Mes racines / my roots

Henri Césaire Saint-Pierre


Adéline Albina Lesieur


Louis Émery Beaulieu


Joseph Bélanger


Geneviève Saint-Pierre


Jeanne Beaulieu Casgrain


Simone Aubry Beaulieu


Édouard Trudeau


Rolland Labrosse

Henri Césaire Saint-Pierre

  • né le 13 septembre 1842 à Rigaud, Québec, Canada, et baptisé le lendemain à la paroisse Sainte Madeleine de Rigaud; ses parrain et marraine étaient Justinien Bélanger et Mathilde Charlebois;
  • décédé le 8 janvier 1916 à Montréal, Québec, Canada
  • inhumé le 11 janvier 1916 au cimetière Notre Dame-des-Neiges, Montréal, Québec, Canada
  • son père Joseph est inhumé le 5 août 1845 alors qu'il n'a pas encore trois ans
  • sa mère, Domithilde Denis, se remarie le 8 avril 1856 à John Wilson, lui-même veuf de Marguerite Paquin
  • il a été à la charge de sa soeur Odile, née le 7 janvier 1834, lorsqu'elle se maria avec Cyrille Labrosse dit Raymond le 9 avril 1850 à l'âge de 16 ans
  • Cyrille Labrosse dit Raymond devint somme toute son père adoptif; il fut épicier au village de l'Île Bizard de 1850 à sa mort en 1866
  • ses parents adoptifs Odile et Cyrille l'envoyèrent faire son cours classique au Collège de Montréal qu'il débute en septembre 1855 pour terminer en juin 1862, soit en 7 ans (selon le registre des élèves du Collège de Montréal)
  • étudiant en droit à la firme de l'avocat Agnew à Kinston, Ontario de l'automne 1862 à 1863
  • enrôlé sous le nom de Louis Henry le 10 août 1863, a servi dans le régiment 76th New York Volunteers , compagnie F, durant la guerre de Sécession (Vous pouvez accéder au site de ce régiment ICI.
  • fait prisonnier le 26 novembre 1863 alors que son unité était en mouvement sur le champ de bataille (il a dû être considéré comme déserteur vu que personne n'avait été témoin du fait d'une part et qu'il ne s'est pas rapporté à son régiment à la fin de la guerre), il a passé plus d'un an dans les prisons sudistes dans des conditions terribles
  • rentré à l'Île Bizard le 3 novembre 1865, il reprend ses études de droit en mars 1866 dans le bureau de Sir George Étienne Cartier
  • en 1867, il continue ses études de droit dans le bureau de l'honorable J. J. C. Abbott jusqu'à son admission au barreau
  • admis au barreau le 12 juillet 1870; entre dans le bureau de l'honorable Gédéon Ouimet; plus tard il fonde le bureau Saint-Pierre, Globensky et Poirier et finalement, le bureau Saint-Pierre, Pellisier et Wilson (Charles-Avila Wilson était son neveu, fils d'Odile Saint-Pierre, sa soeur et veuve de Cyrille Labrosse dit Raymond, et d'Antoine-Stanislas Wilson, fils issus du premier mariage du second mari de sa mère Domitilde Denis, soit John Wilson)
  • Conseil de la Reine en 1889
  • défend Valentine Shortis accusé de meurtre en 1895; le jury trouve l'accusé coupable de meurtre prémédité: c'est le seul cas où son client fut condamné à la pendaison (le Gouverneur Général commua la peine à l'emprisonnement à perpétuité); ce célèbre procès a causé la chute du gouvernement canadien du temps
  • son plaidoyer dans l'Affaire Shortis (aux audiences des 29, 30 et 31 octobre 1895 à la Cour du District de Beauharnois) est publié aux éditions Beauchemin de Montréal en 1896 sous la supervision de son neveu et associé, Charles-Avila Wilson
  • avocat de l'Honorable J. I. Tarte, demandeur, versus Grenier, défendeur: ce dernier est trouvé coupable de libelle en 1897
  • fait juge de la Cour Supérieure pour le District de Beauharnois le 11 juin 1902
  • fait juge de la Cour Supérieure pour le District de Montréal le 22 mars 1909

Ses discours et lettres publiées, classés chronologiquement:


Biographies et eulogies


Évènements divers à son sujet, placés chronologiquement:


Le G.A.R.:


Sa descendance:


Ses ancêtres:

Sa tombe et celles de ses proches au cimetière N.-D.-N.:




Jacques Beaulieu
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Révisé le 19 juillet 2013
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