison de Meech, lors de la tragédie.
Dans cette valise se trouvaient les papiers prouvant cette prétendue dette de $650, ainsi que les habits de Last.
On a identifié ensuite les effets trouvés dans la chambre de Meech, ainsi que les mouchoirs trouvés dans le bois du Sault-aux-Récollets.
Les détectives Charpentier et Côté produisent les effets en question.
LE DETECTIVE COTE
dit que le 13 courant il est allé à la maison de Meech, accompagné du connétable Lambert, et tous deux ont trouvé des morceaux d'habits dans la fosse d'aisance/P>
Le détective Riopelle produit les habits que Last portaient le soir de la tragédie, ainsi que ceux de Meech.
Last examine les habits et les reconnait parfaitement bien. On lui montre un bâton rompu en deux, mais il ne peut dire qu'il le reconnait.
M. GEO. RUMENS
est ensuite appelé et dit qu'il tient un restaurant au terminus de la gare des tramways au Sault-aux-Récollets.
Il raconte que le soir de la tragédie il a vu Last qui lui a dit qu'il avait été tiré trois fois par Meech, et qu'il croyait que ce dernier avait fait cela pour se débarasser de lui à cause qu'il lui devait $650. Le témoin ajoute qu'il a transporté Last à l'hôpital Général. C'est tout ce qu'il connait.
M. VICENNT BELANGER
conducteur de tramway sur la ligne du Sault. Il raconte ce qui suit: - Mardi soir, le 3 août, j'arrive chez M. Henderson et un homme m'a dit: Bonsoir Bélanger. L'homme s'est nommé et m'a demandé de le descendre à Montréal, il a dit qu'il n'avait pas d'argent. Il m'a dit que c'était Meech qui lui avait tiré un coup de revolver. J'ai pris Last à bord de mon tramway jusqu'à la rue Mont-Royal, où j'ai fait demander une voiture d'ambulance.
Last m'a dit que Meech et lui s'étaient rendus dans un champ pour visiter la récolte, et que, là , Meech avait sorti un revolver et avait fait feu trois fois.
HERCULE HOGUE
restaurateur de St-Louis du Mile-End, dit que Meech est entré dans son hôtel le lendemain et lui a demandé un verre de ginger ale.
Ilm'a demandé si l'homme qui avait été tiré au Sault était mort. Il s'est mis à lire un journal, puis il est parti pour se rendre au Sault.
LE DETECTIVE CHARPENTIER
est assermenté et a raconté comment l'arrestation a eu lieu. Il s'est rendu au Sault et a appris que Meech était parti pour Montréal pour vendre du lait, le lendemain matin.
Il est revenu à Montréal et a fait des recherches pour retrouver la voiture, mais il n'a pu réussir. Le [?] s'est ensuite rendu au Sault dans l'après-midi, chez une dame Muir. Il a remarqué que deux chambres étaient fermées à clef.
Mme Muir n'était pas présente, mais un fille nommée Mina Labelle, était là et elle n'a pas voulu ouvrir la porte.
Les détectives Charpentier, Côté et Lamouche ont vu [?] Meech qui se sauvait dans un champ.
[?] ont fait feu, et au troisième coup il a tombé. Le prévenu a dit qu'il allait mourir, et qu'il s'en allait se noyer. Il a demandé à voir sa femme.
Les limiers ont fait des recherches ensuite et ont trouvé du sang sur la voiture dans un champ d'avoine.
Ils ont aussi trouvé un bâton; un mouchoir dans le bois de Meech ainsi que le fond d'une bouteille.
Le détective Côté raconte qu'il a reçu ordre nde ntâcher de découvrir le meurtrier du Sault-aux-Récollets. Il est parti en compagnie de Lamouche, et tous deux se sont fait conduire à l'hôtel Marcotte, puis chez Meech, puis Charpentier et Riopelle sont venus nous rejoindre chez Meech. Nous avons parcouru les environs, excepté Lamouche qui est resté à la maison. Nous nous sommes rendus à l'avenue Paquin.
Le témoin corrobore ensuite le témoignage précédent.
Les détectives Lamouche et Riopelle sont appelés et racontent la même chose, puis l'enquête s'ajourne.
- mercredi 1er septembre 1897, page 6
MEECH
Viendra en cour criminelle
Last ne révèle rien de nouveau
L'enquête dans l'affaire Meech, accusé de tentative de meurtre sur la personne de Last, s'est continuée hier après-midi.
Le plaignant a donné son témoignage, qui est le même qui a déjà été publié, et rien de nouveau n'a été dévoilé.
Mme Roland Muir, belle-soeur de la victime et un nommé St-Charles, ont donné leur témoignage, puis la séance a été déclarée close.
Le prévenu Meech a ensuite été condamné à subir son procès devant la cour criminelle.
- vendredi 10 septembre 1897, page 6
MEECH
Condamné à 14 ans de pénitencier
Il palit et s'affaise en entendant sa condamnation
...
...
Une certaine sensation est produite en cour lorsque le greffier appelle Jos. Meech à la barre. On sait que l'accusé a d'abord produit un plaidoyer de non-coupable. Ce matin, il s'est ravisé et s'est avoué coupable. Le juge a prononcé la sentence immédiatement. Au cours de ses remarques, le savant magistrat a montré toute l'horreur du forfait commis par Meech.
Le crime était certainement prémédité, puisque le prisonnier s'était préparé depuis longtemps
`a compléter son crime. On pourrait peut-être trouver des circonstances atténuantes dans le fait que Meech pouvait être quelque peu exacté par les difficultés financières qu'il avaient éprouvées. Quoique la loi autorise un juge à condamner un prisonnier à l'internement perpétuel le magistrat a dit qu'il veut se montrer clément, eu égard à la blessure que le prévenu a reçue. C'est pourquoi il le condamne à quatorze années de pénitencier.
En entendant cette sentence Meech a pâli, et il serait tombé à la renverse si deux agents n'eussent été là pour le soutenir. Le malheureux a finalement perdu l'usage de ses sens, et ce n'est qu'une demie-heure plus tard qu'il est revenu à lui.
Cette scène a profondément impressionné les assistants...
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Au retour de sir Wilfrid Laurier à Montréal
mardi 31 juillet 1897, page 3
NOTES DIVERSES
...
La Cie Sincennes-McNaughton, dont M. Matthews est le président et M. E. Laframboise le secrétaire, avait envoyé bon nombre d'invitations à la société montréalaise pour aller à bord de l'"Hudson" au-devant de sir Wilfrid Laurier. Le bâteau, gaiement décoré de drapeaux et de lanternes chinoises, attendait ses invités et bientôt se mit en route pour se joindre à la brillante escorte de palais flottants qui entouraient le "Druid". Des rafraîchissements ont été servis à bord et on ne saurait trop louer la courtoisie et l'extrême urbanité dont MM. Matthews et Laframboise ont fait preuve envers ses hôtes. Parmi les personnes qui étaient à bord de l'"Hudson", nous avons remarqué l'hon. M. R. Thibodeau et madame Thibodeau, M. et madame Duchâtel de Montrouge, Mme Horace Archambault, Mme Robidoux, M. et Mme H. C. St-Pierre, M. et Mme Henri Archambault, M. et Mme Cholette, Mlle Laframboise, M. et Mme Laframboise, M. et Mme René Masson, Dr Gaston Maillet, Edouard Laberge, Mlle Beaujeu, M. Victor Geoffrion, M. et Mme A. Geoffrion, Mlle Barry (Françoise), M. et Mme Pérodeau, M. et Mme Henry Hamilton, M. et Mme Ph. Roy, M. le vicomte de St-Phalle, Mlle Buckley, le Dr Duchesneau, le Dr de Martigny, M. le consul français, M. et Mme A. Simard, etc., etc.
Au retour des bâteaux, plusieurs dames se sont rendues à l'hôtel Windsor saluer lady Laurier. Parmi ces dames se trouvaient madame Robidoux, Mme L. O. David et Mlle David, Mme H.C. St-Pierre, Mlle Lesieur, Mme Ph. Roy, Mme McShane, Mlle Lillie McShane et Mlle Barry. Mme St-Pierre a présenté à Mme Laurier une superbe corbeille de fleurs, Mlles David et Wilson-Smith lui ont aussi offert un magnifique bouquet de roses rouges. Lady Laurier s'est particulièrement montrée touchée de ces témoignages d'amitié respectueuse.
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Aux funérailles de Marie Josèphe Thérèse LaRocque, épouse du juge J. Aldéric Ouimet
vendredi 3 septembre 1897, page 6
FUNERAILLES IMPOSANTES
De feue Mme Aldéric Ouimet
Près de 1,500 personnes forment le cortège
Les funérailles de feue Mme Aldéric Ouimet ont eu lieu ce matin au milieu d'un concours de près de quinze cents personnes, parents et amis de la défunte, et d'une pompe peu ordinaire.
C'est à l'église St-Jacques, qui avait été richement décorée pour la circonstance qu'a été chanté le service funèbre...
H. C. St Pierre y est présent.
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Avocat de Cairns, McEwan et Bell
mardi 6 septembre 1897, page 5
COUR CRIMINELLE
SĂ©ance de ce matin
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La séance s'ouvre à dix heures sous la présidence de Son Honneur le juge Wurtele.
M. Wilson, avocat de la défense dans les causes de Cairns, McEwan et Bell, demande que ces causes soient remises à plus tard, M. St-Pierre étant retenu chez lui par la maladie. La Couronne n'étant pas prête à procéder dans ces causes, vu l'absence de plusieurs témoins importants, la motion est accordé...
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Et ses homonymes...
lundi 20 septembre 1897, page 6
M. SAINT-PIERRE RECLAME AVEC RAISON
Le rédacteur en chef de la "Patrie" recevait, ce matin le charmant poulet que voici:
Mon cher Langlois,
Une foule de personnes m'ont accosté hier en me parlant de la fameuse députation dont mon homonyme, M. "Henri St-Pierre", s'est fait l'interprète; tous étaient sous l'impression que le M. "Henri St-Pierre" en question, c'était moi. Veuillez donc me rendre la justice de désabuser le public à ce sujet. Franchement, je ne suis pas heureux avec mes homonymes. L'un d'entre eux qui avait été libéral toute sa vie, a tourné capot juste à la veille du triomphe du 28 juin, et aujourd'hui j'en trouve un autre qui veut faire la leçon au premier ministre, et lui enseigner comment gouverner le pays. Si ça continue bien longtemps sur ce ton-là , je vais me voir forcé d'écrire mon nom de famille tout au long et m'appeler comme s'appelaient mes ancêtres, "Breillé-St-Pierre." Ce sera un bon moyen d'empêcher qu'on me confonde avec les St-Pierre qui ne sont pas de ma famille et qui me font de mauvais coups.
Bien Ă vous,
H. C. BREILLE-ST-PIERRE.
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Présent au banquet du Barreau
vendredi 24 septembre 1897, page 1
BANQUET DU BARREAU
Grande demonstration au Windsor hier soir
Un bijou litteraire
Le discours de l'hon. J. E. Robidoux
La magistrature et le barreau fraternisent. - Le salaire des juges. Le nouveau code de procédure
H. C. St Pierre y est présent.
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Avocat de Israël Tarte, poursuivant Grenier pour libelle criminelle: le procès lui-même débutant le 24 septembre 1897
Pour toutes les références concernant cette poursuite durant cette période,
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Conférencier au cercle Ville-Marie
jeudi 28 octobre 1897, page 1
AU CERCLE VILLE-MARIE
Intéressante conférence par M. H. C. Saint-Pierre
Le Cercle Ville-Marie a brillamment inauguré hier soir la série de séances qu'il donnera dans le courant de l'hiver. L'auditoire était nombreux et choisi. On remarquait plusieurs prêtres de St-Sulpice, MM. Hêtu, Coutlée, Bédard et le Dr Rottot, doyen de la Faculté de médecine de l'Université Laval.
Le conférencier de la circonstance était M. H. C. St-Pierre, qui s'est acquitté de sa tâche avec l'habileté et la verve qu'on lui connaît.
Dans des termes expressifs et imagés, M. St-Pierre a raconté les différents incidents de sa vie militaire. Le public a fort goûté ce récit où la note gaie dominait, et le sympathique conférencier a été chaleureusement applaudi.
M. J. Leclaire, avocat, occupait le fauteil présidentiel.
M. Pilon, E.E.D., a récité une magnifique pièce de vers, et M. Jos. Saucier a exécuté l'un des plus beaux morceaux de son répertoire.
La prochaine réunion du Cercle aura lieu vendredi le 5 novembre prochain.
jeudi 28 octobre 1897, page 1 (La Minerve)
AU CERCLE VILLE-MARIE
Une première soirée littéraire
Le Cercle littéraire Ville-Marie a inauguré, hier soir, au Cabinet de Lecture paroissial, la série de séances littéraires qu'il donnera dans le cours de la froide saison.
L'assistance était assez nombreuse et des plus dintingués. Nous y avons remarqué plusieurs prêtres de St-Sulpice, MM. les notaires Hêtu, Coutlée et Bédard, et M. le Dr Rottot, doyen de la Faculté de médecine de l'Université Laval. Il y avait aussi plusieurs dames.
M. Jules Leclerc, avocat, occupait le fauteil présidentiel. Le but principal de la séance était d'entendre la suite d'une conférence de M. H. C. St-Pierre commencée l'année dernière sur les "Réminiscenves d'un conscrit."
La réunion s'est ouverte par un joli duo sur piano. Puis M. J. A. Pilon, E.E.D., a récité avec talent une magnifique pièce de vers, ce qui lui a valu de fréquents applaudissements.
M. Leclerc, en termes fort heureux, a ensuite présenté à l'auditoire l'habile conférencier du jour.
M. St-Pierre a alors lu sa conférence qui était très bien faite et a beaucoup intéressé l'assistance. Dans un style vif et concis, il a raconté quelles sont les us et coutumes des soldats américains et a rappelé une foule d'incidents de sa vie militaire. Ce récit a été fort goûté et fréquemment applaudi.
La séance a été close par un magnifique morceau de musique de M. Jos. Saucier.
Une autre réunion du cercle aura lieu vendredi le 5 novembre prochain.
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Son épouse donne un concert au Château Ramesay
samedi 6 novembre 1897, page 1
LES ANTIQUAIRES
Le bal costumé de janvier
A quatre heures, hier soir, il y a eu un "Thé" donné aux dames de la Société des Antiquaires au Château Ramesay. Tout ce que Montréal comptge d'élégantes se pressait dans les vastes salles de l'antique Château. Madame Peck présidait cette réunion distinguée et Mesdemoiselles Logan et Barry (Françoise) remplissaient les fonctions de secrétaire. Avant de faire honneur aux rafraichissements, on a parlé du bal costumé qui doit être donné, en janvier prochain, par les dames de la société dans les salles de réunion habituelle. Le nombre de billets sera limité. Les membres de la société seront d'abord servis, puis la balance des billets sera mise en vente.
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Ce bal promet d'obtgenir le plus grand succès. Il nous a été donné, hier soir. d'entendre du champ magnifique et de la musique ravissante. Madame H. C. St-Pierre et Madame Dr. Laverge ont joué de superbes morceaux avec le talent qu'on leur connait. Vers cinq heures les dames se sont séparées, enchantées de cette réunion intime qui est un gage des succès que la Société des Antiquaires est encore appelée à remporter.
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Son fils aîné Henri candidat à l'étude du droit aux examens du Barreau
lundi 27 décembre 1897, page 3
EXAMENS DU BARREAU
Voici la liste des candidats aux examens d'admission Ă la pratique du droit en janvier prochain:
District de Montréal. - ...
Candidats Ă l'Ă©tude. - ... Henri St-Pierre...
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Souscripteur d'un tableau de l'Honorable Félix Gabriel Marchand, Premier-Ministre de la Province de Québec
mardi 28 décembre 1897, page 1
LES SOUSCRIPTEURS AU PORTRAIT
On vient de me transmettre pour vous la communiquer, la liste de souscripteurs au portrait de l'hon. M. Marchand, oeuvre remarquable de M. J. C. Franchère. La voici:
... H. C. St-Pierre, ...